RIFAMPICINE SODIQUE

RIFAMPICINE SODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/1/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    actate de(12Z14E24E)(2S16S17S18R19R20R21S22R23S)-5,6,9,17,19-pentahydroxy-23-mthoxy-2,4,12,16,18,20,22-heptamthyl-8[N(4-mthylpiprazin-1-yl) formimidoyl]-1,11-dioxo-1,2-dihydro-2,7[poxy(pentadca[1,11,13]trino)imino]naphto[2,1-b]furan-21-yle,sodique

    Ensemble des dénominations

    sel ou driv : RIFAMPICINE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : RIFAMPICINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTITUBERCULEUX (principale certaine)
    4. INDUCTEUR ENZYMATIQUE (principale certaine)
    5. IMMUNOSUPPRESSEUR (secondaire certaine)
      Un vitro et chez l’animal; pas de signification clinique.
    6. ANTIVIRAL (secondaire certaine)
      Non utilisable en clinique car les concentrations inhibitrices ncessaires ne peuvent tre atteintes dans l’organisme.

    1. MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS (principal)
    2. BACILLE DE CALMETTE ET GUERIN (principal)
    3. MYCOBACTERIES ATYPIQUES (principal)
      Sensibilit variable.
    4. MYCOBACTERIUM LEPRAE (principal)
    5. BRUCELLA (principal)
    6. STAPHYLOCOCCUS (principal)
      Aureus, epidermidis.
    7. STREPTOCOCCUS (accessoire)
      PYOGENES, FAECALIS, VIRIDANS, PNEUMONIAE
    8. ENTEROCOQUE (accessoire)
    9. PNEUMOCOQUE (accessoire)
    10. NEISSERIA GONORRHOEAE (accessoire)
    11. NEISSERIA MENINGITIDIS (accessoire)
    12. LEGIONELLA PNEUMOPHILA (accessoire)
    13. CORYNEBACTERIUM DIPHTERIAE (accessoire)
    14. CLOSTRIDIUM (accessoire)
    15. BACILLUS ANTHRACIS (accessoire)
    16. PASTEURELLA (accessoire)
    17. HAEMOPHILUS INFLUENZAE (accessoire)
    18. LISTERIA MONOCYTOGENES (accessoire)
    19. CHLAMYDIA (accessoire)
    20. ESCHERICHIA COLI (accessoire)
      Sensibilit variable.
    21. ENTEROBACTER (accessoire)
      Sensibilit variable.
    22. KLEBSIELLA (accessoire)
      Sensibilit variable.
    23. PROTEUS (accessoire)
      Sensibilit variable.
    24. SALMONELLA (accessoire)
      Sensibilit variable.
    25. SHIGELLA (accessoire)
      Sensibilit variable.
    26. SERRATIA (accessoire)
      Sensibilit variable.
    27. PSEUDOMONAS (accessoire)
      Sensibilit variable.
    28. PSEUDOMONAS AERUGINOSA (accessoire)
      Sensibilit variable.
    29. CITROBACTER (accessoire)
      Sensibilit variable.
    30. PROVIDENCIA (accessoire)
      Sensibilit variable.
    31. MORAXELLA (accessoire)
      Sensibilit variable.
    32. ACINETOBACTER (accessoire)
      Sensibilit variable.
    33. FUSOBACTERIUM (accessoire)
      Sensibilit variable.
    34. BACTEROIDES (accessoire)
      Sensibilit variable.

    1. TUBERCULOSE (principale)
      Mdicament de premire intention.
      En association d’autres antituberculeux.
    2. INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES (secondaire)
      En association, si le germe y est sensible.
    3. LEPRE (secondaire)
      Peut s’utiliser en dbut de traitement, en association.
    4. BRUCELLOSE (secondaire)
      Seule ou en association avec les tetracyclines.
    5. MALADIE DES LEGIONNAIRES (secondaire)
      En association l’rythromycine.
    6. ENDOCARDITE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
      En association
    7. SEPTICEMIE (secondaire)
      A staphylocoques et germes gram ngatif, en association.
    8. SEPTICEMIE A BACILLES GRAM NEGATIF (secondaire)
      En association.
    9. INFECTION A GERMES GRAM NEGATIF (secondaire)
      Infections svres. En association.
    10. INFECTION OSSEUSE (secondaire)
      Ostomylite staphylocoques.
    11. INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
    12. PROSTATITE (secondaire)
      A staphylocoques, en association.
    13. INFECTION URINAIRE (secondaire)
      Svre, staphylocoques, en association.
    14. NEUTROPENIE ( confirmer)
      En prvention des infections bactriennes (sel de rifampicine non prcis) :
      – Lancet 1996;348:465.
      – Lancet 1996;348:473.
    15. LISTERIOSE (secondaire)
    16. TYPHUS DES BROUSSAILLES ( confirmer)
      Plus efficace que la doxycycline dans cette indication :
      – Lancet 2000 356;1057-1061.

    1. SYNDROME PSEUDOGRIPPAL (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      ADMINISTRATION HEBDOMADAIRE

      De mcanisme immunoallergique, il survient le plus souvent entre le troisime et le sixime mois de traitement.
      Il se manifeste, une deux heures aprs chaque prise, par des frissons, de la fivre, des cphales, des myalgies et rtrocde spontanment en 8 12 heures. Il peut prcder des manifestations allergiques plus graves.

    2. FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      ADMINISTRATION HEBDOMADAIRE

      De mcanisme immunoallergique.

    3. FRISSON (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      ADMINISTRATION HEBDOMADAIRE

      Par mcanisme immunoallergique.

    4. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Parfois dans le cadre d’un syndrome grippal.
    5. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    6. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
      Peuvent s’accompagner d’un syndrome grippal.
    7. BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN RARE)
      Parfois accompagn de prurit.
    8. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Surtout type d’rythme, touchant la gace et le cuir chevelu, elle est plus frquente en dbut de traitement, le plus souvent transitoire malgr la poursuite du traitement.
    9. PRURIT (CERTAIN RARE)
      Isol ou associ un rythme.
      Un cas durant plusieurs heures aprs chaque administration intraveineuse (sel de rifampicine non prcis) :
      – Ann Pharmacother 1995;29:267-268.
    10. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    11. ACNE (CERTAIN TRES RARE)
    12. PURPURA THROMBOPENIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      De mcanisme immunoallergique, il impose l’arrt dfinitif du traitement.

    13. COLORATION DE L’URINE (CERTAIN FREQUENT)
      Coloration rouge-orang, de l’limination urianire de la rifampicine.
    14. HEMOGLOBINURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Lors d’une hmolyse aigu.
    15. METHEMOGLOBINEMIE (A CONFIRMER )
      Un cas aprs 8 mois de traitement chez un sujet g (sel de rifampicine non prcis) :
      – Ann Pharmacother 1996;30:1339-1340.
    16. HEMATURIE (CERTAIN TRES RARE)
    17. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Le plus souvent par nphrite tubulo-interstitielle aigu, parfois complique une hmolyse ou un chox anaphylactique. Rversible, impose l’arrt du traitement. Un cas aprs deux prises uniques (sel non prcis) un an d’intervalle :
      – Nephron 1993;64:152.

    18. NEPHROPATHIE TUBULO-INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      De mcanisme immuno-allergique, souvent avec un taux lev d’anticorps anti-rifampicine, elle dbute en quelques heures quelques jours aprs la dernire prise de rifampicine par des frissons, de la fivre, des cphales, des myalgies, vomissements, lombalgies. Apparat alors rapidement une insuffisance rnale aigu avec oligo-anurie, protinurie et cylindrurie. L’puration extrarnale est le plus souvent ncessaire. L’insuffisance rnale est rversible en quelques jours quelques semaines. Elle impose l’arrt dfinitif du traitement. Elle peut tre associe un syndrome nphrotique :
      – Am J Nephrol 1983;3:38-42.

    19. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    20. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    21. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
    22. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    23. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    24. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    25. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    26. ANOREXIE (CERTAIN RARE)
    27. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    28. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Pancratite aigu ncrotique hmorragique :
      – Gastroenterology 1980;78:815.
    29. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    30. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Lancet 1980;1:827.
      – Br Med J 1980;281:1180.
      Un cas aprs 4 mois de traitement, 10 autres cas ont dj t rapports :
      – South Med J 1997;90:644-646.
    31. COLORATION DES SELLES (CERTAIN FREQUENT)
      Coloration rouge-orang.
    32. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      De mcanisme immunoallergique, elle apparat le plus souventt dans les trois heures aprs la prise de rifampicine. Elle est rversible en trente six heures si le traitement est arrt. Des dcs par hemorragie crbromninge ont t rapports en cas de poursuite du traitement. L’arrt dfinitif du traitement s’impose :
      – DICP 1989;23:382-384.
      Un cas associ une hmorragie crbrale (sel ou base non prcis) :
      – Ann Pharmacother 1994;28:1304.

    33. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      De mcanisme immunoallergique, le plus souvent modre et transitoire.
    34. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      De mcanisme immunoallergique.

    35. ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Hmolyse aigu dbutant 2 3 heures aprs la prise de rifampicine, rversible l’arrt du traitement, parfois complique d’insuffisance rnale aigu. Elle est associe un taux lev d’anticorps antirifampicine et impose l’arrt dfinitif du traitement.

    36. TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN TRES RARE)
      Test positif, en prsence du mdicament.
    37. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
      Peut accompagner les ractions d’hypersensibilit.
    38. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    39. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Le plus souvent, lvation modre de la bilirubine libre par comptition pour la captation hpatocytaire.
      Elle apparait vers le dixime-quatorzime jour de traitement et disparait rapidement par adaptation enzymatique.
    40. BSP(RETENTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Par comptition pour l’excrtion biliaire.
      Une preuve la BSP n’est interprtable que si elle prtique 48 heures aprs l’arrt de la rifampicine.
    41. HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
      Elle est trs rare dans les traitements par la rifampicine seule. Le mcanisme en est inconnu. Elle associe des lsions de ncrose centrolobulaire et une cholestase.
    42. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      NOUVEAU-NE

      Le plus souvent ictre bilirubine libre par comptition entre la rifampicine et la bilirubine pour la captation hpatocytaire, il disparait par adaptation enzymatique.

    43. CRAMPE (CERTAIN TRES RARE)
    44. FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    45. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    46. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    47. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
    48. ATAXIE (CERTAIN TRES RARE)
    49. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
    50. PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
    51. CONJONCTIVITE (CERTAIN TRES RARE)
      Quelques cas de conjonctivite exsudative svre rapportes :
      – Br Med J 1976;1:199.
    52. COLORATION DES LARMES (CERTAIN RARE)
      Coloration rouge-orang, elle peut parfois colorer les lentilles de contact.
    53. RHINITE (CERTAIN TRES RARE)
      De mcanisme allergique.
    54. DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
      A type de dyspne expiratoire, elle ncessite l’arrt dfinitif du traitement.
    55. TROUBLE MENSTRUEL (CERTAIN TRES RARE)
    56. COLORATION DE LA SALIVE (CERTAIN )
      Coloration rouge-orang.
    57. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Elles sont de type variable et se manifestent par un syndrome grippal, un choc anaphylactique, un purpura thrombopnique, u,ne nphrite tubulo-intersticielle aigu.
      Les ractions svres imposent un arrt dfinitif du traitement.
      Un cas grave apparu aprs 2 mois de traitement. Rgressif l’arrt :
      – Presse Med 1999;28:2037-2038.

    58. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Impose l’arrt du traitement.
      Quatre cas aprs usage local (sel de rifampicine non prcis) :
      – J Allergy Clin Immunol 1995;95:1-7.

    59. REACTION ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN )
      Deux cas d’urticaire et deux cas de collapsus aprs la prise orale d’une dose unique (sel de rifampicine non prcis) :
      – Allergy, 1992;47:Suppl:228.
    60. ERUPTION BULLEUSE (A CONFIRMER )
      Eruption pemphigode avec clivage intra-pidermique l’examen histologique
      – Br J Dermatol 1976;95:445.
    61. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
      – Br Med J 1977;11:1189.
    62. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport, par ncrose corticale aprs la reprise d’un traitement interrompu :
      – Lancet 1975;1:1428.
    63. GLOMERULONEPHRITE (A CONFIRMER )
      Un cas aboutissant une insuffisance rnale aigu irrversible (sel ou base de rifampicine non prcis) :
      – Clin Nephrol 1994;42:263-265.
    64. COAGULATION INTRAVASCULAIRE DISSEMINEE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport, au cours d’une hmolyse aigu :
      – Haematologica 1977;11:359.
      -Presse Med 1983;12:1479-1481.
    65. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un patient ayant une cirrhose biliaire primitive (sel de rifampicine non prcis) :
      – Am J Gastroenterol 1995;90:1526-1528.
    66. MYOPATHIE PROXIMALE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport avec gurison en 24 heures aprs l’arrt du traitement et preuve de rintroduction positive :
      – Br Med J 1981;283:105-106.
    67. ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport, rgressif en une semaine l’arrt du traitement :
      – JAMA 1979;241:2421-2422.
    68. INSUFFISANCE SURRENALE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Par augmentation du catabolisme des corticodes :
      – Br Med J 1983;286:1861.
      Insuffisance surrnale aigu rvlatrice d’une maladie d’Addison, probablement li l’effet inducteur enzymatique de la rifampicine :
      – Sem Hop Paris 1996;72:916-918.
    69. COLITE ULCEREUSE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Ann Intern Med 1992;116:778-779.
    70. COLITE AIGUE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit (sel de rifampicine non prcis) :
      – Lancet 1994;344:1296-1297.

    1. GROSSESSE
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      ALLONGEMENT DE LA DEMI-VIE PLASMATIQUE (DEUX FOIS LA NORMALE ENVIRON) NOUV. PRESSE MED. 1977, 6 : 3209.
    3. MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE
      RISQUE ACCRU D’ATTEINTE HEPATIQUE.
    4. ICTERE PAR RETENTION
      EN CAS DE BILIRUBINEMIE SUPERIEURE A 50 MICROMOLES PAR LITRE, AUGMENTATION D’ENVIRON 50 % DES TAUX SERIQUES DE RIFAMPICINE.
      NECESSITE DE DIMINUER LES DOSES.
      Q.J. OF MED. 1981, 50 : 77.
    5. ALCOOLISME CHRONIQUE
      RISQUE ACCRU D’ATTEINTE HEPATIQUE.
    6. NOURRISSON
      EN RAISON DE L’IMMATURITE FONCTIONNELLE HEPATIQUE.
    7. NOUVEAU-NE
      EN RAISON DE L’IMMATURITE FONCTIONNELLE HEPATIQUE.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      PEUT NECESSITER D’ESPACER LES PRISES POUR LES POSOLOGIES ELEVEES.

    1. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilit connue aux rifamycines.
    2. PORPHYRIE
    3. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
    4. PORPHYRIE CUTANEE
    5. ALLAITEMENT
      Passe dans le lait, pas d’incident rapport.

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle en perfusion intraveineuse lente sur 3 heures dans 250 500 ml de serum glucos isotoniqe:
    – dans la tuberculose de l’adulte ou de l’enfant:
    Dix milligrammes par kilo et par jour en une perfusion.
    Associer d’autres antituberculeux.


    dans les infections germes Gram+ ou Gram -:
    – chez l’adulte et l’enfant: Trente milligrammes par kilo et par jour en 2 perfusions de quinze milligrammes par kilo.
    En association un autre antibiotique.

    Diminuer les doses dans l’insuffisance
    hpatique: cinq milligrammes par kilo et par jour en une prise.
    Dans l’insuffisance rnale: pas de changement dans la tuberculose;dans les autres infections, espacer les prises en fonction de la concentraiton srique de rifampicineI.

    Surveillance du
    traitement: Bilan hpatique avant traitement, et rgulirement pendant , surtout en cas d’association l’isoniazide.
    Numration sanguine et plaquettes.
    L’administration intermittente est viter en raison du risque d’hypersensibilit.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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