ETHYLIQUE ALCOOL

ETHYLIQUE ALCOOL

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 3/8/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    ETHANOL

    Ensemble des dénominations

    autre dnomination : ALCOOL A USAGE MEDICAL

    autre dnomination : ALCOOL ETHYLIQUE

    autre dnomination : ETHANOL

    bordereau : 1000

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : ALCOOL

    1. ANTISEPTIQUE (principale certaine)
    2. DESINFECTANT (principale certaine)
    3. SUBSTRAT DU CYP 2E1 (principale certaine)
    4. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2E1 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Par voie locale, action bactricide par dnaturation des protines, augmente en prsence d’eau.
      Interfre avec le mtabolisme: inhibe la formation de mtabolites essentiels la division cellulaire, action lytique directe.
      Les effets dpresseurs centraux pourraient tre lis l’inhibition de la transmission glutamatergique excitatrice au niveau des rcepteurs N Mthyl D aspartate.

    1. ANTISEPTIQUE (principal)
    2. DESINFECTANT (principal)

    1. INFECTION CUTANEE (principale)
    2. PLAIE (principale)
    3. DESINFECTION DU MATERIEL (principale)
    4. INTOXICATION PAR LE METHANOL (principale)
      – Drugs Newsletter 1990;10:17-18.
    5. INTOXICATION PAR L’ETHYLENE GLYCOL (principale)
      – Drugs Newsletters 1990;10:17-18.
    6. SCLEROSE DE VARICES OESOPHAGIENNES (secondaire)
      Sous forme d’alcool absolu:
      – J Clin Gastroenterol 1990;12:378-380.
    7. HEMORRAGIE (secondaire)
      Lors de la rupture d’une tumeur hpatique ,injection de 20 40 millilitres d’thanol pur au niveau de la rupture (arrt immdiat du saignement) :
      – Br Med J 1990;101,421.
    8. DELIRIUM TREMENS(PREVENTION) (secondaire)
      En particulier chez des sujets sevrs l’occasion d’une intervention chirurgicale, une solution a 5 pour 100 sous un volume de 10 a 150 millilitres par heure sera injecte en intra-veineuse :
      – DCIP Ann Pharmacother 1990;24:545.

    1. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
    2. PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
    3. RHABDOMYOLYSE (CERTAIN TRES RARE)
      Rhabdomyolyse aigu
    4. POLYNEVRITE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      UTILISATION PROLONGEE
      VOIE ORALE
      VOIE PARENTERALE
    5. SYNDROME CEREBELLEUX (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      UTILISATION PROLONGEE
      VOIE ORALE
      VOIE PARENTERALE
    6. STEATOSE HEPATIQUE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      UTILISATION PROLONGEE
      VOIE ORALE
      VOIE PARENTERALE
    7. HEPATITE ALCOOLIQUE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      UTILISATION PROLONGEE
      VOIE ORALE
      VOIE PARENTERALE
    8. CIRRHOSE HEPATIQUE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE ORALE
      VOIE PARENTERALE
      UTILISATION PROLONGEE
    9. ABCES DU FOIE (CERTAIN )
      Un cas aprs deux injections pour carcinome hpatocellulaire :
      – Am J Gastroenterol 1990;85:1646-1658.
    10. SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      UTILISATION PROLONGEE
      VOIE ORALE
      VOIE PARENTERALE
    11. MYOCARDIOPATHIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      UTILISATION PROLONGEE
      VOIE ORALE
      VOIE PARENTERALE
    12. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      UTILISATION PROLONGEE
      VOIE ORALE
      VOIE PARENTERALE
    13. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN )
      – Lettre du Pharmacologue 1989;9,3:265-266.
    14. MAGNESEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
      Par augmentation de l’limination rnale du magnesium :
      – Am J Med 1994;96:63-76.

    1. SYNDROME D’ALCOOLISME FOETAL
      Dcrit en 1970, il constitue le 3me handicap majeur de l’enfant aprs la trisomie 21 et les anomalies du tube neural. 5000 nouveaux cas par an en France (annes 80). 6% des femmes enceintes peuvent tre considres comme buveuses excessives. Le risque fotal existe partir de 20 cl d’alcool par jour et est trs augment au del de 40 cl/j, soit trois verres de boisson alcoolise :
      – Quotidien du Mdecin 1990;4541:11. (colloque Saint -Antoine de Lille).
      60 cas suivis jusqu’ 10 ans aprs la naissance :
      – Lancet 1993;341:907-910.
    2. AVORTEMENT
    3. PREMATURITE
    4. RETARD DE CROISSANCE IN UTERO
    5. EMBRYOPATHIE
      Le premier trimestre de la grossesse tant le plus sensible.
    6. FOETOPATHIE CHEZ L’HOMME
      Les malformations associes au syndrome dysmorphique sont varies et retrouves dans 10% 30% des cas : malformations cardio-vasculaires, crbrales, squelettiques, rnales, uro-gnitales, anomalies des tguments :
      – Rev Praticien 1991;41,1:38-44.
    7. DYSMORPHIE FACIALE
      Associe microcphalie, rtrcissement des fentes palpbrales, philtrum long, nez effondr sa base, front bomb troit, lvre suprieure mince sans arc de Cupidon, oreilles basses, micromandibule, anomalies oculaires, strabisme. Primtre cranien et taille souvent infrieure au 3me percentile :
      – Rev Praticien 1991;41,1:38-44.
    8. CONVULSIONS NEO-NATALES
      Souvent lies une alcoolisation de la mre en priode pr-accouchement.
    9. CONVULSIONS
      Souvent lies une alcoolisation chronique de la mre en priode d’allaitement (l’alcool passant dans le lait).
    10. DEPRESSION RESPIRATOIRE NEONATALE
      Souvent lies une alcoolisation aigu de la mre en priode pr-accouchement. Apnes no-natales parfois majeures.
    11. SYNDROME DE SEVRAGE NEONATAL
      Il s’agirait en fait d’un pseudo-sevrage associant agitation, trmulations, clonies, difficults de succion et troubles du sommeil. ce syndrome peut tre isol. Il disparaitrait aux environs du 6me mois, pouvant laisser place des troubles du dveloppement psycho-moteur.
    12. CANCEROGENE
      Le rle de l’alcool a t voqu chez des enfants atteints d’alcoolisme fotal et prsentant des hpatoblastomes, ganglioneuromes et carcinomes. Une surveillance particulire s’impose chez ces enfants.
    13. DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR
      Le dveloppement psyco-moteur des enfants dont les mres consomment plus de 30 ml d’alcool par jour et allaitent est rduit de faon significative :
      – N Engl J Med 1989;321:425-430.
      Des troubles du comportement associs augmentent les difficults d’apprentissage scolaire avec aussi parfois un syndrome hyperkintique et un retard d’acquisition du langage :
      – Quotidien du Mdecin 1990;4541:11. (colloque Hpital Saint-Antone, Lille).

    1. RISQUE MAJEUR
      JAMA;1974;230;P.1440 .
      DEPENDENCE LIABILITY OF NON NARCOTIC DRUGS;BULLETIN DE L’OMS; 1970;SUPPL.43 .
      COMITE OMS D’EXPERTS DE LA PHARMOCODEPENDANCE;OMS;1970

    1. SPORTIFS
      Substance soumise certaines restrictions :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      Lorsque le rglement d’une autorit responsable le prvoit, des tests sont effectus pour l’thanol.

    1. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait peut provoquer des convulsions chez le nouveau-n.
      Ne pas absorber dans les 2 3 heures avant la tte:
      – N Engl J Med 2000;343:118-126
    2. PORPHYRIE
    3. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
    4. PORPHYRIE CUTANEE

    Posologie et mode d’administration

    -En dsinfection: usage externe:
    L’action bactricide est maximale la concentration de 70%.

    – dans la nvralgie du trijumeau: injection de un millilitre d’alcool 90 dans le ganglion de Gasser.
    – Intoxication au mthanol ou l’thylne
    glycol:
    Dose usuelle par voie intraveineuse chez l’adulte et chez l’enfant:
    Sept millilitres et demi dix millilitres d’une solution d’thanol 10% dans du glucos isotonique, perfuse en 30 60 minutes, suivie de 1,4 millilitre par kilo et par heure
    de la mme solution.
    La concentration active d’alcool pour inhiber l’alcool dshydrognase est voisine de un gramme par litre.
    La posologie doit tre augmente chez les gros buveurs:
    – Drugs Newsletter 1990;10:17-18.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie pulmonaire

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Rsorption rapide et complte par le tube digestif (estomac et grle).

    Répartition
    Distribution large dans l’organisme (diffusion passive).
    Pic plasmatique : 30 60 minutes.
    Pic de concentration dans le lait 30 60 minutes aprs l’ingestion. La quantit ingre par l’enfant, bien que faible, est suffisante pour modifier son
    comportement (rduction du volume de lait consomm) :
    – N Engl J Med 1991;325:981-985.
    Faiblement li aux protines plasmatiques.

    Métabolisme
    Rapide dans le foie (98% de la dose) : oxydation en actaldhyde puis en acide actique :
    – Thrapie 1981;36:257-260.
    Mtabolis la vitesse de 200 mg/kg/h.

    Elimination
    (POUMON)
    Ethanol inchang et actaldhyde.
    (REIN)
    Ethanol et driv glucuroconjugu.

    Bibliographie

    – Drugs 1979;18:299-311. (INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES)
    – Med Letter 1981;3:77-78. (INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES)
    – JAMA 1981;246:648-666. (EFFETS SECONDAIRES)
    – Gastroenterology 1981;81:594-615. (EFFETS SECONDAIRES)
    – Ann Intern Med 1981;95:198-211.
    (EFFETS SECONDAIRES)

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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