FLUTAMIDE

FLUTAMIDE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/1/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    4′-NITRO-3′ FLUOROMETHYLISOBUTYRANILIDE

    Ensemble des dénominations

    BAN : FLUTAMIDE

    CAS : 13311-84-7

    DCF : FLUTAMIDE

    DCIR : FLUTAMIDE

    USAN : FLUTAMIDE

    autre dénomination : SCH 13521

    bordereau : 2764

    dci : flutamide

    rINN : FLUTAMIDE

    sel ou dérivé : BICALUTAMIDE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIANDROGENIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antagoniste des récepteurs aux androgènes permettant le contrôle de la croissance des cellules cancéreuses androgènes dépendantes.

    1. ANTIANDROGENE (principal)
    2. ANTICANCEREUX (principal)

    1. CANCER DE LA PROSTATE (principale)
      Dans les formes métastasées, en association avec la castration médicale ou chirurgicale.
      Une étude randomisée en double aveugle de l’association flutamide-leuproreline aurait montré une efficacité supérieure à celle de la leuproreline seule (603 sujets atteints d’un cancer de la prostate métastasé de stade D2) :
      – N Engl J Med 1989;321:419-424.
      Controverse, l’association flutamide-castration chirurgicale ou médicale (leuproréline) n’améliorerait pas la survie par rapport à la castration seule :
      – Lancet 1995;346:265-269.
      Essai randomisé dans les formes métastasées: l’association du flutamide à l’orchidectomie bilatérale n’augment pas la survie:
      – N Engl J Med 1998;339:1036-1042.
    2. CANCER DU FOIE (à confirmer)
      Controversé, étude de phase II :
      – Cancer 1996;77:635-639.
    3. HEPATOCARCINOME (à confirmer)
    4. CANCER DU PANCREAS (à confirmer)
      Plusieurs études réalisées, mais les résultats seraient encore incertains:
      – Br Med J 1999;318:326-328.

    1. OEDEME (CERTAIN FREQUENT)
      Par rétention hydrosodée.
    2. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    3. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    4. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Parfois après plusieurs mois de traitement.
    5. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      4 cas sur 1000 malades :
      – Am J Med 1992;92:465-470.
    6. HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas réversible à l’arrêt du traitement :
      – Ann Intern Med 1989;110:943-944.
      Un cas d’hépatite mixte aiguë décrit, Quatre autres cas publiés antérieurement :
      – Presse Med 1991;20:1460.
      Un cas réversible sur 1000 malades :
      – Am J Med 1992;92:465-470.
      19 cas d’hépatite aux USA, dont 5 fatals :
      – Ann Intern Med 1993;118:860-864.
      Un cas au cours du traitement d’un hirsutisme, réversible à l’arrêt :
      – Ann Intern Med 1993;119:1150.
    7. GYNECOMASTIE (CERTAIN FREQUENT)
    8. MASTODYNIE (CERTAIN FREQUENT)
      A type de tension mammaire.
    9. ANEMIE MACROCYTAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    10. ANEMIE (A CONFIRMER )
      Trois cas chez des patients hémodialysés et recevant de la leuproréline :
      – Nephrol Dial Transplant 1997;12:1262-1263.
    11. ACCES MANIAQUE (A CONFIRMER )
      Un cas de syndrome maniaque :
      – Am J Psychiatry 1987;143:1498.
    12. METHEMOGLOBINEMIE (A CONFIRMER )
      Un cas avec cyanose sévère chez un sujet âgé :
      – DICP Ann Pharmacother 1991;25:600-601.
      Un cas :
      – J Urol 1997;157:1363.
      Aucun cas observé chez 50 patients consécutifs:
      – Ann Pharmacother 2001;55:21-25
    13. SULFHEMOGLOBINEMIE (A CONFIRMER )
      Un cas avec cyanose et dyspnée, résistant au traitement par le bleu de méthylène :
      – Br J Haematol 1996;94:73-75.
    14. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas clinique, biochimique et confirmé par la biopsie, chez un sujet âgé :
      – Dig Dis Sci 1993;38:1756.
      Autres références :
      – Am J Med 1994;96:392-393.
      – Gastroenterol Clin Biol 1996;20:121-122.
    15. HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas fatal après six mois de traitement :
      – J Clin Gastroenterol 1991;13:364-365.
      Autre référence :
      – Gastroenterol Clin Biol 1996;20:121-122.
      8 cas d’atteintes hépatiques mortelles rapportés au Japon deouis l’introduction en 1994: nécessité d’une surveillance hépatique et interruption du traitement en cas d’élévation des enzymes:
      – Script 1998:2361:20.
      Autre réf:
      – Lancet 1999;353:983.
    16. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – GCB 1990;14:105-106.
      Dix-neuf cas d’hépatite :
      – Ann Intern Med 1993;118:860-864.
      Quarante-six cas dont 20 mortels rapportés à la FDA entre 1989 et 1994 :
      – J Urol 1996;155:209-212.
      Autres références :
      – J Hepatol 1990;10:346-349.
      – Gastroenterol Clin Biol 1996;20:121-122.
      Un cas décrit:
      – Ital J Gastroenterol Hepatol 1998;30:310-314.
    17. PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
      Deux cas après 2 mois de traitement :
      – Br J Dermatol 1996;135:496-497.
      Un cas laissant des traces résiduelles de type vitiligo :
      – Contact Dermatitis 1998;38:68-70.
      Un cas après 2 mois de traitement :
      – Eur J Dermatol 1998;8:427-429.
      Deux cas décrits, 6 autres ont déjà été observés :
      – J Urol 1999;162:494.
    18. COLITE (A CONFIRMER )
      Un cas de colite ischémique:
      – Gastroenterol Clin Biol 1998;22:841.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. GROSSESSE
    3. ALLAITEMENT

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Trois cents à sept cent cinquante milligrammes par jour en 3 prises.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Résorbé par le tractus gastro-intestinal et par voie percutanée.

    Métabolisme
    Formation de nombreux métabolites dont le principal est le trifluoro-2-methyl-4&-nitro-M-lactotoluidide.

    Elimination
    Voie rénale:
    Voie principale d’élimination.

    Bibliographie

    – J Clin endocrinol Metab 1975;41:373-379.
    – J Clin Endocrinol Metab 1984;59:963-969.
    – Drugs of today 1984;20,1:1561-1574.
    – Revue du rhumatisme 1985;52:577-585.
    – Lancet 1986;1:48-49.
    – Drugs 1989;38,2:185-203.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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