CEFRADINE

CEFRADINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/10/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    ACIDE[D-AMINO-2(CYCLOHEXANEDIENE-1,4 YL-1)-2 ACETAMIDO]-7 METHYL-3 OXO-8 THIA-5 AZA-1 BICYCLO[4.2.O]OCTENE-2 CARBOXYLIQUE-2

    Ensemble des dénominations

    DCIR : CEFRADINE

    autre dénomination : CEPHRADINE

    autre dénomination : SQ 11436

    bordereau : 1975

    sel ou dérivé : CEFACETRILE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFACLOR

    sel ou dérivé : CEFADROXIL

    sel ou dérivé : CEFALEXINE

    sel ou dérivé : CEFALOTINE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFAPIRINE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFAZOLINE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFOXITINE SODIQUE

    sel ou dérivé : FORMYL CEFAMANDOLE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFALORIDINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:

      * Espèces habituellement sensibles:
      Staphylocoques méticilline-résistants, streptocoques, Streptococcus pneumoniae péni-S; Branhamella catarrhalis, Neisseria gonorrheae, pasteurella; Corynebacterium diphteriae, Propionebacterium acnes.

      *Espèces modérément sensibles:
      Haemophilus influenzae; salmonella, shigella, Citrobacter diversus, Proteus mirabilis; clostridium perfringens, peptostreptococcus.

      *Espèces résistantes:
      Staphylocoques méticilline résistants, Streptococcus pneumoniae péni-I ou R, entérocoques, Listeria monocytogènes; enterobacter, serratia, Citrobacter freudii, providencia, Morganella morganii; Proteus vulgaris; pseudomonas sp., acinetobacter, autres bacilles Gram- non fermentants; bacteroïdes, Clostridium difficile.

      * Espèces inconstamment sensibles:
      Klebsiella, Escherichia coli, fusobacterium, prevotella.

      En France, au moins 10 à 30% des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline; cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta lactamines dans des proportions variables et devra être prise en compte, notamment pour le traitement des méningites en raison de leur gravité, et dans les otites aigües moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 20%.

    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibiteur de la synthèse des mucopeptides de la paroi bactérienne.
      Action bactéricide pour des concentrations proches des concentrations bactériostatiques.
      30% des souches hospitalières de staphylocoques pathogènes sont résistantes hétérogènes.
      La résistance des bacilles Gram – est diminuée par les plasmides de résistance à l’ampicilline.
      Résistance chromosomique pour un certain nombres d’entérobactéries.
    2. secondaire
      Résiste à la pénicillinase de certains staphylocoques.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION URINAIRE (principale)
      A germes sensibles.
    2. INFECTION ORL (principale)
      A germes sensibles.
    3. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A GERMES SENSIBLES (secondaire)

    1. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ALLERGIE A LA PENICILLINE
    2. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
    3. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
    4. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN TRES RARE)
    5. NODULE AU POINT D’INJECTION (CERTAIN TRES RARE)
    6. VEINITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE
    7. TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN TRES RARE)
    8. EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
    9. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      – N Engl J Med 1985;312:651.
    10. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    11. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    12. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    13. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    14. BISALBUMINEMIE (CERTAIN )
    15. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (A CONFIRMER )
      – Br J Clin Pract 1979;33:32.
    16. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
    17. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
      – Clin Exp Immunol 1979;36:342.
    18. PNEUMONIE INTERSTITIELLE (A CONFIRMER )
      – Chest 1984;86:138.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
      Absence d’études contrôlées chez la femme enceinte.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie; surveiller la fonction rénale régulièrement lors de traitements prolongés.
    2. ALLERGIE A LA PENICILLINE

    1. ALLERGIE AUX CEPHALOSPORINES

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    – 3 – INTRAVEINEUSE

    – 4 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Deux à quatre grammes par jour en 4 prises.
    – chez l’enfant:
    Conquante à cent milligrammes par kilo et par jour.

    Dose usuelle par voie intramusculaire ou intraveineuse (directe ou en perfusion):
    – chez
    l’adulte:
    Deux à huit grammes en 2 à 4 injections par jour, ou en perfusion.
    – chez l’enfant:
    Cinquante à trois cents milligrammes par kilo et par jour.

    Chez l’insuffisant rénal, la posologie et l’intervalle entre les prises doivent être adaptés à la
    clairance de la créatinine.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    0.90
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    hémodialyse

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Résorption importante au niveau duodénal.
    Après administration par voie orale:
    Pic du taux sérique à 1 heure, voisin de 14 à 18 microgrammes par ml après prise de 500mg, et de 22 à 25 microgrammes par ml après prise de 1 gramme.
    Pour cette posolodie, les
    taux sériques demeurent compris entre 2,5 et 5 microgrammes par ml à la 4ème heure, ils sont inférieurs à 1 microgramme par ml à la 6ème heure.
    – Voie IM:
    Pic du taux sérique entre 30 mns et 1 heure, voisin de 10-15microgrammes/ml après injection de
    1g.
    Taux sériques voisins de 4 mcg/ml à la 4éme heure.
    – Voie IV: pic du taux sérique à 5 mns, compris entre 40 et 60 mcg/ml après injection de 1g, environ 3 mcg/ml à la 3éme heure.

    Répartition
    Fixation aux protéines plasmatiques:moins de 10%.
    Bonne diffusion tissulaire.
    Franchit la barrière placentaire.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    0,9 heure:
    1 heure par voie orale.
    0,7 à 0,8 heure par voie parentérale.
    Très augmentée chez l’insuffisant rénal: 10,5 à 57 heures pour une clairance de la créatinine<5ml/mn.
    Métabolisme
    Non métabolisé.

    Elimination
    Voie rénale:
    Elimination sous forme inchangée.
    50 à 60% de la dose administrée per os sont éliminés par l’urine en 3 heures, plus de 90% dans les 12 heures.
    L’élimination se fait à 60% par filtration glomérulaire, 40% par secrétion
    tubulaire.
    Hémodialyse.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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