METOCLOPRAMIDE

METOCLOPRAMIDE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    AMINO-4 CHLORO-5 N-(DIETHYLAMINO-2 ETHYL) METHOXY-2 BENZAMIDE

    Ensemble des dénominations

    BAN : METOCLOPRAMIDE

    CAS : 364-62-5

    DCIR : METOCLOPRAMIDE

    bordereau : 2656

    dci : mtoclopramide

    rINN : METOCLOPRAMIDE

    sel ou driv : METOCLOPRAMIDE DICHLORHYDRATE

    sel ou driv : METOCLOPRAMIDE MONOCHLORHYDRATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : METOCLOPRAMIDE

    Regime : liste II

    1. ANTIDOPAMINERGIQUE (principale certaine)
    2. ANTIEMETIQUE (principale certaine)
      EFFET CENTRAL ET PERIPHERIQUE
    3. STIMULANT DE LA MOTRICITE GASTROINTESTINALE (principale certaine)
    4. ANTAGONISTE 5HT3 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Blocage des rcepteurs dopaminergiques.
      – antimtique par effet direct sur les chemorecepteurs du centre du vomissement dont il lve le seuil de stimulation (effet antidopaminergique), et diminue la sensibilit des nerfs viscraux qui transmettent les stimuli affrents du tractus digestif vers le centre du vomissement.
      Stimulant de la motricit gastrointestinale: le blocage des rcepteurs dopaminergiques pourrait faciliter la transmission cholinergique en augmentant la quantit d’actylcholine libre par les terminaisons nerveuses post ganglionnaires.
      Augmentation de l’amplitude des contractions oesophagiennes.
      Augmentation de la pression du sphincter infrieur de l’oesophage (aboli par l’atropine et la L-DOPA.).
      Augmentation de la motricit antro-pyloro-duodnale entrainant une acclration de la vidange gastrique.
      Pas d’effet sur la secrtion gastrique.
      Augmentation des mouvements de propulsion dans le grle entrainant une augmentation de la vitesse de transit (effet aboli par l’atropine et aprs vagotomie).
      Pas d’effet sur la secrtion intestinale.
      Peu d’effet sur la motricit colorectale.
      Stimulation de la secrtion de prolactine par blocage des rcepteurs dopaminergiques hypothalamiques.
      L’activit antipsychotique n’apparait qu’ des doses trs leves.
      L’activit anti-mtique des fortes doses serait de au blocage des rcepteurs 5HT3.
      – Drugs of the Future 1989;14:875-889.

    1. ANTIEMETIQUE (principal)
      S’OPPOSE EGALEMENT A L’EFFET EMETISANT D’AUTRES MEDICAMENTS.
      .
      ACCELERATION DE LA VIDANGE GASTRIQUE.
    2. ACCELERATEUR DU TRANSIT INTESTINAL (principal)
      DIMINUE ENVIRON DE MOITIE LE TEMPS D’UN TRANSIT BARYTE CHEZ 75 POUR CENT DES PATIENTS.

    1. NAUSEE (principale)
    2. HOQUET (principale)
    3. VOMISSEMENT (principale)
      Vomissements post-opratoires.
      Vomissements chez les sujets traits par les morphiniques, le lvodopa, les digitaliques, les antituberculeux, les cytostatiques et les produits iods pour cholangiographie.
      Vomissements de la femme enceinte.
      Vomissements lis aux irradiations thrapeutiques.
      Meilleure efficacit si l’administration est faite en intramusculaire.
      En prvntions des nauses et vomissements :
      – N Engl J Med 1981;305:905.
      Dans les vomissements de la chimiothrapie, est aussi efficace par voie nasale que par voie IM :
      – Drugs 1999;58:315-322.
    4. GASTROPARESIE (principale)
      Aprs vagotomie:
      – Am J Dig Dis Sci 1979, 24 : 662
    5. GASTROPARESIE DIABETIQUE ( confirmer)
      – Ann. Intern. Med. 1982, 96 : 444-446
    6. PREMEDICATION ANESTHESIQUE (principale)
      En urgence pour acclrer la vidange gastrique.
    7. REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN (principale)
      – N engl J Med 1977;296:354.
    8. RADIOLOGIE DIGESTIVE(ADJUVANT) (secondaire)
      Facilite l’exploration radiocintique du grle , rduit le temps de transit baryt.
      On obtient de meilleurs images en utilisant la voie intramusculaire:
      – Postgrad Med J 1973, Suppl 4: 47.
    9. INTUBATION DUODENALE (secondaire)
      Facilite l’intubation duodnale:
      – Am J Dig Dis 1976;21:880.
    10. ENDOSCOPIE GASTRIQUE(PREPARATION) (secondaire)
      Facilite l’endoscopie d’urgence des hmorragies gastriques et intestinales hautes.
    11. STENOSE DU PYLORE (secondaire)
    12. MIGRAINE ( confirmer)
      Traitement de la crise
    13. MIGRAINE(TRAITEMENT DE LA CRISE) ( confirmer)
      En traitement par voie intraveineuse: 10 mg:
      – Ann Emergency Med 1990;19:1083-1087.
      Par voie orale: 20 mg.
    14. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE ( confirmer)
      – Clin Pharm Ther 1984;36:738-744.

    1. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
      SUJET AGE
      FORTE DOSE

      * Chez le nourrisson, se manifeste par un tat d’agitation avec hyperexcitabilit, cris et pleurs incessants, hypertonie et parfois rvulsion oculaire.
      * Chez l’enfant et l’adulte, il s’agit le plus souvent d’une hypertonie localise la face et la nuque, ou d’une hypertonie gnralise.
      Cde aprs arrt du traitement en 24 heures ou plus rapidement par l’injection d’antiparkinsoniens de type atropinique ou de diazpam :
      – Br Med J 1985;291:930-932.
      Autres publications :
      – Prescrire 1990;10:513-514.
      – Arch Intern Med 1993;153:1469-1475.
      En induisant des troubles extrapyramidaux chez les patients gs, le mtoclopramide (sel non prcis), serait une cause frquente d’instauration tort d’un dopathrapie :
      – JAMA 1995;274:1780-1782.

    2. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (A CONFIRMER )
      Un cas fatal chez une patiente ge :
      – Ann Pharmacother 1999;33:644-645.
    3. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    4. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      A type d’ruption maculo-papuleuse.
    5. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    6. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    7. CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
    8. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
      Apparition chez l’adulte pour des doses >= 5 mg/kg.
    9. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    10. OEDEME LINGUAL (CERTAIN RARE)
    11. OEDEME DES PAUPIERES (CERTAIN RARE)
    12. GALACTORRHEE (CERTAIN )
      Stimulation de la scrtion de prolactine.
    13. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
      Apparition dans les 36 heures qui suivent le dbut du traitement. Cde 24 heures aprs l’arrt du traitement, ou l’administration d’antiparkinsoniens de type atropinique ou de diazpam injectable. Se voit plus volontiers chez le sujet jeune et la femme.
    14. DYSKINESIE (CERTAIN RARE)
      A type de trismus, torticolis, spasmes faciaux, opisthotonos, crises oculogyres, apparaissant dans les 36 heures qui suivent le dbut du traitement et cdant en gnral dans les 24 heures qui suivent l’arrt du traitement.
      Cdent l’administration d’anti-parkinsoniens de type atropinique ou de diazpam injectable.
      Se voient plus volontiers chez le sujet jeune et chez la femme.
      Un cas de dfaillance respiratoire provoque par une dystonie aigu avec trismus a t rapport :
      – Presse Med 1984;13:2584.
    15. AKATHISIE (CERTAIN )
      – Arch Intern Med 1993;153:1469-1475.
    16. DYSTONIE AIGUE (CERTAIN )
      Deux cas de dystonie aigu supraglottique, immdiatement rversible par l’administration d’un atropinique :
      – Br Med J 1988;297:964-965.
      Un cas, chez un enfant de dix ans, trait pour une gastroentrite virale (sel de mtoclopramide non prcis) :
      – N Z Med J 1994;107:452-453.
    17. DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      FORTE DOSE
      TRAITEMENT PROLONGE

      – Br Med J 1984;288:545-547.
      Seize cas associs un syndrome extra-pyramidal :
      – Arch Intern Med 1989;149:2486.
      Un cas lors d’une administration unique chez un enfant trait trois ans plus tt pendant cinq mois. Persistance de mouvements choriformes 15 mois aprs l’arrt :
      – J Ped 1992;121:983-985.
      Autre publication :
      – Arch Intern Med 1993;153:1469-1475.
      Pourrait affecter 27% des sujets lors de traitements d’une dure suprieure trente jours (sel de mtoclopramide non prcis) :
      – Biol Psychiatry 1994;36:630-632.

    18. IRRITABILITE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT

      Apparition chez l’enfant pour des doses allant de 0.5 1 mg/kg.

    19. METHEMOGLOBINEMIE (CERTAIN )
      Apparition chez l’enfant pour des doses suprieures ou gales 1 mg/kg.
      Un cas, chez un adulte, rversible l’arrt du traitement (sel de mtoclopramide non prcis) :
      – Eur J Clin Pharmacol 1994;47:89.
    20. SULFHEMOGLOBINEMIE (A CONFIRMER )
      Un cas l’origine d’une cyanose, la suite d’un traitement de 18 mois (sel de mtoclopramide non prcis) :
      – Am J Gastroenterol 1995;90:1010-1011.
      Un cas chez une femme traite depuis un an (sel non prcis) :
      – Anesthesiology 2000;93:883-884.
    21. DESORIENTATION TEMPOROSPATIALE (CERTAIN )
      Apparition chez l’adulte pour des doses suprieures ou gales 5 mg/kg.
    22. CRISE HYPERTENSIVE (A CONFIRMER )
      Conditions exclusives d’apparition : phochromocytome :
      – Lancet 1977;1:600.
      – Lancet 1976;2:1357.
      Un cas au cours d’une grossesse:
      – Int J Gynecol Obstet 1997;59:133-137.
    23. FIEVRE (A CONFIRMER )
      Hyperthermie 38 degrs C, chez deux enfants prsentant galement une dystonie aigu :
      – Lancet 1980;1:255.
    24. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      – Lancet 1981;2:91.
    25. INCONTINENCE URINAIRE (A CONFIRMER )
      – JAMA 1984;251:1553.
    26. ACCES MANIAQUE (A CONFIRMER )
      – J Clin Psychiatry 1984;45:180.
    27. BRONCHOSPASME (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Ann Intern Med 1985;103:809.
      Un cas dcrit chez un asthmatique, 2 reprises:
      – Ann Pharmacother 1998;32:1017-1020.
    28. AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
      Un cas avec rintroduction positive :
      – Ann Intern Med 1988;108:214-215.
    29. PURPURA VASCULAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas rversible l’arrt du traitement:
      – Ann Pharmacother 1999;33:35-37.
    30. PURPURA (A CONFIRMER )
      Purpura non thrombocytopnique, un cas:
      – Ann Pharmacotherapy 1999;33:35-37.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’HOMME
      Etude multicentrique rtrospective de 252 femmes. Pas d’effet tratogne constat :
      – N Engl J Med 2000;343:445-446.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      RISQUE DE SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL

      LANCET. 1979, 1 : 554.
      REDUIRE LA POSOLOGIE DE MOITIE EN CAS D’INSUFFISANCE RENALE SEVERE.
      EUR. J. CLIN. PHARMACOL; 1981, 19 : 443.

    3. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
    4. ENFANT DE MOINS DE 5 ANS
    5. PHEOCHROMOCYTOME
    6. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
      LANCET. 1981, 2 : 91

    1. ALLAITEMENT
      Mdicament prsent dans le lait, prescrire avec prudence.
    2. CANCER DU SEIN
      La prolactine peut stimuler la croissance tumorale.

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie rectale :
    – Adulte : vingt quarante milligrammes par jour.
    – Enfant au-dessus de 20 kilos : un demi milligramme par kilo et par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    Absorption
    Utilis par voie rectale.

    Bibliographie

    – Drugs 1983;25, Suppl 1:63.
    – N Engl J Med 1981;305:28.
    – Durg Intell Clin Pharm 1980;14:169.
    – Clin Pharmacokinet 1983;8:523-529.
    – Therapie 1983;38:465.
    – Clin Pharm Ther 1985;37:43-47(Pharmacocintique).
    – Inpharma 1983;393:19.
    – Inpharma
    1983;394:19.
    – Inpharma 1986;538:19 Et 539:19.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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