SPIRAMYCINE

SPIRAMYCINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/3/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    ANTIBIOTIQUE OBTENU A PARTIR DE CULTURES DE STREPTOMYCES AMBOFACIENS

    Ensemble des dénominations

    autre dnomination : NSC 64393

    autre dnomination : RP 5337

    bordereau : 1250

    sel ou driv : SPIRAMYCINE ADIPATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : SPIRAMYCINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
      Antibiotique de la classe des macrolides;
      Spectre antibactrien:
      * Espces habituellement sensibles (CMI infrieure 0,12 mg/l) :
      Streptocoques, staphylocoques sensibles la mticilline, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, Moraxella, Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydia, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus,Mycoplasma hominis.
      * Espces modrement sensibles :
      Legionella pneumophila, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum.
      * Espces inconstamment sensibles :
      Streptococcus pneumoniae, entrocoques, Campylobacter coli , Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      * Espces rsistantes (CMI suprieure 4 mg/l) :
      Staphylocoques rsistants la mticilline , entrobactries, Pseudomonas, Acinetobacter, Haemophilus influenzae et parainfluenzae, Nocardia, Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      En France, 30 40% des pneumocoques sont rsistants l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilit diminue la pnicilline.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      IInhibition de la synthse protique par fixation sur la fraction 50S du ribosome bactrien.
      Action bastriostatique.
      Bactriopause.
      Rsistance extra-chromosomique transfrable par plasmide R chez les streptocoques D et les staphylocoques.
      Chez les staphylocoques, 2 caractres de rsistance ont t retrouvs: L’un, inductible, ne concerne que l’rythromycine, l’autre, constitutif, concerne tous les macrolides et les antibiotiques apparents: lincosanides et synergistines.
      Rsistance croise partielle avec l’rythromycine, les lincosanides et les synergistines, totale avec l’oleandomycine.

    1. ANTIBIOTIQUE
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN

    1. INFECTION ORL (principale)
    2. ANGINE (principale)
    3. SINUSITE (principale)
    4. OTITE (principale)
    5. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
    6. PNEUMONIE A PNEUMOCOQUES (principale)
    7. INFECTION DES GLANDES SALIVAIRES (principale)
    8. INFECTION DENTAIRE (principale)
    9. TOXOPLASMOSE (principale)
      Toxoplasmose de la femme enceinte, toxoplasmose congnitale et toxoplasmose forme ganglionnaire.
    10. COQUELUCHE (principale)
      Eradication des germes du nasopharynx.
      Prvention de l’infection chez les sujets exposs.
    11. SYPHILIS (principale)
      En cas d’allergie la pnicilline.
    12. INFECTION A MENINGOCOQUES(PREVENTION) (principale)
      En cas de contre-indication l’utilisation de la rifampicine.
      Adulte :
      Trois millions d’UI deux fois par jour pendant cinq jours.
      Enfant :
      Soixante-quinze mille UI par kilo deux fois par jour pendant cinq jours :
      – Circulaire DGS/PGE 1CN79 du 5 Fv 1990.
    13. INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
    14. GONOCOCCIE (secondaire)
      Ne doit pas tre employ pour le traitement minute en raison de la frquence des souches rsistantes.
    15. URETRITE (secondaire)
      A gonocoques, aprs vrification de la sensibilit du germe.

    1. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilit.
    2. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
      Rfrence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    3. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
      Rfrence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    4. RASH (CERTAIN )
      Un cas, aprs 8 semaine d’un traitement oral pour toxoplasmose :
      – Br Med J 1991;302:970.
    5. NAUSEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Le plus souvent modre.

    6. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Le plus souvent modr.

    7. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Le plus souvent modre.

    8. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Le plus souvent modre.

    9. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      A type d’ruption cutane.
      Un cas de maladie du srum chez une femme jeune qui devait prsenter la mme raction lors de la prise d’azithromycine un an plus tardt. Une hypersensibilit croise existerait entre les macrolides :
      – Allergy Clin Immunol Intern 2000; suppl 2:158.
    10. COLITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport, rgressif en 24 heures aprs l’arrt de la spiramycine :
      – Lancet 1978;2:993.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
      Aucun effet tratogne ou foetopathique rapport chez l’homme.

    1. NON

    1. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensiblit connue la spiramycine.

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – Chez l’adulte:
    Deux trois grammes par jour en 2 prises; posologie maximale, quatre cinq grammes par jour.
    – chez l’enfant:
    Cinquante cent milligrammes par kilo et par jour en 2 3 prises.
    On peut dbuter le
    traitement par une dose de charge:
    – chez l’adulte; Trois grammes le premier jour en une prise, puis posologie usuelle.
    – Chez l’enfant: Cent milligrammes par kilo le premier jour en une prise, puis posologie usuelle.
    Dose usuelle dans la
    chimioprophylaxie des infections mnigocoques en cas de contre-indication la rifampicine:
    – chez l’adulte:
    Trois millions d’units internationales deux fois par jour pendant 5 jours.
    – Chez l’enfant:
    Soixante quinze mille units internationales par
    kilo deux fois par jour pendant cinq jours.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    3.50
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Absorption digestive satisfaisante.

    Répartition
    Liaison aux protines sriques: trs faible.
    Bonne diffusion tissulaire et dans les sreuses, l’exception des mninges.
    Les concentrations tissulaires sont plus leves et surtout plus prolonges que pour l’rythromycine et la
    trolandomycine.
    Importante concentration bilaire (cycle entrohpatique 20 30 fois le taux srique).
    Franchit la barrire placentaire.
    Passe dans le lait.
    Pic du taux srique vers 2 heures, voisin de 1 2,5 microgrammes par ml aprs prise de 500 mg.

    Demi-Vie
    Entre 3 et 4 heures.

    Elimination
    Voie bilaire:
    Voie d’limination essentielle.
    Voie rnale:
    Faible limination (5 10%, par filtration glomrulaire).

    Bibliographie

    – Therapie 1959;14:383.
    – J Antimicrob Chemother 1988;22,Suppl B: 1-213 (Symposium).

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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