CEFTRIAXONE

CEFTRIAXONE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 31/1/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Ensemble des dénominations

    BAN : CEFTRIAXONE

    CAS : 73384-59-5

    DCF : CEFTRIAXONE

    DCIR : CEFTRIAXONE

    bordereau : 2735

    code exprimentation : Ro-13-9904

    dci : ceftriaxone

    rINN : CEFTRIAXONE

    Classes Chimiques

    Regime : liste I

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      La Ceftriaxone est une cphalosporine semi-synthtique trs large spectre d’action et rsistante aux bta-lactamases.
      Spectre antibactrien dtermin par la commission d’AMM:
      *Espces habituellement sensibles:
      Escherichia coli, Salmonella, Shigella, Proteus mirabilis,
      Proteus vulgaris, Providencia,
      Citrobacter diversus, Klebsiella oxytoca, Morganella morganii, Streptocoques,
      Streptococcus pneumoniae pnicilline-sensibles, Staphylocoques mticilline-sensibles.
      Haemophilus influenzae, Neisseria, Moraxella catarrhalis,
      Peptostreptococcus, Clostridium perfringens, Borrelia burgdoferi.
      .
      2 / Espces rsistantes :
      Entrocoques, Listeria, Staphylocoques mticilline-rsistants,
      Pseudomonas aeruginosa, P cepacia, X. maltophilia, A. baumanii,
      Clostridium difficile, Bactries anarobies Gram ngatif.

      3 / Espces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de rsistance acquise est variable. La sensibilit est donc imprvisible en l’absence d’antibiogramme.
      Enterobacter, Citrobacter freundii, Serratia, Yersinia, Klebsiella pneumoniae, Streptococcus pneumoniae de sensibilit diminue ou rsistant la pnicilline.
      NB : certaines espces bactriennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En france, 10 30 % des pneumocoques sont de sensibilit diminue la pnicilline (CMI > 0.12 mcg/ml). Cette diminution de l’activit intresse toutes les bta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment tre prise en compte pour le traitement des mningites en raison de leur gravit et des otites aigus moyennes o l’incidence des souches de sensibilit diminue peut dpasser 20 %.

    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Cphalosporine bactricide trs large spectre, prsentant une rsistance vis–vis de diverses bta lactamases.
      Agit par fixation sur les penicillin binding proteins (PBP).
      Se caractrise par sa demi-vie longue.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
      En particulier entrobactries rsistantes aux cphalosporines de 1re et 2me gnration.
    2. OTITE AIGUE (principale)
      Otite moyenne aige, notamment pneumocoque rsistant:
      – Presse Med 1997;26:1827-1834.
      3Jours d’injections intramusculaires sont efficaces chez les enfants n’ayant pas rpondu aux autres traitements:
      – Pediatr Infect Dis J 1998;17:1126-1131.
    3. MENINGITE A HAEMOPHILUS INFLUENZAE ( confirmer)
      De type f.
      Un cas trait avec succs par injections IM:
      – Ann Pharmacother 2001;35:36-40
    4. MALADIE DE LYME (principale)
      La ceftriaxone par voie parentrale et la doxycycline par voie orale ont une efficacit comparable (essai randomis) :
      – N Engl J Med 1997;337:289-294.
    5. GONOCOCCIE (principale)
      Uretrite, cervicite, gonococcie recale, pharynge :
      – Med Letter (France) 1988;10:13-18.
      Utilisation par voie IM :
      – N Engl J Med 1991;325:1337-1341.
    6. CHANCRE MOU (principale)
      – Med Letter (France) 1986;8:33-40.
    7. CONJONCTIVITE NEONATALE (secondaire)
      Conjonctivite gonocoque. Dose unique :
      – N Engl J Med 1986;315:1382-1385.
    8. SCLEROSE LATERALE AMYOTROPHIQUE ( confirmer)
      Un cas d’amlioration sous ceftriaxone (et un autre dans la littrature) :
      – Lancet 1992;339:1417.
    9. SYPHILIS NEUROLOGIQUE ( confirmer)
      Au cours des infections VIH :
      – Am J Med 1992;93:481-488.
    10. PERITONITE SPONTANEE DU CIRRHOTIQUE(PREVENTION) ( confirmer)
      Etude chez 62 malades:
      – Hepatogastroenterology 1997;44:1276-1280.
    11. GASTROSTOMIE PERCUTANEE(ADJUVANT) ( confirmer)
      Sous endoscopie gastrique .L’administration de 1 g de ceftriaxone avant l’examen rduit significativement l’incidence des infections locales ou gnrales (essai randomis) :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:3220-3224.

    1. INFLAMMATION AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAMUSCULAIRE

      Induration sensible au point d’injection.

    2. THROMBOPHLEBITE LOCALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    3. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      A type de raction cutane ou de fivre, plus rarement maladie srique ou bronchospasme.
    4. MALADIE SERIQUE (CERTAIN RARE)
    5. BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
      Raction d’hypersensibilit.
    6. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
      Raction d’hypersensibilit.
    7. HYPERHIDROSE (CERTAIN TRES RARE)
    8. BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
    9. TACHYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
    10. EFFET ANTABUSE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas rapport lors des essais, avec rintroduction positive.
    11. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Eruption maculopapuleuse par hypersensibilit.
    12. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
    13. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
      Rfrence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    14. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
      Rfrence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    15. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    16. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    17. CYLINDRURIE (CERTAIN TRES RARE)
    18. LITHIASE URINAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas rapport, chez un enfant de six ans, deux cas rapports :
      – Presse Med 1995;24:915.
    19. DYSGUEUSIE (CERTAIN TRES RARE)
    20. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    21. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    22. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT

      Survient chez un tiers des enfants traits aux doses habituelles :
      – J Clin Pharm Ther 1989;14:305-307.

    23. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
    24. CANDIDOSE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
    25. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Modre et transitoire.
    26. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Modre et transitoire.
    27. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    28. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
      Rversible l’arrt du traitement.
    29. LITHIASE BILIAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      – Lancet 1989;1:165.
      Prcipit d’un complexe calcium-ceftriaxone :
      – Gastroenterology 1991;100:1665-1670.
      Formation de calculs renfermant 80% de ceftriaxone :
      – Ann Intern Med 1991;115:712-714.
      Autres publications :
      – Prescrire 1991;11:479.
    30. EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
    31. LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
    32. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas :
      – Am J Med 1989;87:591.
      – Am J Med 1990;88:701.
    33. LYMPHOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    34. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
    35. THROMBOCYTOSE (CERTAIN RARE)
    36. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas dcrit :
      – DICP Ann Pharmacother 1991;25:135-136.
    37. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DENUTRITION
      INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      SUJET AGE
    38. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    39. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    40. ANEMIE HEMOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas fatal :
      – Transfusion 1991;31:176-179.
      Un cas fatal chez un enfant de deux ans atteint de drpanocytose :
      – Blood 1994;84:Suppl1:183A.
      Un cas fatal chez un enfant de 8 ans, malade du SIDA :
      – Pediatr Infect Dis J 1995;14:1116-1117.
      Un cas dhmolyse aigu, chez un enfant prsentant un syndrome hyperosinophilique :
      – J Pediatr 1996;128:163.
    41. HEMATURIE (A CONFIRMER )
    42. EPISTAXIS (A CONFIRMER )
    43. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      – Ann Pharmacol 1993;27:36-37.
    44. HOQUET (A CONFIRMER )
      Un cas de hoquet rfractaire, chez un enfant :
      – N Engl J Med 1994;331:1532.
    45. HEMOLYSE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un enfant prsentant une drpanocytose :
      – Pediatr Infect Dis J 2000;19:83-85.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etudes ffectues chez le rat, la souris et le singe.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. GROSSESSE
    2. ALLAITEMENT
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    4. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    5. ALLERGIE AUX BETALACTAMINES

    1. SENSIBILISATION ANTERIEURE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie et mode d’administration

    Contient 3,6 meq de sodium par gramme.
    Dose usuelle par voie intramusculaire, intraveineuse lente ou en perfusion:
    – chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans:
    Un deux grammes une fois par jour.
    Dans les gonococcies aiges:
    Injection intramusculaire
    unique de deux cent cinquante milligrammes:
    – Med Letter (France) 1990;12:23-30.
    – chez l’enfant de moins de 12 ans:
    Cinquante milligrammes par kilo et par jour en une seule injection.
    – chez le nouveau-n et le nourrisson:
    Cinquante milligrammes par
    kilo et par jour en une seule injection, pouvant tre augmente jusqu’ cent milligrammes par kilo et par jour lors du traitement d’attaque des mningites.
    – chez l’insuffisant rnal:
    Il n’est pas ncessaire de rduire ou d’espacer les doses en cas
    d’insuffisance rnale.
    S’il existe une insuffisance hpatique associe, il est ncessaire de pratiquer des contrles de la concentration plasmatique de ceftriaxone pour en adapter la posologie.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    7
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fcale

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Rsorption complte aprs injection IM: le pic plasmatique est observ 2 3 heures aprs l’injection.

    Répartition
    Franchit la barrire hmatoencphalique en cas d’inflammation des mninges; obtention de taux bactriologiquement actifs dans le LCR.
    – Clin Pharm Ther 1983;2:558.
    – J Antimicrob Chemother 1990;26:81-86.
    Liaison aux protines plasmatiques :95%, dcroit
    concentrations leves.
    Forte concentration au niveau de l’utrus, des os, du liquide pleural et du liquide pritonal.
    Franchit la barrire placentaire.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    7 heures.
    5,8 8,7 heures:
    – Am J Med 1984;77,4C:17.
    4 heures chez l’enfant.
    La demi-vie n’est que peu allonge en cas d’insuffisance rnale, mme svre: ne ncessiterait pas d’adapter la posologie:
    – Clin Pharm 1985;4:177-181.

    Métabolisme
    Non mtabolis, l’exception de la fraction secrte par la bile qui est en partie dgrade dans l’intestin.

    Elimination
    Voie rnale:
    Elimin par filtration glomrulaire, ne subit que peu ou pas de secrtion tubulaire.
    30 65% de la dose administre est limin par les urines en 24 heures.sous forme inchange.
    Voie fcale:
    Aprs secrtion biliaire, environ 40% de la dose
    administre est limine par les fcs, en partie sous forme inactive.

    Bibliographie

    – Drugs 1988;35:604-645.
    – Am J Med Sci 1988;296: 221. (REVUE GENERALE)
    – Clin Pharmacokinet 1989;17:223-235. (PHARMACOCINETIQUE)
    – Am J Med 1990;88:Suppl4A:38-44. (EFFETS SECONDAIRES DES CEPHALOSPORINES DE TROISIEME GENERATION)
    – Drugs 1995;50:423-439.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts