DIHYDROSTREPTOMYCINE SULFATE

DIHYDROSTREPTOMYCINE SULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/8/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    DIGUANIDINO-3,5 0-METHYLAMINO-2 DESOXY-2 ALPHA-L-GLUCOPYRANNOSYL- (1-2)-HYDROXYMETHYL-3 BETA-L-LYXOPENTANOFURANNOSYLOXY-6CYCLOHEXANETRIOL-1,2,4 SULFATE

    Ensemble des dénominations

    BAN : DIHYDROSTREPTOMYCIN SULPHATE

    CAS : 5490-27-7

    autre dnomination : SULFATE DE DIHYDROSTREPTOMYCINE

    bordereau : 1283

    rINN : DIHYDROSTREPTOMYCIN SULPHATE

    sel ou driv : DIHYDROSTREPTOMYCINE PANTHOTHENATE

    sel ou driv : STREPTOMYCINE PANTOTHENATE

    sel ou driv : STREPTOMYCINE SULFATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : DIHYDROSTREPTOMYCINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactrien prsum:
      Espces habituellement sensibles:
      Staphylocoques pathognes, mningocoques, gonocoques, Escherichia coli, alcalescens, citrobacter, shigella, salmonella typhi, salmonelles autres que salmonella typhi, enterobacter, serratia, proteus mirabilis, proteus indol plus, providencia, edwardsiella, yersinia pestis, yersinia autres que yersinia pestis, vibrio, campylobacter foetus, moraxella groupe 1, moraxella groupe 2, brucella, hemophilus, hemophilus ducreyi, bordetella, pasteurella septica, francisella tularensis, listeria monocytognes, erysipelotrix insidiosa, corynebacterium diphteriae, bacillus anthracis, mycobacterium tuberculosis, mycobacterium BCG, mycobacterium atypique, klebsielles.
    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action bactriostatique et bactricide par fixation sur les units 30S des ribosomes bactriens, provoquant des erreurs de lecture du code gntique et l’laboration de protines non fonctionnelles.
      Sensibilit des souches d’entrobactries trs variable.
      Rsistance chromosomique: taux de mutation lev, en particulier chez les entrobactries (la strptomycine ne doit jamais tre prescrite seule); la rsistance est d’emble trs forte.
      Rsistance extra-chromosomique transfrable par plasmide R chez les entrobactries, les bacilles Gram – , les staphylocoques, par production d’aminoglycoside 3′ phosphotransfrase et d’aminoglycoside 3’adnyl-transfrase.
      Rsistance croise partielle avec la spectinomycine.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. SEPTICEMIE A STREPTOCOQUES (principale)
      Par voie injectable, en association avec une pnicilline.
    2. ENDOCARDITE A STREPTOCOQUES (principale)
      Par voie injectable, en association avec une pnicilline.
    3. TUBERCULOSE (principale)
      Par voie injectable, en association avec une pnicilline.
    4. INFECTION INTESTINALE (principale)
      Par voie orale.
    5. PORTAGE INTESTINAL DE STAPHYLOCOQUES (principale)
      Traitement par voie orale.
    6. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE (principale)
      Par voie orale.
    7. SEPTICEMIE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
    8. ENDOCARDITE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)

    1. SYNDROME VESTIBULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicit irrversible, probablement cumulative.
      Atteinte cochlaire et vestibualire.
      Surveillance quotidienne de l’oue et de l’quilibre. Surveillance priodique des taux sriques.

    2. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicit cochlovestibulaire, irrversible, probablement cumulative.
      Elle impose une surveillance quotidienne de l’oue et de l’quilibre et priodique des taux sriques.

    3. ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicit irrversible, probablement cumulative. Atteinte cochlaire et vestibulaire ncessitant une surveillance quotidienne de l’oue et de l’quilibre, une surveillance priodique des taux sriques.

    4. SURDITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicit cochlovestibulaire, irrversible, probablement cumulative.
      Elle impose une surveillance quotidienne de l’oue et de l’quilibre et priodique des taux sriques.

    5. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    6. BOUFFEE DE CHALEUR (CERTAIN TRES RARE)
    7. ANESTHESIE PERIBUCCALE (CERTAIN TRES RARE)
    8. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    9. CYLINDRURIE (CERTAIN TRES RARE)
    10. PRURIT (CERTAIN RARE)
    11. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    12. ECZEMA (CERTAIN RARE)
    13. DERMATITE EXFOLIATRICE (CERTAIN TRES RARE)
    14. EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
    15. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
    16. STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
    17. CONJONCTIVITE (CERTAIN TRES RARE)
    18. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    19. MORT SUBITE (CERTAIN TRES RARE)
    20. BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAPERITONEALE PENDANT ANESTHESIE GENERALE AVEC CURARISANTS
    21. DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
    22. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    23. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN )
      De type deutranope (aveugle au vert).

    1. NON

    1. TERRAIN ALLERGIQUE
    2. GROSSESSE
      En l’absence d’tudes contrles chez la femme enceinte, n’utiliser qu’en l’absence d’alternative.
    3. INSUFFISANCE RENALE
    4. MYASTHENIE

    1. TROUBLES COCHLEAIRES
    2. TROUBLES VESTIBULAIRES
    3. ALLERGIE A LA STREPTOMYCINE
    4. VOIE INTRARACHIDIENNE
    5. ALLAITEMENT
      A proscrire en priode d’allaitement .

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Ce produit n’est commercialis en France qu’en association et comme antiseptique intestinal.

    Doses usuelle exprimes en dihydrostreptomycine base (un gramme vingt-cinq de dihydrostreptomycine sulfate quivaut un gramme de dihydrostreptomycine base)
    :
    – chez l’adulte, par voie orale : un gramme par jour en trois prises.

    Mode d’emploi :
    – traitement limiter quatre jours.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2.75
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 3 –
    ELIMINATION
    hmodialyse

    – 4 –
    ELIMINATION
    dialyse pritonale

    – 5 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Aprs administration par voie orale, trs peu rsorb par le tube digestif.
    Rsorption aprs administration parentrale.

    Répartition
    Aprs administration par voie intramusculaire:
    Pic plasmatiqueatteint en 1 heure, voisin de 20 microgrammes par ml aprs injection de 500 mg; voisin de 6 8 microgrammes par ml la sixime heure.
    Liaison aux protines sriques: 30 35 %.
    Localisation
    sanguine essentiellement plasmatique.
    Distribution dans tous les liquides extracellulaires, le placenta, le liquide amniotique.
    Passe dans le lait.
    Diffusion tissulaire faible l’exception de la cavit pleurale.
    Diffusion trs faible dans le LCR, sauf
    si les mninges sont enflammes.
    Taux dans le plasma du foetus et dans le liquide amniotique voisin de la moiti du taux plasmatique maternel.

    Demi-Vie
    De 2 h30 3 heures.

    Elimination
    Voie rnale:
    Aprs administration intramusculaire, limination sous forme concentre dans l’urine.
    Hmodialyse.
    Dialyse pritonale.

    Bibliographie

    – Biol Med (Paris) 1970;59:471.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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