ERYTHROMYCINE

ERYTHROMYCINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/3/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (DIMETHYLAMINO-4 HYDROXY-3 METHYL-6 TETRAHYDROPYRANNYLOXY-2)-6 ETHYL-14 TRIHYDROXY-7,12,13(HYDROXY-5 METHOXY-4 DIMETHYL-4,6 TETRAHYDROPYRANNYLOXY-2)-4 HEXAMETHYL-3,5,7,9,11,13 OXA-1TETRADECANEDIONE-2,10.

    Ensemble des dénominations


    bordereau : 1254

    sel ou driv : ERYTHROMYCINE ETHYLSUCCINATE

    sel ou driv : ERYTHROMYCINE GLUCOHEPTONATE

    sel ou driv : ERYTHROMYCINE LACTOBIONATE

    sel ou driv : ERYTHROMYCINE PROPIONATE

    sel ou driv : ERYTHROMYCINE STEARATE
    sel ou driv : ERYTHROMYCINE ESTOLATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : ERYTHROMYCINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
      Antibiotique de la classe des macrolides;
      Spectre antibactrien:
      * Espces habituellement sensibles (CMI infrieure 0,12 mg/l) :
      Streptocoques, staphylocoques sensibles la mticilline, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, Moraxella, Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydia, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus,Legionella.
      * Espces modrement sensibles :
      Haemophilus influenzae et parainfluenzae, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum.
      * Espces inconstamment sensibles :
      Streptococcus pneumoniae, entrocoques, Campylobacter coli , Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      * Espces rsistantes (CMI suprieure 4 mg/l) :
      Staphylocoques rsistants la mticilline , entrobactries, Pseudomonas, Acinetobacter, Mycoplasma hominis, Nocardia, Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      En France, 30 40% des pneumocoques sont rsistants l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilit diminue la pnicilline.
    3. ANTIINFLAMMATOIRE (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibition de la synthse protique par fixation sur la fraction 50S du ribosome bactrien.
      Action bastriostatique.
      Bactriopause.
      Rsistance extra-chromosomique transfrable par plasmide R chez les streptocoques D et les staphylocoques.
      Chez les staphylocoques, 2 caractres de rsistance ont t retrouvs: L’un, inductible, ne concerne que l’rythromycine, l’autre, constitutif, concerne tous les macrolides et les antibiotiques apparents: lincosanides et synergistines.
      Rsistance croise partielle avec la spiramycine, les lincosanides et les synergistines.
    2. secondaire
      Possderait une activit antiinflammatoire:
      – J Am Acad Dermatol 1982;7:504.
      Action stimulante sur la motricit gastrique, probablement de un effet antagoniste sur le recepteur la motiline de l’antre.
      Augmente ou diminue les fonctions du systme immun non spcifiques (phagocytes, complment).
      Augmente la fonction des B et T lymphocytes.
      Diminue la production des PGE2:
      – Drugs 1993;45:319-328.

    1. ANTIBIOTIQUE
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN

    1. INFECTION ORL (principale)
      A germes sensibles (cf proprits pharmacologiques).
    2. ANGINE (principale)
      En alternative au traitement de rfrence, lorsque celui-ci ne peut tre utilis.
    3. ANGINE DE VINCENT (principale)
    4. SINUSITE (principale)
      Sinusite aige, lorsque le traitement par une bta lactamine est impossible.
    5. OTITE (principale)
    6. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
    7. PNEUMONIE BACTERIENNE (principale)
      Pneumopathies aiges communautaires, sauf en prsence de signes de gravit ou chez des sujets fragiliss ou en cas de suspicion d’tiologie pneumococcique.
    8. MALADIE DES LEGIONNAIRES (principale)
    9. PNEUMONIE ATYPIQUE (principale)
      A mycoplasmes ou chlamydiae, ou en cas de suspicion de toute autre pneumopathie atypique, quel que soit le terrain dans ce cas.
    10. INFECTION DENTAIRE (principale)
    11. INFECTION CUTANEOMUQUEUSE (principale)
      Furoncles, anthrax, impetigo, pyodermite, lymphangite, surinfection de plaie.
    12. IMPETIGO (principale)
    13. FURONCLE (principale)
    14. ERYSIPELE (principale)
    15. ERYTHRASMA (principale)
    16. PITYRIASIS ROSE (secondaire)
      Disparition complte des lsions chez les 33 malades traits pendant 2 semaines :
      – J Am Acad Dermatol 2000;42:241-244.
    17. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU (principale)
      Traitement du RAA et prvention des rechutes, en cas d’allergie la pnicilline.
    18. SCARLATINE (principale)
      En cas d’allergie la pnicilline.
    19. ENDOCARDITE BACTERIENNE(PREVENTION) (principale)
      Prvention de l’endocardite bactrienne en cas de soins dentaires chez les patients atteints d’une valvulopathie et allergiques la pnicilline.
    20. GANGRENE GAZEUSE (principale)
      En cas d’allergie la pnicilline.
    21. ACTINOMYCOSE (principale)
      En cas d’allergie la pnicilline.
    22. DIPHTERIE (principale)
      Traitement des sujets atteints en association la srothrapie et prvention de l’infection chez les sujets exposs.
    23. SYPHILIS (principale)
      En cas d’allergie la pnicilline.
    24. URETRITE (principale)
      Non gonococcique : Chlamydia, Ureaplasma urealyticum ,ou non attribuable un germe spcifique.
    25. INFECTION GENITALE (principale)
      A Chlamydia, Ureaplasma.
    26. LISTERIOSE (principale)
      Formes localises.
    27. INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES (secondaire)
      En association, si le germe y est sensible.
    28. ENDOCARDITE A STREPTOCOQUES (secondaire)
      En association.
      Traitement de relais des endocardites streptocoques en cas d’allergie la pnicilline.
    29. PROSTATITE (secondaire)
      A staphylocoques et streptocoques.
    30. GASTROPARESIE DIABETIQUE (secondaire)
      Acclre le remplissage gastrique en augmentant l’amplitude des contractions antrales et en amliorant la coordination antroduodnale:
      – N Engl J Med 1990;322:1028-1031.
      – Ann Intern Med 1991;114:912.

    1. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilit.
    2. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Maculopapuleuse, prurigineuse ou non, par hypersensibilit.
    3. COLORATION DES DENTS (A CONFIRMER )
      – Prescrire 2000;20:37-38
    4. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    5. IRRITATION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Lors d’applications locales, avec scheresse cutane, desquamation et sensation de brulure.
    6. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
      Parfois isol.
    7. DERMATITE DE CONTACT (CERTAIN TRES RARE)
      Lors de l’application de pommade base d’rythromycine.
      Un cas :
      – Contact Dermatitis 1994;30:43-44.
    8. ANOREXIE (CERTAIN RARE)
    9. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    10. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    11. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    12. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    13. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    14. STENOSE DU PYLORE (A CONFIRMER )
      Stnose hypertrophique du pylore chez des nouveaux-ns traits en prophylaxie de la coqueluche (7 cas dcrits). Etude rtrospective suggrant un lien entre l’administration orale d’rythromycine et la survenue de la stnose :
      – Lancet 1999;354:2101-2105.
      14 cas cits chez le nourrisson :
      – Rev Prescr 2000;20:755.
    15. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilit, parfois associ de la fivre et une ruption cutane.
    16. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      A posologie leve, exceptionnelle et transitoire.
    17. SURDITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Surdit de perception bilatrale prdominant sur les frquences leves et apparaissant aprs quelques jours de traitement. Atteinte cochlaire sans atteinte vestibulaire. Rgression rapide l’arrt du traitement ou la diminution des doses :
      – Presse Med 1979;8:2283-2284.
      – Aust Adv Drug React Bull 1984; fvrier.
      – Antimicrob Agents Chemother 1989;33:791-796.
      Deux cas d’hypoacousie sur 24 sujets au cours d’un traitement pour pneumonie la dose de 4 g/j :
      – Am J Med 1992;92:61-68.
      Autre publication :
      – Prescrire 1993;13:202.

    18. ACOUPHENE (CERTAIN )
      3 cas sur 24 sujets (sel d’erytrhromycine non prcis) :
      – Am J Med 1992;92:61-68.
    19. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      De type variable : fivre ruption cutane, osinophilie, oedme de Quincke.
    20. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    21. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas aprs une prise orale de 3 grammes (sel d’rythromycine non prcis), avec des douleurs apparaissant 40 minutes aprs la prise, 3 autres cas auraient dj t rapports :
      – J Toxicol Clin Toxicol 1996;34:93-95.
      Autre rfrence :
      – Am J Med 1989;87:701.
    22. ERYTHEME PIGMENTE FIXE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport :
      – Dermatologica 1976;152:177.
    23. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport lors de l’utilisation par voie intraveineuse, sept cas publis lors de l’utilisation per os :
      – Presse Med 1985;14:1199.
    24. LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas raport de leucopnie transitoire :
      – J Pediatr 1970;76:438.
    25. AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
      Un cas sous rythromycine, rversible l’arrt du traitement :
      – DICP Ann Pharmacother 1991;25:1136.
    26. PURPURA RHUMATOIDE (A CONFIRMER )
      Un cas raaport, compliqu d’hemorragie digestive et de glomrulonphrite, rgression complte en huit mois :
      – South Med J 1972;65:917.
    27. BLOC NEUROMUSCULAIRE (A CONFIRMER )
      Observ lors d’tudes lectromyographiques, rgressif l’arrt du traitement, porrait poser des problmes chez les myasthniques :
      – Confin. Neurol 1971;33:41-45.
    28. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
      Deux cas rapports :
      – Br Med J 1983;286:938-939.
    29. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
      Deux cas rapports :
      – Br Med J 1983;286:938-939.
      Un cas, sel d’rythromycine non prcis :
      – Nephron 1994;67:244.
    30. HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un sujet ayant galement prsent une hpatite aprs avoir reu l’association amoxixilline-acide clavulanique (sel d’rythromycine non prcis) :
      – J Hepatol 1994;21:911-912.
      Un cas dcrit avec accs pseudoangiocholitique, plusieurs autres cas rapports (sel d’rythromycine non prcis) :
      – Presse Med 1995;24:1663.
    31. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
      Un cas, seize heures aprs le dbut du traitement et se localisant principalement au niveau de la cavit buccale :
      – N Z Med J 1995;108:13.
      Un cas dcrit :
      – Am J Health-Syst Pharm 1995;52:1805-1807.
      Autre rfrence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
      Un cas rgressif l’arrt (sel d’rythromycine non prcis) :
      – Ann Pharmacother 1999;33:1369.
    32. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
      Rfrence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    33. ARYTHMIE VENTRICULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Certaines tudes suggrent une prdominance fminine des troubles du rythme cardiaques aprs erythromycine intraveineuse:
      – JAMA 1998;280:1774-1776.

    1. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Les tudes effectues chez l’animal ont mis en vidence un effet tratogne sur une seule espce; aucun effet foetotoxique n’a t observ.
    2. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
      Un nombre lev de grossesses ont t exposes l’erythromycine, le produit bnficiant d’un recul important, il peut, en cas de ncessit, tre administr la femme enceinte.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Diminuer les doses en raison du risque d’atteinte cochlaire.
      – Prescrire 1993;13:202.
    2. SUJET AGE
      Surveiller l’acuit auditive, surtout en cas d’administration intraveineuse.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Risque d’accumulation.
    4. ALLONGEMENT DE L’ESPACE QT
      Utiliser la voie intraveineuse avec la plus grande prudence en cas d’allongement de QT ou lors de l’association avec des produits connus comme allongeant QT :
      – Curr Probl Pharmacovig 1996;22:1.

    1. HYPERSENSIBILITE
      A l’rythromycine.
    2. NOURRISSON DE MOINS DE 3 MOIS
      L’administration intraveineuse doit rester exceptionnelle.
    3. ALLAITEMENT
      Allaitement dconseill pendant la dure du traitement: risque de diarrhe et d’irritabilit du nourrisson.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    – 2 – ORALE

    – 3 – RECTALE

    – 4 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Un trois grammes par jour, en plusieurs prises, immdiatement avant les repas.
    Dose maximale: quatre grammes par jour en 4 prises.
    – chez l’enfant, le nourrisson et le nouveau-n:
    Trente cinquante
    milligrammes par kilo et par jour, en plusieurs prises, immdiatement avant les repas.
    Dose maximale: cent milligrammes par kilo et par jour, en 4 prises.

    Prvention de l’endocardite bactrienne lors de soins dentaires:
    – chez l’adulte:
    Un gramme une
    heure et demi deux heures avant les soins, puis cinq cents milligrammes toutes les 6 heures pendant 2 jours.
    – chez l’enfant:
    Vingt milligrammes par kilo une heure et demi deux heures avant les sins dentaires, puis dix milligrammes par kilo toutes
    les 6 heures pendant 2 jours.

    Dose usuelle en prophylaxie du RAA:
    Variable, environ vingt milligrammes par kilo et par jour.

    Dose usuelle par voie rectale:
    Dix milligrammes par kilo et par jour.

    Dose usuelle par voie intraveineuse:
    – Deux grammes
    par 24 heures, pouvant aller jusqu’ quatre grammes par 24 heures dans les infections svres.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    40
    à 60
    %
    lien protines plasmatiques

    – 2 –
    REPARTITION
    lait

    – 3 –
    DEMI VIE
    1.40
    à 2
    heure(s)

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 5 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Absorption digestive incomplte de l’ordre de 60%, grande variabilit d’un sujet l’autre.
    Diminution trs nette de l’absorption par la prise d’aliments.

    Répartition
    Liaison aux protines sriques : 40 60%.
    Bonne diffusion tissulaire et dans les sreuses l’exception des mninges.
    Importante concentration biliaire (cycle entrohpatique :20 30 fois le taux srique).
    Franchit la barrire placentaire. Passage
    faible, la concentration plasmatique chez le foetus ne dpassant pas 3 4% de celle de la mre recevant le mdicament :
    – J Obstet Gynecol 2000;107:770-775.
    Passe dans le lait : rapport lait/plasma=0,7.
    Pic du taux srique vers 2 heures, compris entre
    1 et 1,5 microgrammes par ml aprs prise de 500 mg.

    Demi-Vie
    Comprise entre 1,4 et 2 heures; elle ne serait pas modifie en cas d’insuffisance rnale :
    – Int J Clin Pharmacol Ther Toxicol 1986;24,9: 460-464.

    Elimination
    *Voie biliaire : forte limination biliaire sous forme active; concentration fcale leve.
    *Voie rnale : 5% sont limins sous forme active dans l’urine par filtration glomrulaire (clearance: 20 30 ml/mn).
    Non dialysable.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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