DELAVIRDINE MESILATE
DELAVIRDINE MESILATE
Introduction dans BIAM : 17/10/1997
Dernière mise à jour : 2/5/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
1-[3-[(1-méthyléthyl)amino]pyridin-2-yl]-4-[[5-[(méthylsulfonyl)amino]-1H-indol-2-yl]carbonyl]pipérazineEnsemble des dénominations
CAS : 147221-93-0
DCIMr : MESILATE DE DELAVIRDINE
USAN : DELAVIRDINE MESYLATE
autre dénomination : MESILATE DE DELAVIRDINE
autre dénomination : METHANESULFONATE DE DELAVIRDINE
bordereau : 3076
code expérimentation : U-90152S
dcim : mésilate de délavirdine
rINNM : DELAVIRDINE MESILATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : DELAVIRDINE
- ANTIVIRAL (principale certaine)
- ANTIRETROVIRAL (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)
- INHIBITEUR NON NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)
- INHIBITEUR DU CYP 3A4 (principale certaine)
– Clin Pharmacokinet 201;40:207-226
Mécanismes d’action
- principal
Inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse. En se fixant sélectivement et de manière non compétitive sur un site d’action différent de celui des inhibiteurs nucléosidiques, bloque la réplication de l’HIV1.
Sans effet sur la transcriptase inverse de l’HIV2.
Son activité inhibitrice vis à vis du CYP3A est à l’origine de nombreuses interactions médicamenteuses.
- ANTIVIRAL (principal)
- INFECTION A VIH (principale)
Actif sur le VIH1, en association avec d’autres antiviraux.
Etude muticentrique de 159 malades :
– AIDS 2000;14:1553-1561. - SIDA (principale)
Actif contre le sida dû au VIH1, en association avec d’autres antiviraux.
- RASH (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
- INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat (communication interventriculaire).
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- GROSSESSE
Tératogène chez le rat. - ALLAITEMENT
Information manquante.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
– Adulte : douze cents milligrammes en 3 prises associées à d’autres antirétroviraux.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
98
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
2
à 11
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
50
%
voie rénale
– 4 –
ELIMINATION
44
%
voie fécaleAbsorption
Pic plasmatique 1 heure après une prise orale.
La prise d’aliments réduit le pic plasmatique mais pas la biodisponibilité.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques : 98%.
Rapport LCR/plasma voisin de 0,4%.
Demi-Vie
La demi-vie d’élimination se situe entre 2 et 11 heures.
Métabolisme
Fortement métabolisée par le CYP3A.
Elimination
*Voie rénale : 50% de la dose sont éliminés dans les urines. 5% de la dose le sont sous forme inchangée.
*Voie fécale : 44% de la dose sont éliminés dans les fèces.
Bibliographie
– Clin Ther 1998;20:2-25.
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