NALIDIXIQUE ACIDE

NALIDIXIQUE ACIDE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/7/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide 1-thyl-1,4-dihydro-7-mthyl-4-oxo-1,8-naphtyridine-3-carboxylique

    Ensemble des dénominations

    BAN : NALIDIXIC ACID

    CAS : 389-08-2

    DCF : ACIDE NALIDIXIQUE

    DCIR : ACIDE NALIDIXIQUE

    USAN : NALIDIXIC ACID

    autre dnomination : ACIDE NALIDIXINIQUE

    autre dnomination : ACIDE NALIDIXIQUE

    autre dnomination : NALIDIXINIQUE ACIDE

    bordereau : 1554

    code exprimentation : Win-18320

    code exprimentation : NSC-82174

    rINN : NALIDIXIC ACID

    sel ou driv : FLUMEQUINE

    sel ou driv : NORFLOXACINE

    sel ou driv : OXOLINIQUE ACIDE

    sel ou driv : PEFLOXACINE MESILATE

    sel ou driv : PIPEMIDIQUE ACIDE

    sel ou driv : PIROMIDIQUE ACIDE

    sel ou driv : ROSOXACINE

    sel ou driv : CINOXACINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
      Spectre antibactrien tabli par la commission d’AMM:
      * Espces habituellement sensibles:
      Escherischia coli, proteus, enterobacter, klebsiella, citrobacter, salmonella.
      * Espces rsistantes:
      Pseudomonas aeruginosa, providentia, bactries Gram+.
      * Espces inconstamment sensibles:
      Acinetobacter, serratia.
    3. ANTISEPTIQUE URINAIRE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action sur les Gram ngatifs.
      Agirait par inhibition de la rplication de l’ADN.
      Autres effets:
      Le blocage des rcepteurs Gabaergiques pourrait tre l’origine d’effets secondaires, en particulier centraux :
      – Eur J Pharmacol 1991;201:35-39.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)

    1. INFECTION URINAIRE (principale)
      A germes sensibles Gram-.
    2. PYELONEPHRITE (secondaire)
    3. INFECTION INTESTINALE (secondaire)
      A Salmonella, Shigella, Escherichia coli, entropathognes.
    4. SEPTICEMIE A BACILLES GRAM NEGATIF (secondaire)
    5. INFECTION A GERMES GRAM NEGATIF (secondaire)
      Infections svres.

    1. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
      EPILEPSIE
      PARKINSON
      SUJET AGE
      NOURRISSON
      FORTES DOSES
      PERFUSION TROP RAPIDE
      INSUFFISANCE VASCULAIRE CEREBRALE

      Des convulsions ont t dcrites en cas de surdosage et aussi pour des posologies normales. Ces manifestations pourraient tre des une activit antagoniste de l’adnosine :
      – Pharmacol Toxicol 1989;66:404-411.
      Rversibles, elles ncessitent l’arrt du traitement.
      Le blocage des rcepteurs gabaergiques pourrait tre l’origine d’effets secondaires en particulier centraux :
      – Eur J Pharmacol 1991;201:35-39.

    2. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    3. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Pouvant s’accompagner de raideur et de gonflement articulaire.
    4. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
    5. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Erythmateuse ou maculopapuleuse.
    6. PRURIT (CERTAIN RARE)
    7. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    8. ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
    9. PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN RARE)
      Se manifestant par une ruption rythmatobulleuse touchant le dos des mains, des avant-bras, des jambes et des pieds, respectant le visage et le dcollet.
      La photosensibilisation peut persister plusieurs mois aprs l’arrt du traitement. Le mcanisme est soit phototoxique soit photoallergique.
    10. ERUPTION BULLEUSE (CERTAIN RARE)
      Dans le cadre d’une photosensibilisation.
    11. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      PERFUSION TROP RAPIDE
    12. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      PERFUSION TROP RAPIDE
    13. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      PERFUSION TROP RAPIDE
    14. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    15. EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilit.
    16. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      De mcanisme immunoallergique.
    17. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Six cas, par raction d’hypersensibilit :
      – BMJ 1984,289:962.
    18. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEFICIT EN G6PD

      Le plus souvent anmie hmolytique en rapport avec un dficit en G6PD.
      Deux cas mortels d’anmie hmolytique immunoallergique avec test de Coombs positif :
      – BMJ 1972;4:493.
      – BMJ 1982;385:936-937.

    19. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    20. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    21. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    22. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Des lvation isoles ont t dcrites, transitoires elles disparaissent l’arrt du traitement.
    23. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      PERFUSION TROP RAPIDE
    24. FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      De mcanisme inconnu.
    25. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES
      PERFUSION TROP RAPIDE

      Rversible la diminution des doses ou l’arrt du traitement.

    26. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES
      PERFUSION TROP RAPIDE

      Rversible la diminution des doses ou l’arrt.

    27. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES
      PERFUSION TROP RAPIDE

      Rversible la diminution des doses ou l’arrt du traitement.

    28. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
      NOURRISSON
      FORTES DOSES
      DESHYDRATATION
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Avec bombement de la fontanelle chez le nourrisson
      Rversible, ncessite l’arrt du traitement.
      – Thrapie 1992;47:403-407.

    29. OEDEME PAPILLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Dans le cadre d’une hypertension intracrnienne, il rtrocde plus lentement.
    30. PARALYSIE OCULOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Principalement du nerf moteur oculaire externe, dans le cadre d’une hypertension intracrnienne. Rtrocde lentement. un cas rapport de strabisme rsiduel.
    31. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE SENSITIVE (CERTAIN TRES RARE)
      De mcanisme inconnu.
    32. PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
      Paresthsies buccofaciales et des extrmits dans le cadre d’une neuropathie.
    33. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
    34. HALLUCINATION (CERTAIN RARE)
      Le blocage de rcepteurs gabaergiques pourrait tre l’origine d’effets secondaires centraux :
      – Eur J Pharmacol 1991;201:35-39.
    35. DEPRESSION (CERTAIN RARE)
      Le blocage des rcepteurs gabaergiques pourrait tre l’origine d’effets secondaires, en particulier centraux :
      – Eur J Pharmacol 1991;201:35-39.
    36. CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
      Le blocage des rcepteurs gabaergiques pourrait tre l’origine d’effets secondaires, en particulier centraux :
      – Eur J Pharmacol 1991;201:35-39.
    37. PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Le blocage des rcepteurs gabaergiques pourrait tre l’origine d’effets secondaires en particulier centraux :
      – Eur J Pharmacol 1991;201:35-39.
    38. TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN FREQUENT)
      Effet dose-dpendant, il est rversible l’arrt du traitement ou la diminution de la posologie.
    39. FLOU VISUEL (CERTAIN FREQUENT)
    40. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN FREQUENT)
    41. PHOTOPHOBIE (CERTAIN FREQUENT)
    42. VISION COLOREE (CERTAIN FREQUENT)
      En bleu, pourpre ou jaune.
    43. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN FREQUENT)
    44. PHOSPHENE (CERTAIN FREQUENT)
    45. SCOTOME SCINTILLANT (CERTAIN FREQUENT)
    46. AMAUROSE (CERTAIN TRES RARE)
      Transitoire de une demi-heure soixante-douze heures, de mcanisme inconnu, peut tre dans le cadre d’une hypertension intracranienne.
    47. ACIDOSE METABOLIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      NOURRISSON
      SURDOSAGE
    48. ALCALOSE GAZEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Par hyperventilation centrale :
      – Nouv Presse Med 1982;11:281.

    49. POLYPNEE (CERTAIN TRES RARE)
      Dans le cadre d’une alcalose respiratoire.
    50. PNEUMONIE INTERSTITIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      – Arch Intern Med 1986;146:1423-1424.
    51. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      Elles sont de type variable et se manifestent par de la fivre, des arthralgies, une osinophilie, une leucopnie, une thrombopnie.
    52. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    53. ATTEINTE COCHLEAIRE (A CONFIRMER )
      Deux cas rapports chez le nourrisson, dont un au cours d’un surdosage.
    54. SURDITE (A CONFIRMER )
      Deux cas rapports chez le nourrisson, dont un au cours d’un surdosage.
    55. ACOUPHENE (A CONFIRMER )
    56. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas rgressif l’arrt du traitement :
      – N Engl J Med 1979;301:1288.
    57. CELLULES LE (A CONFIRMER )
      Un cas rgressif l’arrt du traitement :
      – N Engl J Med 1979;301:1288.
    58. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Un cas rgressif l’arrt du traitement :
      – N Engl J Med 1979;301:1288.

    1. MUTAGENE IN VITRO
      Altration chromosomique, car le mode d’action de cet antibiotique interfre avec la synthse de l’ADN.
    2. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      A trs fortes doses.
    3. TOXICITE PERINATALE CHEZ L’ANIMAL
      Atteinetes cartilagineuses en cas d’exposition post-natale.
    4. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
      Toxicit thorique en fonction de l’exprimentation animale:
      Pas d’augmentation apparente des risques dans l’espce humaine, mais prudence en raison de l’effet tratogne chez l’animal et des atteintes cartilagineuses aprs exposition en post-natal chez l’animal (chez l’homme, risque thorique, aucun cas n’a t observ:
      Prescrire 1998;18:530-534.

    1. NON

    1. ENFANT
    2. SUJET AGE
    3. COMITIALITE
    4. EXPOSITION AU SOLEIL
    5. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    6. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    7. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    8. MALADIE DE PARKINSON
    9. INSUFFISANCE VASCULAIRE CEREBRALE
    10. MYASTHENIE

    1. DEFICIT EN G6PD
      Risque d’anmie hmolytique :
      – N Engl J Med 1991;324:169-174.
      – Lettre du Pharmacologue 1991;5,8:283-285.

    2. NOURRISSON DE MOINS DE 3 MOIS
    3. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
    4. GROSSESSE(DERNIER MOIS)
      Risque prsum, mais non dcrit, d’ictre no-natal :
      – Prescrire 1991;110:423-429.
    5. ALLAITEMENT
      Risque d’anmie hmolytique chez le nouveau-n: un cas rapport.
    6. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilit connue l’acide nalidixique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Deux grammes par 24 heures, en 2 prises matin et soir.
    dose maximum par prise: un gramme; dose maximum par jour: quatre grammes.

    – chez l’enfant:
    Trente milligrammes par kilo et par jour en 2 prises matin et
    soir.
    Dose maximum par prise: Quinze milligrammes par kilo; dose maximum par jour: soixante milligrammes par kilo.

    Dose usuelle par voie intraveineuse , forme rserve l’usage hospitalier dans les septicmies et les infections svres germes Gram
    ngatif:
    – en perfusion continue (flacon ou seringue lectrique):
    Souixante cent milligrammes par kilo par 24 heures.
    – en perfusion discontinue:
    Vingt trente milligrammes en 2 heures toutes les 4 heures.
    Il est prfrable d’utiliser la perfusion
    continue:
    Diluer une ampoule dans 100 ml de solut isotonique, glucose ou chlorure de sodium.
    Ne pas mlanger avec un autre produit.
    Ralentir ou arrter temporairement la perfusion en cas d’apparition d’effets indsirables, la reprendre doses plus
    faibles.

    – chez l’insuffisant rnal:
    * par voie orale:
    – si la clairance de la cratinine est >10 ml/mn, utiliser la posologie usuelle.
    – si la clairance de la cratinine est <10 ml/mn, traitement initial posologie usuelle pour obtenir une concentration urinaire efficace, puis traitement d'entretien conq cents milligrammes matin et soir. * par voie intraveineuse:
    – clairance de la cratinine >25 ml/mn: posologie usuelle.
    – clairance de la cratinine entre 20 et 25 ml/mn: perfusion
    continue sur 24 heures: 60 80 milligrammes par kilo; perfusion discontinue en 2 heures: 20 milligrammes toutes les 5 heures.
    – clairance de la cratinine entre 10 et 20 ml/mn: perfusion continue sur 24 heures: 40mg/kg; perfusion discontinue en 2
    heures: 20 mg/kg toutes les 8 heures.
    – clairance de la cratinine entre 1 et 10 ml/mn: perfusion continue sur 24 heures: 30 mg/kg; perfusion discontinue en 2 heures: 20 mg/kg toutes les 10 heures.
    – anurie: perfusion discontinue en 2 heures: 20 mg/kg
    toutes les 15 heures.
    – dialyse pritonale: perfusion discontinue en 2 heures: 20 mg/kg toutes les 8 heures.
    – hmodialyse quotidienne: pezrfusion discontinue en 2 heures: 20 mg/kg aprs la sance d’hmodialyse, puis 20 mg/kg 15 heures
    aprs.

    Surveillance du traitement:
    NFS, bilan hpatique et rnal lors d’un traitement prolong (>2 semaines.)

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1.50
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Rapidement rsorb par le tube digestif (80 90%).

    Répartition
    Importante concentration rnale principalement dans le cortex.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    Comprise entre 1 h 30 et 2 heures.

    Métabolisme
    Fortement mtabolis dans l’organisme en acide hydroxynalidixique libre (30 40%), en driv glycuroconjugu inactif (50 60%) et en acide 3’7-dicarboxylique (1%).

    Elimination
    Voie rnale:
    importante et rapide.
    Concentration urinaire 10 40 fois plus leve que le taux srique.
    Bonne solubilit urinaire.

    Bibliographie

    – Drugs 1996;52,Suppl2:numro spcial. (Bons et mauvais usages des quinolones)*

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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