VALIUM ROCHE 1 POUR CENT ROCHE solution buvable en gouttes
VALIUM ROCHE 1 POUR CENT ROCHE solution buvable en gouttes
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/11/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – RO-5-2807
Forme : SOLUTION BUVABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : PRODUITS ROCHEProduit(s) : VALIUM
Evénements :
- octroi d’AMM 29/5/1967
- publication JO de l’AMM 29/9/1967
- mise sur le marché 1/1/1968
- validation de l’AMM 29/9/1988
- rectificatif d’AMM 19/1/2000
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 311130-3
1
flacon(s) compte-gouttes
20
ml
verreEvénements :
- inscription SS 3/3/1968
- agrément collectivités 20/3/1968
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 12.37 F
Prix public TTC : 20.50 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 553316-1
1
flacon(s) compte-gouttes
100
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 20/3/1968
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste I
Prix Pharmacien HT : 46.15 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml30 gouttes par ml
- DIAZEPAM 1 g
- ALCOOL ETHYLIQUE A 95C excipient
- PROPYLENE GLYCOL excipient
- JAUNE ORANGE S colorant (excipient)
- EAU PURIFIEE excipient
- ANXIOLYTIQUE (BENZODIAZEPINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N05B-A01.
Le diazépam appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe :
– myorelaxante
– anxiolytique
– sédative
– hypnotique
– anticonvulsivante
– amnésiante.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe ªrécepteurs macromoléculaires GABA-OMEGAº, également appelés BZD1 et BZD2 et modulant l’ouverture du canal chlore.Propriétés Pharmacocinétiques
Absorption :
La résorption du diazépam est rapide : le Tmax est compris entre 0,5 et 1,5 heures. La biodisponibilité est élevée et comprise entre 80 et 100%.Distribution :
Le volume de distribution varie de1 à 2 l/kg. La clairance totale plasmatique du diazépam, calculée après administration intraveineuse, est de 30 ml/min. Elle tend à diminuer lors d’administrations multiples.
La liaison aux protéines est importante, en moyenne de 95 à 98%. La demi-vie d’élimination plasmatique du diazépam est comprise entre 32 et 47 heures. L’état d’équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en une semaine au minimum.
Une relation concentration effet n’a pu être établie pour cette classe de produits.
Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique, ainsi que dans le placenta et le lait maternel.
Pour le diazépam, le rapport lait/plasma est égal à 2.Métabolisme et élimination :
Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des benzodiazépines, ce qui explique le pourcentage négligeable (<0,1%) de produit inchangé retrouvé au niveau urinaire. Le métabolite principal du diazépam est le desméthyldiazépam, également actif, dont la demi-vie est plus longue que celle de la molécule-mère (entre 30 et 150 heures).
L’hydroxylation de cette molécule donne naissance à un autre métabolite actif, l’oxazépam. L’inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.Populations à risque :
Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue, et donc la clairance totale, avec augmentation des concentrations à l’équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.Insuffisant hépatique : on note une augmentation de la fraction libre (et donc du volume de distribution) ainsi que de la demi-vie.
Femme enceinte : le volume de distribution et la demi-vie du diazépam sont augmentés.
- ***
– Chez l’enfant :
Prévention des convulsions fébriles à l’occasion d’une fièvre lorsque la prévention est jugée nécessaire ou en présence des facteurs de risque de récidive
– Anxiété réactionnelle, notamment les troubles de l’adaptation avec humeur anxieuse et anxiété post-traumatique.
– Traitement d’appoint de l’anxiété au cours des névroses, notamment hystérie, hypocondrie, phobie.
– Anxiété associée à une affection somatique sévère ou douloureuse.
– Anxiété généralisée.
– Crise d’angoisse.
– Prévention et traitement du delirium tremens.
– Sevrage alcoolique.
Le trouble panique n’est pas une indication.
Les benzodiazépines ne sont indiquées qu’en cas de troubles anxieux ou de manifestations somatiques d’angoisse, sévères ou invalidants. - ANXIETE
- DELIRIUM TREMENS
- SEVRAGE DE L’ALCOOL
- SENSATION DE VERTIGE
Sensations ebrieuses, en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient. - ASTHENIE
En rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient. - BAISSE DE LA VIGILANCE
En rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient. - SOMNOLENCE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGEEn rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
- HYPOTONIE MUSCULAIRE
En rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient. - AMNESIE ANTEROGRADE
Et actes automatiques amnésiques. - REACTION PARADOXALE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJETS AGESRéactions paradoxales chez certains sujets (en particulier les enfants et les sujets Ùgés) : aggravation de l’insomnie, cauchemars, irritabilité, agressivité, tension, agitation, troubles du comportement, modifications de la conscience.
- INSOMNIE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGEAggravation de l’insomnie.
- CAUCHEMAR
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGE - IRRITABILITE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGE - AGRESSIVITE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGE - NERVOSITE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
ENFANTTension.
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGE - TROUBLE DU COMPORTEMENT
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGE - TROUBLE DE LA CONSCIENCE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGE - DEPENDANCE PHYSIQUE
Dépendance physique et psychique, même à dose thérapeutiques (cf. Mises en garde) avec syndrome de sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement. - DEPENDANCE PSYCHIQUE
Dépendance physique et psychique, même à dose thérapeutiques (cf. Mises en garde) avec syndrome de sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement. - SYNDROME DE SEVRAGE
Ou de rebond à l’arrêt du traitement. - ERUPTION CUTANEE
Prurigineuse ou non. - TROUBLE DE LA LIBIDO
- MISE EN GARDE
Ð Prévention des convulsions fébriles chez l’enfant :
La présence d’une somnolence ou d’une hypotonie doivent faire rechercher une infection du système nerveux central avant de l’attribuer au diazépam.
L’introduction d’un médicament antiépileptique peut, rarement être suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies epileptiques. En ce qui concerne le Valium, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une réaction paradoxale.
Ð Tolérance :
Certains effets des benzodiazépines sont susceptibles de se modifier lors d’une administration prolongée, en raison du développement d’une tolérance.
Ð Dépendance :
Tout traitement par les benzodiazépines, et plus particulièrement en cas d’utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :
. durée du traitement,
. dose,
. antécédents d’autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
Cet état peut entraîner à l’arrêt du traitement un phénoméne de sevrage.
Certains symptômes sont fréquents et d’apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité. D’autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, sensibilité exacerbée à divers stimuli (bruits, lumière), dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.
Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l’arrêt du traitement.
L’association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu’en soit l’indication, anxiolytique ou hypnotique, d’accroître le risque de pharmacodépendance.
Ð Phénomène de rebond :
Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d’une exacerbation de l’anxiété qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines.
Ð Amnésie :
Une amnésie antérograde est susceptible d’apparaître dans les heures qui suivent la prise.
La possibilité d’actes automatiques est également décrite.
Ð Réactions paradoxales :
Chez certains sujets, les benzodiazépines peuvent provoquer des réactions paradoxales :
– aggravation de l’insomnie, cauchemars,
– agitation, nervosité, irritabilité, accès de colère, libération d’agressivité,
– idées délirantes, hallucinations, délire oniroîde, symptômes psychotiques, comportement inapproprié et autres troubles du comportement.
L’enfant et le sujet âgé y sont davantage exposés.Elles imposent l’arrêt du traitement. - ALCOOL
Ce médicament contient 317 mg d’alcool par ml. - DEPRESSION
Les benzodiazépines et produits apparentés ne doivent pas être utilisés seuls pour traiter la dépression ou l’anxiété associée à la dépression dans la mesure où ils peuvent favoriser un passage à l’acte suicidaire. - PSYCHOSE
Les benzodiazépines et produits apparentés ne constituent pas le traitement principal des troubles psychotiques. - ALCOOLISME
La plus grande prudence est recommandée en cas d’antécédents d’alcoolisme ou d’autres dépendances, médicamenteuses ou non. - DEPENDANCE
La plus grande prudence est recommandée en cas d’antécédents d’alcoolisme ou d’autres dépendances, médicamenteuses ou non. - ARRET DU TRAITEMENT
Modalités d’arrêt progressif du traitement :
Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d’un phénomène de rebond, afin de minimiser l’anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase. - ENFANT
Plus encore que chez l’adlute, le rapport bénéfice/risque sera scrupuleusement évalué et la durée du traitement aussi brève que possible. - SUJET AGE
Il est recommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple. - INSUFFISANCE RENALE
Il est recommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Il est recommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple. - INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
Il convient de prendre en compte l’effet dépresseur des benzodiazépines (d’autant que l’anxiété et l’agitation peuvent constituer des signes d’appel d’une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs). - GROSSESSE
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène pour quelques benzodiazépines.
En clinique, un risque malformatif a été évoqué pour certaines d’entre elles, mais non confirmé à la suite d’études épidémiologiques.
Des doses élevées au cours du dernier trimestre de la grossesse peuvent être à l’origine, à la naissance, d’hypotonie et de détresse respiratoire chez le nouveau-né. Après quelques jours à quelques semaines d’âge peut apparaître un syndrome de sevrage.
En conséquence, les benzodiazépines ne seront prescrites pendant le premier trimestre de la grossesse que si nécessaire.
Au cours du dernier trimestre, il convient d’éviter de prescrire des doses élevées. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence.
L’association avec d’autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d’utilisation de machines.
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
- SYNDROME D’APNEE DU SOMMEIL
- INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
Risque de survenue d’une encéphalopathie. - ALLERGIE AUX BENZODIAZEPINES
Hypersensibilité aux benzodiazépines, ou à l’un des constituants du produit, notamment au jaune orangé S. - MYASTHENIE (relative)
L’administration d’une benzodiazépine en aggrave les symptômes. Il est recommandé de l’utiliser exceptionnellement et sous surveillance accrue. - ALLAITEMENT (relative)
L’administration de benzodiazépines est à l’origine d’effets sédatifs (léthargie, baisse de tonus) chez l’enfant. En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît indispensable, il convient d’éviter d’allaiter. - ALCOOL (relative)
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec l’alcool : Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des benzodiazépines. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
Signes de l’intoxication :
- HYPERSOMNIE
- COMA
- CONFUSION MENTALE
- LETHARGIE
- ATAXIE
- HYPOTONIE MUSCULAIRE
- HYPOTENSION ARTERIELLE
- DEPRESSION RESPIRATOIRE
- MORTALITE AUGMENTEE
Traitement
En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent, principalement par un sommeil profond pouvant aller jusqu’au coma, selon la quantité ingérée. On retrouve également des signes de confusion mentale, une léthargie, dans les cas bénins.
Les
cas plus sérieux se manifestent par de l’ataxie, hypotonie, hypotension, dépression respiratoire, exceptionnellement le décès.
Le pronostic est favorable, en l’absence toutefois d’association à d’autres psychotropes et à condition que le sujet soit
traité.
En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l’induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l’administration de charbon activé peut
permettre de réduire l’absorption.
L’administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d’un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
L’antagonisme par le flumazénil de l’effet des benzodiazépines peut
fovoriser l’apparition de troubles neurologiques (convulsions).
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Durée du traitement :
Le traitement doit être aussi bref que possible. L’indication sera réévaluée régulièrement, surtout en l’absence de symptômes. La durée globale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour la majorité des patients, y
compris la période de réduction de la posologie.
Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises et répétées de l’état du patient.Posologie :
Dans tous
les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
1 ml = 30 gouttes.
En pratique courante : chez l’adulte, en moyenne 5 à 15 mg par jour.
– En psychiatrie : 20 à 40 mg/jour.
– Manifestations
fonctionnelles et somatiques accompagnant l’anxiété : 5 à 20 mg/jour.
Pour de faibles posologies, la forme dosée à 2 mg est la plus adaptée.– Enfant :
0,5 mg/kg de poids corporel.
L’utilisation chez l’enfant doit rester exceptionnelle.Prévention
des convulsions fébriles : 0,15 à 0,33 mg/kg de poids corporel toutes les 8 heures dès la constatation de la fièvre et pendant sa durée. Ce traitement ne dispense pas du traitement antipyrétique habituel, ni du traitement de la cause de la
fièvre.
.Enfant, sujet âgé, insuffisant rénal :
Il est recommandé de diminuer la posologie, par exemple la moitié de la posologie moyenne peut être suffisante.
.
Durée du traitement :
Le traitement doit être aussi bref que possible. L’indication sera
réévaluée régulièrement, surtout en l’absence de symptômes. La durée globale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour la majorité des patients, y compris la période de réduction de la posologie.
Dans certains cas, il pourra être
nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises et répétées de l’état du patient.
– Modalité d’arrêt du traitement :
Progressif, avec décroissance sur plusieurs semaines.