CLINDAMYCINE PHOSPHATE

CLINDAMYCINE PHOSPHATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    CHLORO-7 TRIDESOXY-6,7,8 TRANS-(METHYL-1 PROPYL-4 L-PYRROLIDINE CARBOXAMIDO-2)-6 THIO-1 L-THREO ALPHA-D-GALACTO-OCTAPYRANNOSIDEDE METHYLE PHOSPHATE

    Ensemble des dénominations

    BANM : CLINDAMYCIN PHOSPHATE

    CAS : 24729-96-2

    DCIMr : PHOSPHATE DE CLINDAMYCINE

    USAN : CLINDAMYCIN PHOSPHATE

    autre dnomination : CLINDAMYCINE 2 PHOSPHATE

    autre dnomination : PHOSPHATE DE CLINDAMYCINE

    code exprimentation : U-28508

    rINNM : CLINDAMYCIN PHOSPHATE

    sel ou driv : CLINDAMYCINE CHLORHYDRATE

    sel ou driv : LINCOMYCINE CHLORHYDRATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : CLINDAMYCINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Activit bactriostatique:
      Bactriopause.
      Inhibition de la synthse protique par fixation sur les sous-units 50S des ribosomes bactriens.
      Il existe une rsistance chromosomique des staphylocoques.
      Rsistance croise totale avec la lincomycine, sauf pour les gonocoques, hemophilus, bactrodes.
      Rsistance croise partielle avec les macrolides vis vis des staphylocoques.

    1. ANTIBIOTIQUE
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN

    1. INFECTION A ANAEROBIES (principale)
      En particulier bacterodes fragilis.
    2. INFECTION OSSEUSE (principale)
      En particulier, osteomyelite aige ou chronique staphylocoques.
    3. INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (principale)
    4. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
      Pneumonie, abcs pulmonaire anarobies (notamment bactrodes) ou staphylocoques.
    5. PLEURESIE PURULENTE (principale)
      Notamment anarobies
    6. INFECTION GENITALE (principale)
      Infection du haut appareil anarobies.
    7. INFECTION CUTANEOMUQUEUSE (principale)
      Infection svre de la peau ou des tissus mous anarobies ou staphylocoques.
    8. INFECTION ABDOMINALE POST-CHIRURGICALE (principale)
      Infection abdominale post-chirurgicale, pritonite, abcs intra-abdominal anarobies.
    9. SEPTICEMIE (principale)
      A anarobies, notamment bactrodes.
    10. SEPTICEMIE A ANAEROBIES (principale)
      Notamment bactrodes.
    11. PALUDISME (secondaire)
      Dans les formes chloroquinorsistantes:
      – J Antimicrob Chemother 1989;23:275-281.
    12. BABESIOSE ( confirmer)
      L’association clindamycine-quinine sulfate basique est efficace :
      – N Engl J Med 2000;343:1454-1458.
    13. INFECTION STOMATOLOGIQUE (secondaire)
      A anarobies.
    14. DIPHTERIE (secondaire)
      Pour l’radicaiton des germes en cas d’intolrance l’rythromycine.

    1. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    2. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilit.
    3. GOUT METALLIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    4. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
      Avec possibilit d’abcs aseptique, la douleur peut tre diminue en pratiquant une injection intramusculaire profonde.
    5. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE RAPIDE

      Surtout en cas d’injection intraveineuse directe mais parfois galement aprs une injection intramusculaire.

    6. THROMBOPHLEBITE LOCALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Surtout en cas d’administration par cathter demeure.

    7. ARRET CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE RAPIDE

      Ne doit jamais tre administr en intraveineux direct.

    8. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
      Par hypersensibilit, le plus souvent maculopapuleuse, elle concerne 10 % des patients traits selon une tude.
    9. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
    10. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
    11. ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
    12. PRURIT (CERTAIN RARE)
    13. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    14. DERMATITE DE CONTACT (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE LOCALE

      Observe lors d’applications locales pour acn.

    15. ANOREXIE (CERTAIN RARE)
    16. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    17. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    18. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
      Parfois dans le cadre d’un colite pseudomembraneuse.
    19. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Sa frquence atteint 20 % dans certaines tudes. Son intensit est variable, de modre grave. Elle peut tre le signe d’une colite pseudomembraneuse. Toute diarrhe svre impose l’arrt du traitement.
    20. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN RARE)
      Frquence de 1 10 % selon les tudes. Elle peut se voir aprs un traitement per os, parentral et mme local. Elle apparat le plus souvent en quelques jours deux semaines aprs le dbut du traitement et se manifeste par des douleurs abdominales, une diarrhe svre parfois mucosanglante, de la fivre, un hyperleucocytose et peut tre fatale. Elle impose un arrt du traitement et la mise sous vancomycine (un deux grammes par jour per os chez l’adulte pendant 10 jours). Il ne faut pas administrer d’antidiarrhque. Elle est secondaire la production d’une toxine par le Clostridium Difficile :
      – Am J Gastroenterol 1984;79:878-883.
      Un cas caus par une crme vaginale:
      – Am J Gastroenterol 1997;92:2112-2113.
    21. COLITE AIGUE (CERTAIN RARE)
      Egalement observe aprs utilisation d’une crme vaginale (colite clostridium difficile); 1 cas:
      – Ann Pharmacother 1998;32:309-311.
      Impose l’arrt du traitement.
    22. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
      Rversible l’arrt du traitement.
    23. LEUCOCYTOSE (CERTAIN RARE)
      Dans le cadre d’une colite pseudomembraneuse.
    24. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Rversible l’arrt du traitement.
    25. LYMPHADENOPATHIE (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit, rgressif l’arrt du traitement:
      – Am J Med 1997;103:164-165.
    26. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Rversible l’arrt du traitement.
    27. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    28. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    29. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    30. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN FREQUENT)
      De type variable : ruption cutane, urticaire, oedme de quincke, choc anaphylactique, un cas dcrit :
      – DICP 1991;25:317.
    31. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    32. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    33. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport aprs de fortes doses. Rversible l’arrt du traitement :
      – Am J Med 1974;57:627.
    34. PURPURA THROMBOPENIQUE (A CONFIRMER )
    35. RASH (A CONFIRMER )
      Un cas aprs administration intraveineuse :
      – Ann Pharmacother 1991;25:317.
      Un cas dcrit :
      – Ann Allergy Asthma Immunol 1999;82:443-445.
    36. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Exeptionnelle, rversible l’arrt du traitement.
    37. AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
      Imputabilit douteuse.
    38. OESOPHAGITE (A CONFIRMER )
      Deux cas rapports :
      – Gastroenterol Clin Biol 1983;7:868-876.
    39. ULCERATION OESOPHAGIENNE (A CONFIRMER )
      Deux cas rapports :
      – Gastroenterol Clin Biol 1983;7:868-876.
    40. OEDEME LABIAL (A CONFIRMER )
      Un cas associant oedme labial et nasal (sel de clindamycine non prcis) :
      – Ann Pharmacother 1993:27:885-886.
    41. OEDEME NASAL (A CONFIRMER )
      Un cas associant oedme labial et nasal (sel de clindamycine non prcis) :
      – Ann Pharmacother 1993:27:885-886.
    42. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit avec cholestase prolonge et paucit des canaux biliaires (sel de clindamycine non prcis) :
      – Am J Gastroenterol 1994;89:1230-1234.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat, le lapin, la souris.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. GROSSESSE
      PAS D’ACCIDENT RAPPORTE.
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      SURVEILLER LES TAUX SERIQUES ET ADAPTER LA POSOLOGIE.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      SURVEILLER LES TAUX SERIQUES ET ADAPTER LA POSOLOGIE.
    4. ANTECEDENTS ALLERGIQUES

    1. HYPERSENSIBILITE
      A la clindamycine ou la lincomycine.
    2. NOURRISSON DE MOINS DE 1 MOIS
    3. COLITE
    4. ALLAITEMENT
      En raison du risque de diarrhe et d’accident d’hypersensibilit chez le nouveau-n.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intramusculaire ou par perfusion intraveineuse:
    – chez l’adulte:
    Six cents deux mille quatre cents milligrammes par jour , selon la gravit de l’infection, en 2,3 ou 4 administrations.
    dose maximale: quatre mille huit cents
    milligrammes par 24 h.
    – chez l’enfant de plus de 30 jours:
    Quinze quarante milligrammes par kilo et par 24 heures, selon la gravit de l’infection, en 3 ou 4 administrations.
    En cas d’infection grave, la dose quotidienne totale ne doit pas tre
    infrieure trois cents milligrammes quel que soit le poids.

    Les injections doivent se faire en intramusculaire profonde.
    Ne jamais administer en intraveineuse directe.
    Ne pas administrer plus de six cents milligrammes par injection
    intramusculaire.
    Ne pas perfuser plus de mille deux cents milligrammes par heure.
    Pour les modalits d’administration, V. fichier ‘spcialits’.

    Surveillance de la numration formule sanguin, des bilans hpatiques et rnaux en cas d’administration
    prolonge.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2.50
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Administration IV ou IM: pics plasmatiques voisins de 5 Mcg/ml 2,5 heures aprs injection de 300 mg IM.
    Concentrations sanguines proches de 15 Mcg/ml aprs injection de 300 mg IV en 30 mn.

    Répartition
    Liaison aux protines sriques voisine de 40%.
    Excellente diffusion tissulaire dans les tissus (os en particulier), et les sreuses l’exception du LCR.
    Passe dans le lait: passage d’importance trs variable:
    – Br J Clin Pharmacol 1982;13:661-664.
    Passe
    la barrire foetoplacentaire.
    Pic du taux srique 1h voisin de 2 3,5 microgrammes par ml aprs prise de 300 mg.
    Rapport bile/plasma: 3.
    Bonne diffusion dans les muscles.
    Prsence dans les exsudats de plaies des concentrations bactriologiquement
    actives:
    – Clin Pharm 1988;7:820-824.

    Demi-Vie
    2,5 h.
    entre 2 et 3 h.
    Augmente dans les hpatopathies svres:
    – Drugs 1979;17:198.
    Une demi-vie de 8 h peut tre observe chez les les nouveaux-ns prmaturs ou d’un poids infrieur 3,5 kg.
    La demi-vie chez les nouveaux-ns terme, ou d’un poids
    suprieur 3,5 kg est de 2 3 heures:
    – J Ped 1984;105:482.

    Métabolisme
    L’ester est hydrolys, librant la clindamycine active.

    Elimination
    Voie biliaire:
    Voie principale, cycle entro-hpatique.
    Voie rnale.
    Pour 10% de la dose.
    Non dialysable.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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