HYDRALAZINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : valide

• Identification de la substance
• Propriétés Pharmacologiques
• Mécanismes d’action
• Effets Recherchés
• Indications thérapeutiques
• Effets secondaires
• Précautions d’emploi
• Contre-Indications
• Posologie & mode d’administration
• Pharmaco-Cinétique
• Bibliographie
  

  Identification de la substance

  Formule Chimique :
  HYDRAZINO-1 PHTALAZINE CHLORHYDRATE

  Ensemble des dénominations

  autre dnomination : HYDRALLAZINE CHLORHYDRATE
  
  autre dnomination : HYDRAZINOPHTALAZINE CHLORHYDRATE
  
  bordereau : 492

  Classes Chimiques

  • HYDRAZINE
  • PHTALAZINE

  Molécule(s) de base

  • HYDRALAZINE
  • HYDRAZINOPHTALAZINE

  
  

  Proprietés Pharmacologiques

  2. ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
  3. VASODILATATEUR PERIPHERIQUE (principale certaine)
  4. SYMPATHOLYTIQUE (secondaire certaine)
  5. ADRENOLYTIQUE ALPHA (secondaire certaine)

  Mécanismes d’action

  2. principal
     L’action hypotensive est de un blocage des rcepteurs adrnergiques, et une inhibition des centres diencphaliques.
     Diminue les rsistances priphriques.
     Augmentation de dbit au niveau des reins, des coronaires.
     Acclration du rythme cardiaque, augmentation de l’amplitude des battements cardiaques et augmentation du dbit cardiaque.
  3. secondaire
     Action stimulante sur les mouvements respiratoires.

  Effets Recherchés

  2. ANTIHYPERTENSEUR (principal)

  Indications Thérapeutiques

  2. HYPERTENSION ARTERIELLE (principale)
  3. CRISE HYPERTENSIVE (principale)
  4. INSUFFISANCE CARDIAQUE (principale)
     – N Engl J Med 1982;306:57.
     – Clin Pharmacokinet 1989;16:86-89.
  5. INSUFFISANCE VENTRICULAIRE GAUCHE (secondaire)
     Formes svres rsistant au traitement classique

  Effets secondaires

  2. FIEVRE (CERTAIN RARE)
     Par hypersensibilit, elle survient entre le dixime et le vingtime jour de traitement, dans le cadre d’une maladie srique et ncessite l’arrt dfinitif du traitement en raison du risque accru de syndrome lupique.
  3. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
     Dans le cadre d’une maladie srique.
  4. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
     Dans le cadre d’une maladie srique.
  5. HYPERSUDATION (CERTAIN FREQUENT)
  6. BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN RARE)
  7. OEDEME (CERTAIN TRES RARE)
     Li la rtention hydrosode.
  8. CONGESTION NASALE (CERTAIN RARE)
  9. SYNDROME DE SWEET (CERTAIN )
     Un cas dcrit, trois autres cas dj rapports :
     – Br J Dermatol 1995;133:490-491.
  10. SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      ACETYLEUR LENT
      FORTE DOSE

      La positivation de la srologie lupique prcde le syndrome clinique qui survient chez 3 % des patients traits pour des doses infrieures 200 milligrammes par jour mais chez 8 13 % pour des doses suprieures.
      Rgresse habituellement l’arrt du traitement :
      – Sem Hop Paris 1989;65:2195-2203.

  11. GLOMERULONEPHRITE (CERTAIN TRES RARE)
      Glomrulonphrite segmentaire et focale
  12. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ACETYLEUR LENT
  13. GAMMAGLOBULINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Dans le cadre d’une raction d’hypersensibilit.
  14. CELLULES LE (CERTAIN RARE)
  15. VASCULARITE (CERTAIN TRES RARE)
      Trois cas rapports :
      – Br Med J 1980;280:156-157.
      – Br Med J 1981;282:1121-1122.
      Vascularite rtinienne :
      – Br Med J 1985;290:675.
  16. ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
  17. TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
      Tachycardie rflexe par augmentation du tonus sympathique.
  18. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
  19. ANGOR(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
  20. ANGOR (CERTAIN TRES RARE)
  21. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (CERTAIN TRES RARE)
  22. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
  23. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
  24. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
  25. RETENTION D’URINE (CERTAIN TRES RARE)
  26. ATTEINTE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
  27. NAUSEE (CERTAIN RARE)
  28. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
  29. ANOREXIE (CERTAIN RARE)
  30. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
  31. CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
  32. ATTEINTE HEMATOLOGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
  33. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
  34. ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (CERTAIN TRES RARE)
  35. PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
  36. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
  37. THROMBOPENIE NEONATALE (CERTAIN TRES RARE)
      – N Engl J Med1980;303:1235.
  38. SPLENOMEGALIE (CERTAIN TRES RARE)
  39. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
  40. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
  41. ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Dans le cadre d’une maladie srique, entre le dixime et le vingtime jour de traitement.
  42. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
  43. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
  44. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilit.
      – Arch Intern Med 1979;139:698.
      – N Engl J Med 1980;302:1362.
  45. HEPATITE GRANULOMATEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Gastroenterology 1973;64:1163-1167.
  46. TROUBLE NEUROPSYCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
  47. CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
  48. TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
  49. DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
  50. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      Probablement li un dficit en vitamine B6.

  51. PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
      Dans le cadre d’une neuropathie priphrique.
  52. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
  53. NEVRALGIE FACIALE (CERTAIN TRES RARE)
  54. ANXIETE (CERTAIN TRES RARE)
  55. ATTEINTE OPHTALMOLOGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
  56. CONJONCTIVITE (CERTAIN TRES RARE)
  57. LARMOIEMENT (CERTAIN TRES RARE)
  58. EPANCHEMENT PERICARDIQUE (A CONFIRMER )
      Dans le cadre d’un syndrme lupique.
  59. IMPUISSANCE (A CONFIRMER )
      – Chest 1980;78:358.
  60. PRIAPISME (A CONFIRMER )
      – Scand J Urol Nephrol 1968;2:81-85.
  61. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport, lors de l’utilisation dans l’insuffisance ventriculaire gauche :
      – Am J Cardiol 1979;44:403.

  Précautions d’emploi

  2. INSUFFISANCE CORONARIENNE
  3. HYPERTENSION PULMONAIRE
     JAMA.1982,247:3112
  4. ACETYLEUR LENT
  5. INSUFFISANCE RENALE SEVERE

  Contre-Indications

  2. INSUFFISANCE CARDIAQUE A DEBIT ELEVE
  3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
  4. LUPUS INDUIT

  Posologie et mode d’administration

  N’est pas commercialis en France.
  Dose usuelle par voie orale:
  – chez l’adulte:
  Deux cents trois cents milligrammes par jour en plusieurs prises.
  Dose maximale: trois cents milligrammes par jour.
  Commencer par cinquante milligrammes par jour en 3 ou 4
  prises, puis augmenter par palier de dix vingt cinq milligrammes tous les 4 jours environ jusqu’ la dose d’entretien.
  – chez l’insuffisant rnal: espacer les prises toutes les 16 heures.
  – chez l’enfant:
  Sept cent cinquante microgrammes par kilo et
  par jour en 4 prises, puis augmenter progressivement jusqu’ un maximum de sept milligrammes et demi par kilo et par jour.

  Dose usuelle par voie intramusculaire ou intraveineuse:
  – chez l’adulte:
  Dix quarante milligrammes par injection, que l’on
  rptera si ncessiaure.
  – chez l’enfant:
  1,7 3,5 milligrammes par kilo et par jour en 4 6 injections.
  
  

  Pharmaco-Cinétique

  – 1 –
  ELIMINATION
  voie rnale

  Absorption
  Rsorption rapide par voie orale.
  Taux plasmatique maximum atteint en 1 3 heures.
  
  Métabolisme
  Hpatique: une partie actyle , et glucuroconjugaison.
  
  Elimination
  Voie rnale.
  Mtabolites et forme inchange.
  

  Bibliographie

  – Mdicaments organiques de synthse 1969;1:39.
  – Inpharma 1979;199:19.

  Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

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  • Attention ! Donnes en date de janvier 2000.

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