VINORELBINE DITARTRATE
VINORELBINE DITARTRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
3′,4′-didéhydro-4′-déoxy-c’-norvincaleucoblastineEnsemble des dénominations
CAS : 125317-39-7
DCIMr : TARTRATE DE VINORELBINE
USAN : VINORELBINE TARTRATE
autre dénomination : TARTRATE DE VINORELBINE
autre dénomination : VINORELBINE TARTRATE
autre dénomination : 5′-NOR ANHYDROVINBLASTINE
bordereau : 2844
dcim : tartrate de vinorelbine
rINNM : VINORELBINE TARTRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : VINORELBINE
- ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
- ANTIMITOTIQUE TUBULO-AFFINE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Agent cytostatique dérivé des vinca-alcaloïdes, inhibant la polymérisation de la tubuline. N’affecte les microtubules neuronaux qu’à forte concentration. Bloque la mitose en phase G2 + M.
- ANTICANCEREUX (principal)
- CANCER DU POUMON NON A PETITES CELLULES (principale)
Etude pilote de l’association docetaxel-vinorelbine chez 46 malades non traités antérieurement: l’association serait efficace , mais aurait une mauvaise tolérance hématologique :
– Cancer 1998;83:2083-2090.
L’association à la gemcitabine est modérément efficace et bien tolérée sauf chez les sujets de plus de 75 ans (risque d’aplasie médullaire). Etude de 49 malades :
– Cancer 1999;86:1463-1469.
Dans une étude pilote chez 32 malades, l’association gemcitabine-vinorelbine donne 25% de réponse et une tolérance satisfaisante :
– Cancer 2000;88:557-562.
tude pilote chez 50 malades traités par l’association gemcitabine+vinorelbine (traitement de 2ème ligne). Efficacité modeste mais bonne tolérance :
– Cancer 2000;88:1353-1358.
Assez bonne tolérance dans une étude de phase I de l’association docétaxel-vinorelbine chez 27 malades :
– Cancer 2000;88:1045-1050.
L’association de gemcitabine augmente son effficacité :
– J Clin Oncol 2000;18:2529-2538.
Etude pilote chez 46 malades :
– Cancer 2000;88:2677-2685.
Réponse tumorale de 30% et tolérance satisafaisante dans une étude pilote chez 54 malades atteints de formes évoluées traités par l’association gemcitabine+vinorelbine :
– Cancer 2000;89:763-768. - CANCER DU SEIN METASTASE (controversé)
Notamment en association au paclitaxel:
– J Clin Oncol 1999;17:74-85.
Son association à la doxorubicine n’améliore pas les résultats par rapport à la doxorubicine seule :
– J Clin Oncol 2000;18:2385-2394.
L’association au paclitaxel a permis d’obenir 46% de réponses partielles ou totales chez 48% des 50 malades traitées :
– Cancer 2000;88:2731-2738. - LYMPHOME NON HODGKINIEN (à confirmer)
- MELANOME (à confirmer)
Dans une étude pilote chez 30 malades, l’association tamoxifène-vinorelbine donne 25% de réponse et une tolérance satisfaisante :
– Cancer 2000;88:584-588.
- NEUTROPENIE (CERTAIN FREQUENT)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE (CERTAIN RARE)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN RARE)
- PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- ILEUS PARALYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas décrit :
– Am J Med 1996;101:658-659. - PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas débutant dans les heures suivant la première prise:
– J National Cancer Institute 1997;89:1631.
Un cas chez un sujet âgé:
– J Nat Can Inst 1998;90:329. - BRONCHOSPASME (CERTAIN RARE)
Survient le plus souvent dans les minutes qui suivent l’injection, mais parfois le bronchospasme est retardé. - ALOPECIE (CERTAIN FREQUENT)
- THROMBOSE VEINEUSE (CERTAIN RARE)
Au point d’injection. - NECROSE CUTANEE (CERTAIN RARE)
Par extravasation au niveau du point d’injection.
Après injection intraveineuse :
– Presse Med 1992;21:2152-2153. - ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR (A CONFIRMER )
Douleurs de la mâchoire. - BEZOARD DIGESTIF (A CONFIRMER )
Phytobézoard gastrique :
– Presse Med 1993;22:638. - COLORATION DE LA PEAU (A CONFIRMER )
Un cas d’hyperpigmentation brune au lieu d’injection :
– Dermatology 1994;188:244. - INFARCTUS DU MYOCARDE (A CONFIRMER )
Deux cas, au cours de la perfusion intraveineuse :
– J Clin Oncol 1995;13:531-532.
Un cas chez un sujet âgé, deux autres cas auraient déjà été décrits :
– Eur J Cancer 1996;Part A 32A:1618-1619. - OEDEME AIGU DU POUMON (CERTAIN )
Deux cas décrits, 5 cas cités, serait dû à une atteinte toxique ou ischémique du myocarde :
– Presse Med 1996;25:1259-1260. - PNEUMONIE (A CONFIRMER )
Un cas sévère de pneumonie aiguë chez un patient traité à fortes doses en association avec la mitomycine, 14 cas auraient déjà été rapportés :
– Ann Oncol 1996;7:973-975. - ERYTHROMELALGIE (A CONFIRMER )
4 cas à localisation palmo-plantaire chez des femmes traitées de manière prolongée à fortes doses:
– Cancer 1998;82:265-269. - TOXICITE AUDITIVE (A CONFIRMER )
Un cas lors d’une association avec le paclitaxel, non réversible à l’arrêt du traitement:
– Eur J Cancer 1998; 34:1133. - SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (A CONFIRMER )
Un cas chez une femme traitée pour cancer du sein:
– Ann Pharmacother 1998;32:1306-1309.
- EMBRYOTOXICITE CHEZ L’ANIMAL
La vinorelbine est embryotoxique mais non tératogène chez l’animal (souris, lapin). - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- SUJET AGE
Information manquante. - ENFANT
Information manquante. - INSUFFISANCE RENALE
Information manquante. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
Réduire la posologie.
- GROSSESSE
Embryotoxique chez l’animal. - ALLAITEMENT
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE GRAVE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Voie veineuse stricte.
Doses usuelles chez l’adulte :
Vingt-cinq à trente milligrammes par mètre carré (25 à 30 mg/m2) de surface corporelle, une fois par semaine.
Surveiller l’apparition d’une leucopénie.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
22
à 68
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
70
à 80
%
voie fécale
– 3 –
ELIMINATION
12
%
voie rénaleAbsorption
Administrée par voie veineuse.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques à 80%.
Importante fixation tissulaire (rate, foie, rein, coeur, poumon).
Demi-Vie
De 22 à 68 heures.
Elimination
(VOIE FECALE)
Voie principale d’élimination (70 à 80%).
(VOIE RENALE)
12 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines.
Bibliographie
– Drugs 1992;44,Suppl4:1-69. (REVUE GENERALE)
– Nouv Rev Fr Hematol 1989;31:77-84.
– Semin Oncol 1989;16,Suppl4:1-45.
– brochure ‘compatibilité’ Navelbine 1990;lab Pierre Fabre. (REVISION)
– dossier technique Navelbine 1990;lab Pierre Fabre.
(REVISION)
– dossier clinique Navelbine 1990;lab Pierre Fabre. (REVISION)
– Dossier du CNHIM 2001;22:347
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :