FLUINDIONE

FLUINDIONE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/6/1998
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    2-(p-4-fluorophnyl)-1,3-indanedione

    Ensemble des dénominations


    CAS : 957-56-2
    DCF : FLUINDIONE

    DCIR : FLUINDIONE

    autre dnomination : FLUORINDIONE

    autre dnomination : PHENINDIONE P-FLUORO

    bordereau : 2479

    code exprimentation : LM-123

    dci : fluindione

    rINN : FLUINDIONE

    sel ou driv : ANISINDIONE

    sel ou driv : BROMINDIONE

    sel ou driv : OXAZIDIONE

    sel ou driv : PHENINDIONE

    Classes Chimiques


    1. ANTICOAGULANT (principale certaine)
    2. ANTIVITAMINE K (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antagonisme comptitif de la vitamine K dont l’intensit de l’action dpend :
      – de la quantit de vitamine K prsente, variable selon l’apport alimentaire,
      – du degr d’absorption intestinale du mdicament.
      Anticoagulant par inhibition de la biosynthse hpatique post-ribosomale des facteurs de la coagulation actifs vitamino K dpendants : prothrombine (II), proconvertine (VII), facteur antihmophilique B (IX) et facteur Stuart (X). Il apparat dans le plasma des proteines anormales correspondant aux prcurseurs inactifs, les PIVKA (protein induced by vitamin K antagonists).
    2. secondaire
      Augmentation du facteur VIII en cas d’arrt brutal ou doses insuffisantes, ce qui expliquerait les accidents thrombo-emboliques ( confirmer).

    1. ANTICOAGULANT (principal)
      L’intensit de l’effet dpend de la quantit de vitamine K prsente dans l’organisme, variable selon les apports alimentaires et ne peut donc tre prvue l’avance. Il faudra obligatoirement l’valuer. L’intensit de l’effet anticoagulant d’une mme dose varie beaucoup d’un sujet l’autre, et chez un mme sujet d’un moment l’autre.

    1. PHLEBITE (principale)
    2. EMBOLIE PULMONAIRE (principale)
    3. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (principale)

    1. INTOLERANCE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
    2. ULCERATION DE LA BOUCHE (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit avec la phnindione, mais pas publication avec la fluindione.
    3. NECROSE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Localises aux seins et aux gros orteils, ces manifestations sont exceptionnelles.
    4. HEMORRAGIE DU POST-PARTUM (CERTAIN )
      Le risque d’hmorragie en per- ou post-partum est trs lev.
      Ces hmorragies peuvent se dclencher lors des premires contractions ou mme quelques heures aprs la naissance.
    5. HEMORRAGIE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FRAGILITE CAPILLAIRE DE L’ORGANE QUI SAIGNE
      SURDOSAGE
    6. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN )
    7. GINGIVORRAGIE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    8. ECCHYMOSE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    9. HEMATOME DU GRELE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    10. HEMATURIE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    11. HEMATOME (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INJECTION INTRAMUSCULAIRE D’UNE AUTRE SUBSTANCE
    12. ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Mcanisme immunoallergique, par analogie la phnindione.
    13. STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
      Mcanisme immunoallergique, par analogie la phnindione.
    14. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
      Mcanisme immunoallergique (par analogie avec la phnindione).
    15. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Mcanisme immunoallergique, par analogie la phnindione.
    16. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      Mcanisme immunoallergique (par analogie avec la phnindione).
    17. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Mcanisme immunoallergique, par analogie la phnindione.
    18. MONOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      Mcanisme immunoallergique, par analogie la phnindione.
    19. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Gastroenterol Clin Biol 1990;14:782-789.
    20. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Mcanisme immunoallergique (par analogie avec la phnindione).
    21. HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
      Mcanisme immunoallergique (par analogie la phnindione).
    22. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Mcanisme immunoallergique, par analogie avec la phnindione.
    23. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Mcanisme immunoallergique, par analogie la phnindione.

    1. EMBRYOPATHIE
      Il a t dcrit :
      – chondrodysplasie ponctue,
      – ccit avec atrophie de la deuxime paire cranienne,
      – hypoplasie nasale,
      – retard mental et hydrocphalie,
      sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations la prise d’AVK.
    2. FOETOPATHIE
      Il a t dcrit :
      – chondrodysplasie ponctue,
      – ccit avec atrophie de la deuxime paire cranienne,
      – hypoplasie nasale,
      – retard mental et hydrocphalie,
      sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations la prise d’AVK.
    3. TOXICITE PERINATALE
      Risque hmorragique.

    1. NON

    1. ANTECEDENTS ULCEREUX
    2. INSUFFISANCE RENALE
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    4. HYPERTENSION ARTERIELLE

    1. SYNDROME HEMORRAGIQUE
    2. ARTERIOPATHIE CEREBRALE
    3. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    4. INTERVENTION CHIRURGICALE RECENTE
    5. GROSSESSE
    6. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
    8. HEMOPATHIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TROUBLE DE L’HEMOSTASE
    9. CIRRHOSE DECOMPENSEE
    10. PERICARDITE
    11. ALLAITEMENT
      Mdicament prsent dans le lait, prescrire avec prudence en raison du risque hmorragique.
    12. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    13. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL RECENT
    14. SENESCENCE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale chez l’adulte :
    – En traitement d’emble :
    *Premier jour : quarante milligrammes par jour en une prise.
    *Deuxime et troisime jour : vingt milligrammes par jour en une prise.
    *Dose d’entretien : dix quarante milligrammes
    par jour en fonction du temps de Quick.

    – En relais de l’hparine : vingt-cinq milligrammes le premier jour, puis adapter la posologie 40 heures aprs la premire prise en fonction de l’INR :
    INR<1,2 : trente-cinq milligrammes,
    1,2<1,5 : trente milligrammes,
    1,5<1,8 : vingt-cinq milligrammes,
    1,8<2,2 : vingt milligrammes,
    2,2<3 : quinze milligrammes,
    3<4,5 : dix milligrammes,
    INR>4,5 : cinq milligrammes.

    Les posologies mentionnes ne sont donnes qu’ titre indicatif. Les
    fonctions hpatiques et rnales, ainsi que la concentration plasmatique d’albumine doivent tre normales. Dans le cas contraire, il faut rduire les doses initiales d’attaque. Les doses d’entretien sont dterminer en fonction de l’activit
    prothrombinique la 48me heure.
    L’efficacit thrapeutique value sur le temps de Quick doit indiquer un taux de prothrombine entre 25% et 35%, et sur le thrombotest d’Owren, un taux entre 7% et 13%.
    Ncessit d’informer le patient sur les premiers
    symptmes cliniques d’un ventuel surdosage, d’effectuer les tests de coagulation intervalles rguliers (temps de Quick, INR).
    Sauf urgence, ne jamais interrompre brutalement le traitement.
    Proscrire les injections intramusculaires pendant la dure du
    traitement.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    31
    heure(s)

    – 2 –
    REPARTITION
    lait

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Rsorption rapide, vraisemblablement totale par le tube digestif.
    Dlai d’action:24 heures.
    Dure d’action : 48 72 heures.

    Répartition
    Diffusion tissulaire peu importante, concentrations plasmatiques proportionnellement leves, principalement sous forme lie l’albumine (99%).
    L’espace de diffusion est pratiquement superposable celui de l’albumine.
    Passe la barrire
    foetoplacentaire.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    31 heures.

    Métabolisme
    Transformation hpatique partielle (65 % de la dose administre) par des enzymes inductibles, en mtabolites inactifs.

    Elimination
    *Voie rnale : limination pratiquement totale en 6 jours sous forme inchange (35% de la dose administre) et sous forme de mtabolites (65% de la dose).

    Bibliographie

    – Adv Drug React Bull 1989;137:512-515. (REVUE DES EFFETS SECONDAIRES).

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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