ACLARUBICINE CHLORHYDRATE
ACLARUBICINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/6/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
éthyl-2 trihydroxy-2,5,7 dioxo-6,11 {{tridésoxy-2,3,6 O-{didésoxy-2,6 O-(méthyl-6 oxo-5 perhydropyrannyl-2-(2R,6S))-4 alpha-L-lyxo-héxapyrannosyl}-4 diméthylamino-3 alpha-L-lyxo-héxapyrannosyl}oxy}-4héxahydro-1,2,3,4,6,11 naphtacènecarboxylate1-(1R,2R,4S)Ensemble des dénominations
BANM : ACLARUBICIN HYDROCHLORIDE
DCIMr : CHLORHYDRATE D’ACLARUBICINE
autre dénomination : ACLACINOMYCINE CHLORHYDRATE
autre dénomination : CHLORHYDRATE D’ACLARUBICINE
bordereau : 2647
rINNM : ACLARUBICIN HYDROCHLORIDE
sel ou dérivé : DAUNORUBICINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : DOXORUBICINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : EPIRUBICINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : PIRARUBICINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : ZORUBICINE CHLORHYDRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : ACLARUBICINE
- ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Comme les autres anthracyclines, semble s’intercaler entre les bases de l’ADN, entraînant ainsi une inhibition de la synthèse des acides nucléiques.
Inhiberait préférentiellement la synthèse de l’ARN, l’inhibition de la synthèse de l’ADN étant moins importante.
- ANTICANCEREUX (principal)
- LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE (principale)
Traitement de première ou de deuxième intention.
Pas de résistance croisée avec l’adriamycine :
– Cancer Treat Rev 1980;7:177-182. - LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE (principale)
Traitement de première ou de deuxième intention.
Pas de résistance croisée avec l’adriamycine :
– Cancer Treat Rev 1980;7:177-182. - LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE (principale)
En phase blastique.
- FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
- TOXICITE CARDIAQUE (CERTAIN )
Revue sur le rôle du fer et des radicaux libres dans la cardiotoxicité des anthracyclines :
– FASEB J 1999:13:199-212.
Autre référence :
– Drug Saf 2000;22:263-302. - TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
Tachycardie transitoire. - ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN RARE)
Aplatissement ou inversion de l’onde T (transitoire). - TROUBLE DE LA REPOLARISATION (CERTAIN RARE)
Aplatissement ou inversion de l’onde T (transitoire). - INSUFFISANCE CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
L’insuffisance cardiaque est favorisée par des doses cumulatives élevées. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- STOMATITE (CERTAIN FREQUENT)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESL’élévation du taux de transaminases est le plus souvent modérée et transitoire.
- LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN RARE)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN RARE)
L’aplasie médullaire est parfois sévère.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
En perfusion
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles :
Quinze à vingt milligrammes par mètre carré de surface corporelle et par jour (15 à 20 mg/m2/j) jusqu’à une dose totale de trois à six cents milligrammes par mètre carré selon les cas, la tolérance et les résultats obtenus.
Les cures
peuvent être administrées de façon continue ou cycliquement, par périodes de cinq à dix jours interrompues par une période de même durée.
Posologie particulière :
Des doses de quatre-vingt à cent milligrammes par mètre carré et par jour (80 à 100
mg/m2/j) pendant cinq jours peuvent être utilisées.
.
L’aclarubicine doit être administrée en perfusion veineuse,dans la tubulure de la perfusion pour éviter toute extravasation.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécale
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Après administration intraveineuse de 25 mg/m2, une concentration sanguine voisine de 25 ng/ml est observée à 20 minutes.Répartition
Forte fixation tissulaire.
Apparition rapide de métabolites actifs dont les concentrations augmentent pendant les 4 premières heures pour atteindre un plateau à 10 ng/ml, puis baisse progressive dans les 24 heures.Demi-Vie
2 heures.
Existence de métabolites actifs à demi-vie plus prolongée.
Métabolisme
Métabolisé par le foie en aglycones inactifs et en glycosides cytotoxiques, eux-mêmes inactivés par les microsomes.
Elimination
(VOIE FECALE)
L’aclarubicine et ses métabolites sont éliminés essentiellement par la bile et les fèces.
(VOIE RENALE)
Environ 6% de la dose administrée sont éliminés par les urines, principalement sous forme de métabolites actifs.
Bibliographie
– Cancer Chemother Pharmacol 1978;1:259.
– Cancer Treat Rep 1979;63:931.
– Lancet 1979;1:870.
– Actualites Cancérologiques 1980;53.
– N Engl J Med 1981;305:139.
– Nouv Presse Med 1982;11:25.
– Drugs 1997;54:1-7.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ACLACIN (ANGLETERRE)
- ACLACINOMYCINE (ITALIE)
- ACLACINON (JAPON)
- ACLAPLASTIN (ALLEMAGNE)
- JACLACIN (DANEMARK)
- JACLACIN (SUEDE)