CHLORAMPHENICOL HEMISUCCINATE SODIQUE
CHLORAMPHENICOL HEMISUCCINATE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/4/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
D(-)-THREO DICHLORO-2,2 N-HYDROXY-2 HYDROXYMETHYL-1(NITRO-4 PHENYL)-2 ETHYL ACETAMIDE HYDROGENOSUCCINATE DE SODIUMEnsemble des dénominations
autre dénomination : HEMISUCCINATE DE CHLORAMPHENICOL
bordereau : 1242
liste OMS : liste 1
sel ou dérivé : CHLORAMPHENICOL
sel ou dérivé : CHLORAMPHENICOL PALMITATE
sel ou dérivé : CHLORAMPHENICOL STEARATE
sel ou dérivé : THIAMPHENICOLClasses Chimiques
Molécule(s) de base : CHLORAMPHENICOL
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:
*Espèces habituellement sensibles:
Streptocoques (groupes A et B), Streptococcus pneumoniae (pneumocoque), Neisseria gonorrheae (gonocoque), Neisseria meningitis (méningocoque), Bacillus subtilis, corynebacterium, erysipelothrix, listeria; salmonella, shigella, brucella, pasteurella, haemophilus, campylobacter, vibrio; anaérobies (bacteroïdes, clostridium,fusobacterium, aeromonas), rickettsies, mycoplasma, chlamydiae.
*Espèces inconstamment sensibles:
Staphylocoques, entérocoques, colibacilles, klebsiella, proteus.
*Espèces résistantes:
Serratia, marcesceus, providencia, acinetobacter, pseudomonas. - ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action bactériostatique.
Inhibition de la synthèse protéique par fixation sur les sous-unités 50 S des ribosomes bactériens.
Bloque la croissance du peptide sur le ribosome.
Résistance extra-chromosomique par plasmide R chez les entérobactéries, les bacilles Gram-, les pneumocoques.
Inactivation par les acétyl-transférases.
Pourcentage de souches sensibles dans chaque espèce très variable.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- SEPTICEMIE A GERMES RESISTANTS AUX AUTRES ANTIBIOTIQUES (principale)
- MENINGITE A GERMES RESISTANTS AUX AUTRES ANTIBIOTIQUES (principale)
- INFECTION OSSEUSE A GERMES RESIST. AUX AUTRES ANTIBIOTIQUES (principale)
- INFECTION INTESTINALE A GERMES RESISTANTS AUX AUTRES ANTIBIO (principale)
- INFECTION GENITALE A GERMES RESIST. AUX AUTRES ANTIBIOTIQUES (principale)
- INFECTION PERITONEALE A GERMES RESISTANTS AUX AUTRES ANTIBIO (principale)
- INFECTION VASCULAIRE A GERMES RESISTANTS AUX AUTRES ANTIBIO (principale)
- INFECTION CUTANEE A GERMES RESIST. AUX AUTRES ANTIBIOTIQUES (principale)
- INFECTION INTESTINALE A GERMES MULTIPLES ET ANAEROBIES (principale)
- INFECTION PERITONEALE A GERMES MULTIPLES ET ANAEROBIES (principale)
- INFECTION GENITALE A GERMES MULTIPLES ET ANAEROBIES (principale)
- MENINGITE A MENINGOCOQUES (principale)
- MENINGITE A PNEUMOCOQUES (principale)
- MENINGITE A HAEMOPHILUS INFLUENZAE (principale)
- FIEVRE TYPHOIDE (principale)
- INFECTION CUTANEE A PASTEURELLA SEPTICA (principale)
- RICKETTSIOSE (principale)
- INFECTION A MYCOPLASMA (principale)
- INFECTION A CHLAMYDIA (principale)
- PROSTATITE (secondaire)
- PNEUMONIE ATYPIQUE (secondaire)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Irréversible et mortelle.
– Adv Drug Toxicol Rev 1993;12:83-95.
– Adv Drug Toxicol Rev 1993;12:96-106. - INSUFFISANCE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE APLASTIQUE (CERTAIN RARE)
Réaction d’hypersensibilité. L’anémie est retardée et souvent irréversible. Revue :
– Drug Saf 1992;7:167-169. - ANEMIE MACROCYTAIRE (CERTAIN )
Mécanisme carentiel ou aplastique. - LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
- NEUTROPENIE (CERTAIN RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Irréversible et mortelle. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOGLOBINURIE PAROXYSTIQUE NOCTURNE (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- GLOSSITE (CERTAIN TRES RARE)
- STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
- MYCOSE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- ENTEROCOLITE DYSENTERIFORME (CERTAIN TRES RARE)
- RECTITE (A CONFIRMER )
En cas d’administration de suppositoires (sel de chloramphénicol non précisé) :
– Gastroenterol Clin Biol 1996;20:446-452. - FIEVRE (CERTAIN )
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT DE LA TYPHOIDE PAR DOSES MASSIVESPar choc endotoxinique.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- PARALYSIE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN TRES RARE)
- NEVRITE OPTIQUE RETROBULBAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT MUCOVISCIDOSE - CECITE (CERTAIN TRES RARE)
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOLYSE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
DEFICIT EN G6PD
TRAITEMENT DE LA TYPHOIDE(DEFICIT EN G6PD) - TROUBLE DE LA COAGULATION (CERTAIN TRES RARE)
- CHOC ENDOTOXINIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT DE LA TYPHOIDE PAR DOSES MASSIVES - SYNDROME GRIS (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
GROSSESSE(DERNIERS JOURS)
NOUVEAU-NE
PREMATURE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN )
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Quelques cas de malformations, d’imputabilité douteuse, rapportés chez le rat à très fortes doses. - EMBRYOTOXICITE CHEZ L’ANIMAL
Se traduit principalement par un effet embryoléthal. - PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
LES ETUDES EPIDEMIOLOGIQUES RETROSPECTIVES N’ONT MONTRE AUCUNE AUGMENTATION DU TAUX DES MALFORMATIONS CHEZ LES ENFANTS DE MERES TRAITEES - TOXICITE PERINATALE
Risque d’apparition d’un ‘Grey Syndrome’ chez le nouveau-né lors de l’utilisation en fin de grossesse.
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ENFANT DE MOINS DE 30 MOIS
- DEFICIT EN G6PD
Risque d’anémie hémolytique :
– N Engl J Med 1991;324:169-174.
- APLASIE MEDULLAIRE
- HYPOPLASIE MEDULLAIRE
- ANEMIE APLASTIQUE
- THROMBOPENIE
- LEUCOPENIE APLASTIQUE
- SENSIBILISATION CONNUE
- PREMATURE
- NOUVEAU-NE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- GROSSESSE
Durant les derniers mois, risque de ‘Gray Syndrome’. - ALLAITEMENT
A proscrire en période d’allaitement ou nécessitant de différerer celui-ci car risque d’ictère nucléaire si déficit en glucuronyl transférase.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
– 3 – SOUS-CUTANEE
– 4 – INTRATHECALE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie parentérale: intramusculaire, intraveineuse ou sous cutanée:
– chez l’adulte:
Un à trois grammes par jour.
– chez l’enfant:
Cinquante milligrammes par kilo et par jour.
– chez le nourrisson de plus de 1 mois:
Vingt cinq milligrammes
par kilo et par jour.Dose usuelle par voie intrarachidienne:
Un à trois milligrammes par jour.Surveillance régulière de l’hémogramme
Eviter toute administration prolongée, surtout chez l’enfant.
Eviter de répéter les cures.
Dans la fièvre typhoïde,
la posologie doit être toujours progressive en début de traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2.50
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorption après administration intramusculaire de la forme hydrosoluble du chloramphénicol utilisable par voie IV.
Répartition
Voie intramusculaire: pic du taux sérique atteint en 1 heure, voisin de 8 à 10 microgrammes par ml après administration de 1 gramme.
Voie IV: Pic sérique atteint en 15 à 20 mns, entre 8 et 15 microgrammes par ml après injection directe de 1
gramme.
Liaison aux protéines sériques: 40 à 45%.
Bonne diffusion intra et extra cellulaire; bonne concentration dans les milieux oculaires.
Passe dans le lait.
Franchit la barrière placentaire.
Cycle entéro-hépatique.
Diffusion dans le LCR: 50% du taux
sérique.
Concentration dans la lymphe égale ou supérieure à celle du serum .
Concentration urinaire: 10% de la concentration active.
Demi-Vie
2,5 heures.
Comprise entre 1,6 et 3,3 heures pour la fraction libre.
Comprise entre 4 et 5 heures pour la fraction conjuguée qui représente 10% du taux sérique.
Métabolisme
Libération de chloramphénicol.
Inactivé par le foie en dérivé glycuroconjugué hydrosoluble.
Elimination
Voie rénale:
Elimination urinaire sous forme d’hémisuccinate, de chloramphénicol libre et de ses métabolites.
En 24 heures, 90% de la dose administrée sont éliminés par l’urine dont 90% sous forme inactive.
Filtration glomérulaire pour la fraction libre,
filtration et secrétion tubulaire pour la fraction conjuguée.
Voie biliaire;
Le reste est éliminé par la bile, en grande partie sous forme inactive.
Non dialysable.
Bibliographie
– Ann Pharmacother 200:34:393-397(PHARMACOCINETIQUE, sel non précisé)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CHLORAMSAAR PRO INJECTIONE (ALLEMAGNE)
- CHLOROMYCETIN SUCCINATE (ANGLETERRE)
- CHLOROMYCETIN SUCCINATE (USA)
- GLOBENICOL SUCCINAAT (PAYS-BAS)
- KEMICETINE SUCCINAAT (PAYS-BAS)
- KEMICETINE SUCCINATE (ANGLETERRE)
- PARAXIN (ALLEMAGNE)
- SYNTHOMYCETINE SUCCINAAT (PAYS-BAS)
- SYNTHOMYCETINE SUCCINATE (SUISSE)
Principe actif présent en association dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- LEUKOMYCIN (ALLEMAGNE)
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)