ETRETINATE

ETRETINATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (mthoxy-4 trimthyl-2,3,6 phnyl) dimthyl-3,7 nonattrane-2,4,6,8 oate-(tout-e) d’thyle

    Ensemble des dénominations

    BAN : ETRETINATE

    CAS : 54350-48-0

    DCIR : ETRETINATE

    USAN : ETRETINATE

    bordereau : 2681

    code exprimentation : Ro-109359

    dci : trtinate

    rINN : ETRETINATE

    sel ou driv : ACITRETINE

    sel ou driv : ISOTRETINOINE

    sel ou driv : RETINOL

    sel ou driv : TRETINOINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ACTIVITE VITAMINIQUE A (principale certaine)
    2. ANTIKERATOSIQUE (principale certaine)
    3. ANTINEOPLASIQUE (secondaire certaine)
    4. ANTIPSORIASIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Driv de l’acide rtinoque.
      Exerce une activit inhibitrice sur la kratinisation en dprimant les prcurseurs de la kratinine.
      Inhibe la diffrenciation cellulaire.
      Stimulerait certains mcanismes immunitaires antitumoraux.
      Inhibe l’ornithine dcarboxylase.

    1. ANTIKERATOSIQUE (principal)
    2. ANTICANCEREUX (accessoire)

    1. PSORIASIS (principale)
      Formes svres et tendues, en particulier psoriasis pustuleux, rythrodermie psoriasique.
      Moins efficace que la ciclosporine. Mta-analyse de 3 tudes portant sur 579 patients:
      – Am J Clin Dermatol 2001;2:41-47
    2. ICHTYOSE (principale)
      Forme svre et tendue.
    3. MALADIE DE DARIER (principale)
    4. KERATODERMIE PALMOPLANTAIRE (principale)
    5. RHUMATISME PSORIASIQUE (principale)
      – Presse Med 1988;17:509-511.
      – Clin Rheumatol 1988;7:498-503.
      – J Rheumatol 1989;16:789-791.
      – Postgrad Med J 1985;61:843-845.
      – Int J Tissue React 1988;10:25-27.
    6. ACNE (secondaire)
    7. AMYLOSE ( confirmer)
      – Br Med J 1986;293:733.
    8. LYMPHOME CUTANE (principale)
      – Br J Dermatol 1983;109:49.
    9. CANCER DE LA VESSIE (secondaire)
      Carcinome urothlial de la vessie :
      – J Urology 1984;131:47.

    1. CHEILITE (CERTAIN RARE)
    2. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
    3. HYPOSECRETION NASALE (CERTAIN RARE)
    4. FRAGILITE CUTANEE (CERTAIN RARE)
      En peau saine.
    5. ALOPECIE (CERTAIN RARE)
      2 cas d’alopcie associe un changement de teinte des cheveux, de la barbe et des sourcils :
      – Dermatology 1994;188:172.
    6. MALFORMATION DES ONGLES (CERTAIN RARE)
      – Lancet 1983;2:974.
    7. HYPEROSTOSE (CERTAIN )
      Un cas d’hyperostose et de calcification des ligaments para-vertbraux avec troubles neurologiques, spasticit, lis une compression de la moelle thoracique. Rcupration partielle aprs laminectomie :
      – Lancet 1981;1:741.
      – Lancet 1985;2:397.
      – Lancet 1989;2:325-326.
    8. CALCIFICATION LIGAMENTAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT

      Un cas d’hyperostose et de calcification des ligaments para-vertbraux avec troubles neurologiques et spasticit lis une compression de la moelle thoracique. Rcupration partielle aprs laminectomie :
      – Lancet 1989;2:325-326.

    9. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    10. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    11. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      A surveiller particulirement chez l’enfant.
    12. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Destruction des canaux biliaires :
      – Dig Dis Sci 1987;32:1207-1211.
      – J Am Acad Dermatol 1985:13:669.
    13. HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN FREQUENT)
      – Am J Med 1989;86:568-574.
    14. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (CERTAIN FREQUENT)
      Surtout lorsque pr-existent des facteurs de risque :
      – Am J Med 1989;86:568-574.
    15. VASCULARITE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas de vascularite cutane :
      – Lancet 1989;2:494-496.
    16. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
      – Lancet 1983;2:974.
    17. LYMPHOME NON HODGKINIEN (A CONFIRMER )
      Deux cas dcrits :
      – Lancet1987;2:563-564.
    18. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit :
      – Br J Dermatol 1991;124:395.
    19. SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
      Premier cas rapport :
      – Br Med J 1992;304:548.
    20. INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN RARE)
      – Lancet 1984;2:1093.
      Un cas chez un sujet g, lentement rversible l’arrt du traitement :
      – Dermatology 1992;185:266-268.
    21. MYOPATHIE (A CONFIRMER )
      Syndrome myopathique associ une neuropathie priphrique et une rythrodermie. Un cas chez un thylique chronique en association avec chlofibrate.
    22. ERYTHRODERMIE (A CONFIRMER )
      Associe une neuropathie priphrique et un syndrome myopathique.
      – Br J Dermatol 1985;112:373.
    23. GRANULOME INFECTIEUX (CERTAIN RARE)
      Granulome infectieux multiple :
      – Br J Dermatol 1983;109:615.
    24. OEDEME (CERTAIN RARE)
      un cas :
      – J Dermatol 1981;104:709.
    25. CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      – Lancet 1984;2:1093.
    26. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN TRES RARE)
      – Lancet 1988:1:236.
    27. HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE (A CONFIRMER )
      un cas :
      – Br J Dermatol 1985;112:77.
    28. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
      Associe un syndrome myopathique et une rythrodermie.
    29. IMPUISSANCE (A CONFIRMER )
      – Arch Dermatol 1991;127:425.
    30. MAINS COLLANTES (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit, 12 cas rapports au fabricant :
      – Clin Exptl Dermatol 1993;18:389-390.

    1. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Souris, rat, lapin. atteinte analogue aux anomalies dcrites aprs traitement par la vitamine A.
    2. TERATOGENE CHEZ L’HOMME
      Malformations touchant le systme nerveux central, les os. L’effet tratogne pourrait persister jusqu’ deux ans aprs cessation du traitement :
      – Teratology 1986;33:355.
      Encore dcelable dans le plasma un an aprs l’arrt du traitement :
      – Lancet 1989;1:845.
      Ceci rend imprative la contraception jusqu’ deux ans aprs l’arrt du traitement. Revue :
      – Drug Safety 1992;7:79-85.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    2. HYPERLIPIDEMIE
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Risque d’hyperkalimie :
      – Prescrire 1994;14:633.
    4. ENFANT
      Risque de calcification prcoce des cartilages de conjugaison. En cas d’indication incontournable, une surveillance des phosphatases alcalines, rgulire, sera pratique.
      La posologie chez l’enfant ne doit pas dpasser 1 mg/kg/j, et une surveillance radiologique du squelette sera pratique afin de dtecter la survenue ventuelle d’anomalies osseuses :
      – Br J Dermatol 1992;127:387-351.
    5. FEMME EN PERIODE D’ACTIVITE GENITALE
      S’assurer de la ralit d’une contraception efficace, contrle pendant le traitement puis pendant les deux ans suivant l’arrt du traitement. Mdicament tratogne :
      – Lancet 1989;1,8642:845-846.
    6. ALIMENTS
      Eviter les aliments riches en vitamine A.
    7. DON DE SANG
      Don de sang viter pendant 2 ans.

    1. ABSENCE DE CONTRACEPTION FEMININE
      En l’absence de contraception efficace, contrle pendant le traitement puis pendant les deux ans suivant l’arrt du traitement. Mdicament tratogne chez l’homme: Cf ‘effet sur la descendance’.
    2. GROSSESSE
      Tratogne chez l’animal et chez l’homme.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Rserv aux adultes.
    Voie orale, doses usuelles :
    *Phase d’attaque de deux trois semaines : un milligramme par kilo de poids corporel et par jour (1mg/kg/j). Mais une dose totale journalire de soixante-quinze milligrammes ne doit pas tre
    dpasse.
    *Puis pendant deux quatre semaines : zro point soixante-six milligrammes par kilo et par jour (0.66mg/kg/j).
    *Phase d’entretien : zro point trente trois zro point cinq milligramme par kilo et par jour (0.33 0.5 mg/kg/j).
    Il est
    ncessaire de rechercher la posologie minimale efficace, et il est possible d’augmenter temporairement la posologie d’entretien en cas de besoin.
    Cas particuliers :
    *Chez la femme en priode d’activit gnitale, s’assurer de la ralit d’une
    contraception fiable qui sera poursuivie deux ans aprs l’arrt du traitement (voir rubrique prcautions d’emploi et/ou contre-indications).
    *Chez l’enfant, l’utilisation sera exceptionnelle avec une surveillance troite de la croissance
    staturo-pondrale et osseuse. Contrle rgulier de l’activit phosphatasique alcaline en raison du risque de calcification prcoce des cartilages de conjugaison.
    La posologie chez l’enfant ne doit pas dpasser 1 mg/kg/j, et une surveillance radiologique
    du squelette sera pratique afin de dtecter la survenue ventuelle d’anomalies osseuses :
    – Brit J Dermatol 1992;127:387-351.
    Dans tous les cas :
    L’utilisation de l’trtinate ncessite une parfaite collaboration mdecin-malade.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    80
    à 100
    jour(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    60
    %
    voie fcale

    – 3 –
    ELIMINATION
    10
    à 20
    %
    voie rnale

    Absorption
    Rsorption lente et incomplte par le tractus gastro-intestinal.
    Biodisponibilit par Voie Orale proche de 40 %.
    Aprs une prise de 100 milligrammes, le pic plasmatique est atteint en 2,5 6 heures.
    La rsorption digestive est augmente lors de
    l’administration au cours d’un repas riche en graisse :
    – J Clin Pharmacol 1985;25:583-589.

    Répartition
    Liaison aux protines plasmatiques : 98 %.
    Existence d’un cycle entro-hpatique.
    Encore dcelable dans le plasma un an aprs l’arrt du traitement :
    – Lancet 1989;1:845.

    Demi-Vie
    Demi-vie d’limination de l’tretinate et de son mtabolite : 80 100 jours.
    Disparait du sang selon un modle tricompartimental.
    Existence d’un compartiment de stockage porofond (foie).
    Le driv acide correspondant possde une demi-vie
    d’limination voisine.

    Métabolisme
    Hydrolyse de la fonction ester et formation de l’acide carboxylique correspondant (Acitretine, biologiquement actif) et de nombreux autres mtabolites.

    Elimination
    (VOIE FECALE)
    60 % de la dose administre par Voie Orale sont limins par les fces sous forme inchange (produit non rsorb).

    (VOIE RENALE)
    10 20 % de la dose sont limins par les urines sous forme mtabolise.

    Bibliographie

    – Drugs 1983;26:9.
    – Lyon Med 1985;253:227-36.
    – Med Letter (France) 1987;9:17-18.
    – J Am Acad Dermatol ;1992,27,Suppl,part2:S29-S33. (EFFETS SECONDAIRES)*

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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