LINCOMYCINE CHLORHYDRATE

LINCOMYCINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/7/1999
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (TRANS-METHYL-1 PROPYL-4 L-PYRROLIDINECARBOXAMIDO-2)-6 DIDESOXY- 6,8 THIO-1 D-ERYTRO-D-GALACTO-OCTAPYRANNOSIDE DE METHYLECHLORHYDRATE

    Ensemble des dénominations

    BAN : LINCOMYCIN HYDROCHLORIDE

    CAS : 859-18-7 (anhydre)

    CAS : 7179-49-9 (monohydrat)

    bordereau : 1341

    code exprimentation : NSC-70731

    rINN : LINCOMYCIN HYDROCHLORIDE

    sel ou driv : CLINDAMYCINE CHLORHYDRATE

    sel ou driv : CLINDAMYCINE PHOSPHATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : LINCOMYCINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Activit bactriostatique.
      Bactriopause.
      Inhibition de la synthse protique par fixation sur les sous-onits 50 S des ribosomes bactriens.
      Rsistance chromosomique des staphylocoques.
      Rsistance croise totale avec la clindamycine, sauf pour les gonocoques, hmophilus et les bactroides.
      Rsistance croise partielle avec les macrolides vis–vis des staphylocoques.

    1. ANTIBIOTIQUE
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN

    1. INFECTION OSSEUSE (principale)
      En particulier, ostomylite aige ou chronique staphylocoques
    2. INFECTION A ANAEROBIES (secondaire)
      En particulier bacterodes fragilis.
    3. SEPTICEMIE A ANAEROBIES (secondaire)
      Notamment bactrodes.
    4. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (secondaire)
      A anarobies ou staphylocoques.
    5. PLEURESIE PURULENTE (principale)
      Notamment anarobies ou staphylocoques
    6. INFECTION GENITALE (secondaire)
      Infection du haut appareil anarobies.
    7. INFECTION CUTANEOMUQUEUSE (secondaire)
      Infection svre de la peau ou des tissus mous anarobies ou staphylocoques.
    8. INFECTION ABDOMINALE POST-CHIRURGICALE (secondaire)
      Infection abdominale post-chirurgicale, pritonite, abcs intra-abdominal anarobies.
    9. INFECTION STOMATOLOGIQUE (secondaire)
      A anarobies.
    10. INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (principale)

    1. GOUT METALLIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    2. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN TRES RARE)
      Avec possibilit d’abcs aseptique, elle peut tre diminue en pratiquant une injection intramusculaire profonde.
    3. BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE RAPIDE
    4. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE RAPIDE

      Ne doit jamais tre administr par voie intraveineuse directe.

    5. ARRET CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE RAPIDE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Ne doit jamais tre administr en intraveineux direct.

    6. THROMBOPHLEBITE LOCALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Surtout en cas d’administration par cathter demeure.

    7. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilit.
    8. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
    9. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
    10. ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
    11. PRURIT (CERTAIN RARE)
    12. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    13. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    14. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    15. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
      Parfois dans le cadre d’une colite pseudomembraneuse.
    16. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Sa frquence est estime de 10 15 %, son intensit est variable de modre grave, elle peut tre le signe d’une colite pseudomembraneuse.
      Toute diarrhe svre impose l’arrt immdiat du traitement.
    17. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN RARE)
      Peut se voir aprs un traitement oral, parentral ou mme local.
      Elle apparait le plus souvent en quelques jours deux semaines aprs le dbut du traitement mais peut parfois commencer deux trois semaines aprs l’arrt du traitement.
      Elle se manifeste par des douleurs abdominales, une diarrhe svre, persistante, parfois mucosanglante, de la fivre et une hyperleucocytose.
      Elle peut tre fatale, impose l’arrt de la lincomycine et un traitement par vancomycine (1 2 grammes par 24 heures, per os, chez l’adulte, pendant 10 jours).
      Il ne faut pas administrer d’antidiarrhques.
      Elle est secondaire la production d’une toxine par Clostridium difficile :
      – Am J Gastroenterol 1984,79:878-883.
    18. COLITE AIGUE (CERTAIN RARE)
      Impose l’arrt du traitement.
    19. OESOPHAGITE (CERTAIN TRES RARE)
    20. EOSINOPHILIE (CERTAIN FREQUENT)
    21. LEUCOCYTOSE (CERTAIN RARE)
      Dans le cadre d’une colite pseudomembraneuse.
    22. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Rversible l’arrt du traitement.
    23. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Rversible l’arrt du traitement.
    24. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    25. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    26. ACOUPHENE (CERTAIN TRES RARE)
    27. STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
    28. GLOSSITE (CERTAIN TRES RARE)
    29. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      Elles sont de type variable et se manifestent par des ruptions cutanes, urticaire, oedme de quincke, maladie srique, choc anaphylactique.
    30. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    31. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    32. PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
      Deux cas rapports.
    33. AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
      Imputabilit douteuse.
    34. APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
      Iimputabilit douteuse.
    35. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Imputablit douteuse.
    36. PURPURA THROMBOPENIQUE (A CONFIRMER )
    37. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Exceptionnelle.
    38. LIPIDEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Un cas rapport d’hyoperlipmie, d’hypertriglycridmie et d’intolrance au glucose lors d’un traitement par 6 grammes par jour par voie intraveineuse, manifestations rversibles l’arrt du traitement :
      – Curr Ther Res Clin Exp 1969;11:478.

    1. GROSSESSE
      PAS D’ACCIDENT RAPPORTE.
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      SURVEILLER LES TAUX SERIQUES ET ADAPTER LA POSOLOGIE.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      SURVEILLER LES TAUX SERIQUES ET ADAPTER LA POSOLOGIE.
    4. ANTECEDENTS ALLERGIQUES

    1. HYPERSENSIBILITE
      A la clindamycine ou la lincomycine.
    2. NOURRISSON DE MOINS DE 1 MOIS
    3. ALLAITEMENT
      En raison du risque de diarrhe et d’accident d’hypersensibilit chez le nouveau-n.
    4. COLITE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Un gramme et demi deux grammes par 24 heures, selon la gravit de l’infection, en 3 4 prises.
    – chez l’enfant de plus de 30 jours:
    Trente soixante milligrammes par kilo et par jour, selon la gravit de
    l’infection, en 3 4 prises.
    Ne rien ingrer sauf de l’eau 1 2 heures aprs la prise pour amliorer la rsorption.

    Dose usuelle par voie intramusculaire:
    – chez l’adulte:
    Six cents mille huit cents milligrammes par jour selon la gravit de
    l’infection, en 1 3 administrations.
    – chez l’enfant de plus de 30 jours:
    Dix vingt milligrammes par kilo et par jour en 1 2 administrations
    Les injections doivent se faire en intramusculaire profonde.

    Dose usuelle par voie intraveineuse:
    – chez
    l’adulte: 1,2 1,8 grammes par jour en 2 3 perfusions.
    – chez l’enfant de plus de 30 jours: dix vingt milligrammes par kilo par jour en 2 3 perfusions.
    Les doses peuvent tre augmentes en cas d’infection svre.
    Ne jamais injecter le produit en
    intraveineux direct.
    Le produit doit tre administr en perfusion lente dans du solut isotonique de chlorure de sodium ou de glucose 5% en ne dpassant pas un gramme pour 100 ml, avec un dbit maximal de 100 ml par heure.

    Surveillance de la
    numration formule sanguine, des fonctions hpatiques et rnales en cas de traitement prolong.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    4.50
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fcale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 5 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Voie orale:
    Absorption de l’ordre de 30%, encore diminue par la prise d’aliments.
    Voie IM
    Voie IV.

    Répartition
    Liaison aux protines sriques voisine de 20%.
    Excellente diffusion tissulaire (os en particulier) et sreuses l’exceptiion du LCR.
    Passe dans le lait; lait/plasma entre 0,5 et 1.
    Aprs administration orale, pic du taux srique vers 4 h, atteignant 3
    4 microgrammes par ml.
    Voie IM: pic du taux srique 1 h, voisin de 5 microgrammes par ml en moyenne aprs injection de 600 mg.
    Voie IV: taux srique entre 5 et 20 microgrammes par ml.

    Demi-Vie
    4,5 h.

    Elimination
    Voie biliaire :
    Cycle entro-hpatique.
    Voie fcale:
    10 50%.
    Voie rnale:
    2 5% sont limins sous forme active dans les urines aprs administration orale; 25 50% aprs administration IM ou IV.
    Non dialysable.

    Bibliographie

    – J Clin Pharmacol 1986;26:87-90.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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