SUMATRIPTAN SUCCINATE

SUMATRIPTAN SUCCINATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    3 -( 2-(dimthylamino)thyl) – N – mthyl – 1H – indole – 5 – mthanesulfonamide succinate

    Ensemble des dénominations

    ATC : N02C-C01

    BANM : SUMATRIPTAN SUCCINATE

    CAS : 103628-48-4

    DCIMr : SUCCINATE DE SUMATRIPTAN

    USAN : SUMATRIPTAN SUCCINATE

    autre dnomination : SUCCINATE DE SUMATRIPTAN

    bordereau : 2901

    code exprimentation : GR-43175

    rINNM : SUMATRIPTAN SUCCINATE

    sel ou driv : NARATRIPTAN

    sel ou driv : RIZATRIPTAN

    sel ou driv : ZOLMITRIPTAN

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : SUMATRIPTAN

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 02/02/94

    1. AGONISTE DE LA SEROTONINE (principale certaine)
    2. VASOCONSTRICTEUR (principale certaine)
    3. ANTIMIGRAINEUX (principale certaine)
    4. AGONISTE DES RECEPTEURS 5HT1 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Entrane une augmentation des rsistances vasculaires des anastomoses artrio-veineuses carotidiennes qui pourraient tre la consquence d’une activit agoniste vis vis des rcepteurs srotoninergiques de type 5 HT-1D :
      – TIPS 1991;12:444-446.
      Augmente la vitesse d”coulement du sang dans les gros troncs intracraniens probablement par un effet vasoconstricteur :
      – Neurology 1992;42:1522-1526.
      Ne modifie pas le dbit sanguin crbral la dose de 2 mg intraveineux chez l’homme :
      – Br J Clin Pharmacol 1992;33:401-404.

    1. ANTIMIGRAINEUX (principal)
    2. VASOCONSTRICTEUR (principal)

    1. MIGRAINE (principale)
      Traitement de la crise
      Chez l’enfant, serait actif par voie nasale; tude contrle chez 14 patients:
      – Neurology 1999;52:1507-1510.
      Etude prospective chez 178 malades: rduction des arrts de travail et amlioration de la qualit de la vie:
      – Arch Intern Med 1999;159:857-863.
    2. MIGRAINE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (principale)
      Crise aigu :
      – Lancet 1991;338:782-783.
      – Br Med J 1991;303:1491.
      La sdation commence une heure aprs l’injection sous-cutane, plus lentement aprs administration orale.
      Revue gnrale dans cette indication :
      – Sem Hop Paris 1995;71:1019-1026.
      Essai randomis versus placebo dans la crise de migraine: l’injection de sumatriptan amliore la cphale et rduit la perte de productivit chez plus de 50% des malades:
      – Arch Intern Med 1998;158:1013-1018.
    3. MIGRAINE CATAMENIALE(PREVENTION) ( confirmer)
      Etude sur 20 patientes traites par voie orale:
      – Neurology 1998;51:307-309.
    4. ALGIE VASCULAIRE DE LA FACE (principale)
    5. MAL DES MONTAGNES ( confirmer)
      Cphales du mal des montagnes, une prise orale de cent milligrammes soulagerait cinq sujets (trois avec disparition complte de la douleur) sur neuf en trente minutes :
      – Lancet 1994;344:1445.
      Controverse, serait inefficace :
      – Lancet 1995;346:254-255.
    6. VOMISSEMENT CYCLIQUE ( confirmer)
      Un cas :
      – Ann Pharmacother 1995;29:997-999.

    1. PARESTHESIE (CERTAIN FREQUENT)
      Sur 1187 sujets traits aux Pays-Bas 11% de cas de paresthsies :
      – Eur J Clin Pharmacol 1994;47:305-309.
    2. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE SOUS-CUTANEE
    3. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas de papule et d’rythme au point de l’injection sous-cutane :
      – N Z Med J 1994;107:20-21.
    4. URTICAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas d’pisode apparaissant 20 24 heures aprs chaque prise orale ou sous-cutane et persistant 24 heures :
      – Cephalalgia 1996;16:280-281.
    5. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    6. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    7. SENSATION DE CHALEUR (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE SOUS-CUTANEE
    8. FLUSH (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE SOUS-CUTANEE
    9. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Sur 1187 sujets traits aux Pays-Bas 8% de cas de vertiges :
      – Eur J Clin Pharmacol 1994;47:305-309.
    10. DYSGUEUSIE (CERTAIN FREQUENT)
      Frquence : 11%.
    11. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
    12. ACOUPHENE (CERTAIN RARE)
    13. DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN )
      Enqute aux Pays-Bas sur 735 patients : 58% prsentent des douleurs thoraciques aprs administration sous-cutane et 42% aprs voie orale. Ces douleurs ne seraient pas lies une ischmie myocardique. Toutefois, le sumatriptan ne doit pas tre utilis en cas d’antcdents coronariens :
      – Cephalalgia 1996;16:554-559.
      Le risque de douleurs thoraciques est multipli par 10 chez les sujets hypertendus masculins et multipli par 7 en cas d’antcdents familiaux d’infarctus du myocarde chez les hommes.
      L’lvation du risque est beaucoup moins marqu chez la femme; en revanche, l’existence d’un syndrome de Raynaud augmente (*2) le risque chez la femme, mais non chez l’homme:
      – Arch Neurol 1997;54:1387-1392.
    14. ANGOR (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE SOUS-CUTANEE

      – Br Med J 1992;305:118.
      Syndrome angoreux : 25 cas rapports la pharmacovigilance australienne aprs la premire prise :
      – Aust Adv Drug React Bull 1993;12,1,3.
      Ischmie myocardique : frquence estime 0.1% sur 5388 contrles ECG. Un cas d’angor :
      – Lancet 1993;341:1564-1565.
      Sur 1187 sujets traits aux Pays-Bas 8% de cas de douleurs angineuses (prs de deux fois plus frquente chez les femmes que chez les hommes) :
      – Eur J Clin Pharmacol 1994;47:305-309.
      Les douleurs thoraciques observes aprs l’injection pourraient ne pas toujours tre d’origine coronarienne :
      – Lancet 1995;345:198.

    15. INFARCTUS DU MYOCARDE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas aprs une prise par voie orale chez un sujet ayant des antcdents coronariens :
      – Neurology 1995;45:2274-2276.
      Autre rfrence :
      – Lancet 1993;341:861-862.
      Deux cas certains, et un probable rapports la pharmacovigilance Australienne:
      – ADRAC 1997;16:15.
      Un cas immdiatement aprs l’injection de 6 mg par voie sous-cutane chez un patient diabtique et tabagique :
      – Ann Intern Med 1998;128:874.
    16. SPASME CORONARIEN (A CONFIRMER )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE SOUS-CUTANEE

      Controvers :
      – Br Med J 1992;305:310-311.
      Autres publications :
      – Br Med J 1992;304:1415.
      – Lancet 1995;345:1366.

    17. ARYTHMIE VENTRICULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE SOUS-CUTANEE

      Un cas de fibrillation ventriculaire et un cas de tachycardie ventriculaire aprs injection sous-cutane :
      – BMJ 1992;305:713-714.
      Un cas fatal de fibrillation ventriculaire en l’absence d’infarctus chez une malade ayant fait un exercice physique intense avant la prise par voie orale :
      – Headache 1999;39:511-512.

    18. DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      BRONCHOPNEUMOPATHIE OBSTRUCTIVE

      Sur 1187 sujets traits aux Pays-Bas 2,2% de cas de dyspne :
      – Eur J Clin Pharmacol 1994;47:305-309.

    19. COMA (A CONFIRMER )
      Perte de connaissance pendant 30 minutes, avec relchement des sphincters, aprs une injection :
      – Bull from SADRAC 1992;4,61.
    20. HEMIPARESIE (A CONFIRMER )
      Deux cas :
      – Lancet 1993;341:1091-1092.
    21. DEPRESSION (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un sujet ayant des antcdents de dpression mais stabilis depuis deux ans :
      – J Clin Psychopharmacol 1995;15:81-82.
    22. ATTAQUE DE PANIQUE (A CONFIRMER )
      Huit cas d’attaque de panique :
      – Am J Psychiatry 1996;153:1505.
    23. DYSTONIE (A CONFIRMER )
      Un cas localis au cou et au tronc survenant 10 occasions 15 30 minutes aprs la prise orale et persistant 50 90 minutes:
      – Cephalalgia 1998;18:360-361.
    24. COLITE ISCHEMIQUE (CERTAIN )
      2 cas confirms par biopsie, 8 cas rapports:
      – Arch Intern Med 1998;158:1946-1948.
    25. CHAMP VISUEL(RETRECISSEMENT) (A CONFIRMER )
      Un cas de quadranopsie 40 mn aprs une injection sous cutane; rversible en 1 heure avec persistance d’une vision trouble pendant 2 heures:
      – Cephalalgia 1998;18:588.
    26. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
      – BMJ 1999;308:1573.
    27. INFARCTUS MESENTERIQUE (A CONFIRMER )
      Deux cas chez des femmes :
      – Ann Intern Med 2000;132:597.

    1. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
      La prise au cours du premier trimestre de la grossesse n’augmenterait pas le risque de malformations (tude sur 95 femmes):
      – Neurology 1998;51:581-583.
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL

    1. NON

    1. ANGOR DE PRINZMETAL
    2. EFFORT
      Un cas fatal de fibrillation ventriculaire en l’absence d’infarctus chez une malade ayant fait un exercice physique intense avant la prise par voie orale :
      – Headache 1999;39:511-512.
    3. HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE
    4. SUJET AGE
      Toutes les tudes cliniques ont exclu les sujets de plus de 65 ans en raison du risque coronarien ventuel (symposium internat. Londres, 1992) :
      – Md Hygine 1993;51:1358-1359.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. ENFANT
      Information manquante.
    4. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    5. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL(ANTECEDENT)
    6. ACCIDENT ISCHEMIQUE TRANSITOIRE(ANTECEDENT)
    7. ARTERIOPATHIE PERIPHERIQUE
    8. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Antcdents coronariens :
      – BMJ 1992;305:713-714.
      Syndrome angoreux : 25 cas rapports la pharmacovigilance australienne aprs la premire prise :
      – Aust Adv Drug React Bull 1993;12,1,3.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – SOUS-CUTANEE

    – 3 – NASALE

    – 4 – RESPIRATOIRE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles dans la crise migraineuse chez l’adulte :
    *Voie orale : cent trois cents milligrammes. La dose optimale par voie orale serait de 100 mg :
    – Med Hyg 1993;51:1358-1359.
    *Voie sous-cutane : 2 8 mg. La dose optimale par voie sous-cutane
    serait de 6 mg :
    – Med Hyg 1993;51:1358-1359.
    *Voie nasale : serait efficace en 30 minutes chez 75% des patients. La dose optimale par voie nasale serait de 20 mg :
    – Med Hyg 1993;51:1358-1359.
    *Posologie de 10 20 mg par inhalation :
    – Cephalalgia
    1998;18:273-277.
    Ne doit pas tre administr moins de 24 heures aprs une prise d’ergotamine (risque de vasospasme) :
    – CNS Drugs 2001;15:105-118.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2
    heure(s)

    – 2 –
    REPARTITION
    14
    à 21
    %
    lien protines plasmatiques

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fcale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Pic plasmatique 1.5 heure aprs prise par voie orale et 10 minutes aprs injection par voie sous-cutane.
    Biodisponibilit voisine de 14% par voie orale, et proche de 100% par voie sous-cutane.
    Existence d’un important effet de premier passage
    hpatique.

    Répartition
    Trs peu li aux protines plasmatiques (14-21%).

    Demi-Vie
    La demi-vie est en moyenne de 2 heures.

    Métabolisme
    Fortement mtabolis en produits inactifs.

    Elimination
    *Voie fcale : 40% de la dose administre sont limins par les fcs, dont environ la moiti sous forme inchange.
    *Voie rnale : 60% de la dose administre sont limins par les urines essentiellement sous forme mtabolise.

    Bibliographie

    – Headhache 1990;30,Suppl2:554-560.
    – Eur Neurol 1991;31:291-294.
    – Drugs 1992;43:776-798.
    – Med Letter 1992;14:111-112.
    – Drugs 1994;47:622-651.
    – Drugs 1998;55:889-922.
    – CNS Drugs 1999;12:403-417.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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