EPINEPHRINE BITARTRATE
EPINEPHRINE BITARTRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 22/3/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
L-(DIHYDROXY-3,4 PHENYL)-1 METHYLAMINO-2 ETHANOL HYDROGENOTARTRATEEnsemble des dénominations
autre dénomination : ADRENALINE BITARTRATE
autre dénomination : ADRENALINE TARTRATE
autre dénomination : ADRENALINE TARTRATE ACIDE
autre dénomination : BITARTRATE D’ADRENALINE
autre dénomination : EPIRENAMINE BITARTRATE
autre dénomination : LEVORENINE BITARTRATE
bordereau : 1948
liste OMS : liste 1
sel ou dérivé : EPINEPHRINE BASE
sel ou dérivé : EPINEPHRINE CHLORHYDRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : EPINEPHRINE
- SYMPATHOMIMETIQUE (principale certaine)
- SYMPATHOMIMETIQUE DIRECT (principale certaine)
- ALPHA STIMULANT (principale certaine)
- SYMPATHOMIMETIQUE BETA (principale certaine)
- VASOCONSTRICTEUR (principale certaine)
- MYDRIATIQUE (secondaire certaine)
- CORONARODILATATEUR (secondaire certaine)
- BRONCHODILATATEUR (secondaire certaine)
- HYPERGLYCEMIANT (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
L’action au niveau des différents terrotoires vasculaires varie suivant la prédominance des récepteurs alpha et bêta et suivant la dose.
Hypertension par stimulation directe du myocarde: augmentation de la force contractile ventriculaire et du débit cardiaque, augmentation du rythme cardiaque; augmentation des résistances périphériques par vasoconstriction, et augmentation du retour veineux par constriction veineuse.
Augmentation du travail cardiaque par coronarodilatation et augmentation de la consommation d’oxygène.
Bronchodilatation par action sur les muscles bronchiques. - secondaire
Action métabolique (effet bêta): stimulation de la glycogènolyse et de la lipolyse: augmentation de la glycémie , de la lactacidémie et des acides gras libres; résulte de l’activation de l’adényl cyclase , d’où activation de la phosphorylase et de la triglycéride lipase.
- SYMPATHOMIMETIQUE (principal)
- VASOCONSTRICTEUR (principal)
- BRONCHODILATATEUR (principal)
- MYDRIATIQUE (accessoire)
- ANTALGIQUE (accessoire)
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (principale)
- CHOC (principale)
- BRONCHOSPASME (principale)
- ARRET CARDIAQUE (principale)
Adjuvant.
Posologie de 0,01 à 0,02 mg/kg par voie veineuse :
– Ann Emerg Med 1991;20:22.
Emploi recommandé par l’Amer Heart Ass :
– JAMA 1986;255:2905-2985.
Arrêt cardiaque par fibrillation ventriculaire. Après échec de défibrillation électrique, la vasopressine serait plus efficace que l’épinéphrine (sel d’épinéphrine non précisé, essai randomisé positif) :
– Lancet 1997;349:535-537. - RHUME DES FOINS (principale)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (principale)
- ANESTHESIE LOCALE(ADJUVANT) (secondaire)
- GLAUCOME (secondaire)
- GLAUCOME CHRONIQUE (secondaire)
à angle ouvert
Chronique, secondaire ou congénital.
Le mécanisme serait: une réduction de la presion intra-oculaire par diminution de la secrétion d’humeur aqueuse dûe à une vasoconstriction locale et à un augmentation de l’élimination de l’humeur aqueuse:
– Ann.Rev.Pharmacol.1969,9:85
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
- TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
- PALPITATION (CERTAIN )
- DYSPNEE (CERTAIN )
- ANXIETE (CERTAIN FREQUENT)
- TREMBLEMENT (CERTAIN RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES (CERTAIN TRES RARE)
- GANGRENE DES EXTREMITES (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION LOCALERisque d’évolution vers la gangrène gazeuse en cas de contamination septique.
- MALAISE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN )
- ASTHENIE (CERTAIN )
- GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- INSOMNIE (CERTAIN )
- DEPOT CONJONCTIVAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
INSTILLATION LOCALE REPETEEEn cas d’instillations locales répétées, dépôt de mélanine-like.
- DEPOT CORNEEN (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
USAGE LOCALEn cas d’instillations locales répétées, dépôt de mélanine-like.
- ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
USAGE LOCAL - FIBRILLATION VENTRICULAIRE (CERTAIN )
En cas de dilatation des cavités cardiaques. - GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - ARYTHMIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
HYPERSENSIBILITE
SURDOSAGE - HEMORRAGIE CEREBRALE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
HYPERSENSIBILITE
SURDOSAGE - OEDEME PULMONAIRE (A CONFIRMER )
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGEUn cas à la suite de l’application d’une solution concentrée sur une plaie à l’origine d’une hypertension artérielle et d’une tachycardie :
– Anesthesiology 1999;91:1169-1170. - ACIDOSE LACTIQUE (A CONFIRMER )
La perfusion intraveineuse d’adrénaline chez les sujets en choc septique, serait à l’origine d’une acidose lactique de mauvais pronostic (sel d’adrénaline non précisé) :
– Lancet 1996;348:219-223.
- HYPERTHYROIDIE
- ATHEROME
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- ANESTHESIE GENERALE
- DIABETE SUCRE
- ACCOUCHEMENT
EN CAS D’USAGE EXCESSIF D’ANESTHESIQUE LOCAL CONTENANT DE L’ ADRENALINE .
HEMORRAGIE PAR DIMINUTION DE LA TONICITE UTERINE - SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
- ANESTHESIE PAR LE CYCLOPROPANE
- ANESTHESIE PAR L’HALOTHANE
- ANESTHESIE PAR LE TRICHLORETHYLENE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- ANESTHESIE PAR LE METHOXYFLURANE
Posologie et mode d’administration
N’est commercialisée en France que sous forme d’association:
Dose usuelle :
-par voie sous-cutanée: Quatre cents microgrammes à un milligramme.
– par voie intraveineuse: Cinquante à cent microgrammes.
– par voie sublinguale: Cinq cents
microgrammes.
Mille huit cents microgrammes d’adrénaline bitartrate sont approximativment équivalents à mille microgrammes d’adrénaline base.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
N’est pas résorbé par le tube digestif.
Faible résorption en inhalation, mais possibilité d’effets systémiques.
Répartition
Disparait rapidement de la circulation sanguine après administration parentérale.
Métabolisme
Désaminiation oxydative par la mono-amine oxydase (MAO) et O-méthylation par la catéchol-O-Méthyl transférase (COMT).
Elimination
Voie rénale:
Sous forme de métabolites: acide vanillylmandélique et acide dihydroxymandélique.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ADRENALIN MEDIHALER (ALLEMAGNE)
- ADRENATRATE (USA)
- ASMATANE (USA)
- BUFOPTO MYTRATE (USA)
- EPITRATE (USA)
- IOP (USA)
- LYOPHRIN (SUISSE)
- LYOPHRIN (USA)
- MEDIHALER EPI (USA)
- MUROCOLL (USA)
- PRIMATENE MIST SUSPENSION (USA)