RHINOFEBRAL poudre pr solution buvable (arrêt de commercialisation)

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RHINOFEBRAL poudre pr solution buvable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 16/10/1995
Dernière mise à jour : 15/3/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION BUVABLE

    unidose

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : MARTIN J.P.

    Produit(s) : RHINOFEBRAL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/4/1995
    2. mise sur le marché 9/10/1995
    3. publication JO de l’AMM 27/10/1995
    4. arrêt de commercialisation 7/2/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 338992-6

    10
    sachet(s)
    2
    g
    papier/alu/PE

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Par poids : 2
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DECONGESTIONNANT NASAL V. GENER. (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe BIAM/ATC : R01B-X.
      – un Antihistaminique H1 (sédatif, anti-cholinergique), la chlorphénamine.
      – un Antalgique, Antipyrétique, le paracétamol.
      – une Vitamine, l’acide ascorbique ou vitamine C.

    1. ***
      Traitement de la congestion et de l’hypersécrétion nasale au cours des rhinites avec maux de tête et/ou fièvre.
      NB : devant les signes cliniques généraux d’infection bactérienne, une antibiothérapie par voie générale doit être envisagée.
    2. RHINITE
    3. RHINORRHEE
    4. CONGESTION NASALE

    1. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
      Se manifestant par de simples éruptions cutanées avec érythème ou urticaire. Toute réaction allergique nécessite l’arrêt du traitement.
    2. ERYTHEME (RARE)
      Nécessitant l’arrêt du traitement.
    3. URTICAIRE (RARE)
      Nécessitant l’arrêt du traitement.
    4. THROMBOPENIE (RARE)
      Quelques rares cas de thrombopénies ont été cités dans la littérature internationale.
    5. SOMNOLENCE
      Lié à la chlorphéniramine.
    6. EFFET ATROPINIQUE
      Liés au chlorphéniramine : sécheresse de la bouche, troubles de l’accommodation, rétention urinaire, con,fusion mentale ou excitation chez le sujet âgé.

    1. SURINFECTION
      En cas de signes de surinfection , une réévaluation du traitement doit être faite.
    2. PERSISTANCE DES SYMPTOMES
      Au delà de 5 jours et / ou en cas de fièvre associée, la conduite à tenir doit être réévaluée par un médecin.
    3. TROUBLES RESPIRATOIRES
      Dans ce cas, utilisé avec prudence.
    4. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      Dans ce cas, utilisé avec prudence. Nécessité de surveillance de la fonction rénale.
    5. TROUBLES PSYCHIQUES
      Dans ce cas, utilisé avec prudence.
    6. BOISSONS ALCOOLISEES
      Du fait de la présence de chlorphéniramine, la consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée.
    7. DIABETE
      Tenir compte de la présence de 1.19 g de saccharose par sachet.
    8. GROSSESSE
      En l’absence d’études chez l’animal et de données cliniques humaines, le risque n’est pas connu, par mesure de prudence, ne pas prescrire chez la femme enceinte.
    9. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention des patients sera attirée sur les risques de somnolence lié à l’emploi de ce médicament notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines. Ce phénomène s’atténue après plusieurs prises. Il peut être utile de commencer ce traitement le soir.
    10. ALLAITEMENT
      En l’absence d’études chez l’animal et de données cliniques humaines, le risque n’est pas connu, par mesure de prudence, ne pas prescrire chez la femme qui allaite.

    1. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    4. GLAUCOME A ANGLE FERME
    5. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    6. PHENYLCETONURIE
      Lié à la présence d’aspartam.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique, et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-péroxydase.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. ANOREXIE
    4. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    5. CRISE CONVULSIVE
    6. PALEUR
    7. DOULEUR ABDOMINALE
    8. HEPATITE CYTOLYTIQUE
    9. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    10. ACIDOSE METABOLIQUE
    11. ENCEPHALOPATHIE
    12. COMA
    13. MORTALITE AUGMENTEE

    Traitement

    Lié au paracétamol :
    L’intoxication est à craindre chez les sujets âgés et les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente chez les tout-petits) où elle peut être dramatique voir mortelle.
    Symptômes de surdosage au
    paracétamol :
    – nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures. Un surdosage à partir de 10 g de paracétamol (150 mg/kg de poids corporel chez l’enfant) peut provoquer une cytolyse
    hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et mort.
    – Simultanément, on observe une augmentation
    des transaminases hépatiques, de la lactico déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
    Lié à la chlorphénamine :
    Chez l’enfant en cas de prise accidentelle les signes
    dominants sont les suivants : agitation, hallucinations, ataxie, incoordination, athétose et convulsions. Ces dernières surviennent par intermittence ; tremblements et mouvements athétosiques peuvent en être le prodrome.
    Pupilles fixes et dilatées,
    rougeur des téguments (face) et hyperthermie sont des signes fréquents qui rapellent l’intoxication atropinique. La phase terminale s’accompagne d’un coma qui s’aggrave avec un collapsus cardiorespiratoire ; la mort peut survenir dans un délai de 2 à 98
    heures.
    Chez l’adulte le tableau est différent : la dépression et le coma peuvent précéder une phase d’excitation et de convulsions.
    Fievre et rougeur des téguments sont rares.
    – Conduite d’urgence :
    – 1) Transfert immédiat en milieu hospitalier,
    – 2)
    Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
    – 3) Avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire un dosage plasmatique du paracétamol.
    – 4) Le traitement du surdosage comprend l’administration aussi précoce que
    possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou par voie orale, si possible avant la dixième heure.
    – 5) Eventuellement, respiration assistée ou artificielle ; anticonvulsivants.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Réservé aux adultes (plus de quinze ans) : un sachet deux à trois fois par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    – A prendre de préférence un quart d’heure avant les repas.
    – Dissoudre le contenu du sachet dans un grand verre d’eau.


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