SERTRALINE CHLORHYDRATE

SERTRALINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 11/1/1994
Dernière mise à jour : 14/5/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate de (1S,4S)-4-(3,4 dichlorophnyl)-1,2,3,4-ttrahydro-N-mthyl-1-naphtalamine

    Ensemble des dénominations


    CAS : 79559-97-0
    DCIMr : CHLORHYDRATE DE SERTRALINE

    USAN : SERTRALINE HYDROCHLORIDE

    autre dnomination : CHLORHYDRATE DE SERTRALINE

    bordereau : 2944

    dcim : chlorhydrate de sertraline

    rINNM : SERTRALINE HYDROCHLORIDE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : SERTRALINE

    1. PSYCHOANALEPTIQUE (principale certaine)
    2. ANTIDEPRESSEUR (principale certaine)
    3. INHIBITEUR SELECTIF DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      En inhibant la recapture de la srotonine, provoque une augmentation de la transmission srotoninergique qui serait l’origine de l’activit antidpressive.
      N’affecterait pas la recapture de la noradrnaline ou de la dopamine.
      L’absence d’affinit pour les rcepteurs muscariniques et pour les rcepteurs H1 est l’origine de l’absence d’activit anticholinergique et sdative.

    1. ANTIDEPRESSEUR (principal)

    1. DEPRESSION (principale)
      Efficacit dmontre dans la prvention des rechutes d’pisodes dpressifs, essai randomis chez 161 malades :
      – JAMA 1998;280:1665-1672.
      Serait suprieure la dsipramine :
      – Arch Gen Psychiatry 2000;57:76-82.
      Dix cas de dpression induite par l’interfron alfa. Amlioration rapide sans modification du traitement par l’interfron :
      – Med J Aust 2000;173:359-361.
    2. TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF (principale)
      Etude randomise chez prs de 200 enfants ou adolescents : l’efficacit court terme semble avoir t certaine mais modre :
      – JAMA 1998;280:1752-1756 ET 1785.
      Serait suprieure la dsipramine :
      – Arch Gen Psychiatry 2000;57:76-82.
    3. ATTAQUE DE PANIQUE ( confirmer)
      Etude randomise sur 177 patients:
      Efficace sur la frquence et l’intensit des crises:
      – Br J Psychitry 1998;173:54-60.
    4. PHOBIE SOCIALE ( confirmer)
      Prvention des rechutes :
      – J Clin Psychopharmacol 2000;20:636-644.
    5. SYNDROME PREMENSTRUEL ( confirmer)
      Traitement des troubles de l’humeur (essai randomis versus placebo) :
      – JAMA 1997;278:983-988.
      DIscussion de l’tude prcdente:
      – JAMA 1998;279:357-358.
    6. DOULEUR THORACIQUE ( confirmer)
      Douleurs thoraciques non coronariennes. Diminution de l’intensit de la douleur :
      – Am Heart J 2000;140:367-372.

    1. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      2 cas chez des femmes aprs la prise d’une cigarette:
      – J Clin Psychopharmacol 1997;17:492.
    2. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    3. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    4. INSOMNIE (CERTAIN RARE)
    5. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
    6. SOMNAMBULISME (A CONFIRMER )
      Un cas chez une femme devant prsenter la mme manifestation sous sertraline:
      – J Pharm Technol 1999;15:204-207
    7. CAUCHEMAR (CERTAIN )
      41 cas rapports la pharmacovigilance australienne :
      – Aust Adv Drug React Bull 2000;19:2.
    8. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
    9. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    10. TREMBLEMENT (CERTAIN FREQUENT)
    11. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
    12. SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Un cas aprs cinq jours de traitement chez un sujet g :
      – Am J Psychiatry 1993;150:1564.
      Un cas chez un sujet g la suite d’un surdosage (une prise de 350 mg) :
      – J Clin Psychiatry 1994;55:543-544.
      Deux cas, apparus aprs quatre et cinq jours de traitement :
      – Am J Psychiatry 1995;152:809.
      Un cas :
      – Ann Intern Med 1995;123:811.
      Un cas chez un sujet g alcoolique :
      – N Engl J Med 1996;335:524.
      Autre rfrence:
      – Thrapie 2000;55:597-604

    13. NATREMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Un cas chez un sujet g :
      – Can J Psychiatry 1995;40:497-498.
      Un cas attribu une scrtion inapproprie d’ADH :
      – Sem Hop Paris 1998;74:848-849.
      Autre rfrence :
      – Therapie 2000;55:597-604.

    14. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
    15. TROUBLE SEXUEL (A CONFIRMER )
      A type d’anorgasmie, d’anjaculation, d’impuissance ou de diminution de la libido :
      – Aust Adv Drug React Bull 1996;19:11.
      Anorgasmie, en particulier chez les femmes durant le premier mois de traitement :
      – Biol Psych 1998;43:904-907.
      Un cas d’anorgasmie, rversible par la prise de nfazodone :
      – Br J Psychiatry 1999;175:491.
    16. PRIAPISME (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Clin Psychopharmacol 1995;14:434-435.
      Un cas rfractaire au traitement par la methoxamine:
      -J Clin Psych 1998;59:538.
    17. ACCES MANIAQUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez une enfant dprime :
      – Am J Psychiatry 1994;151:944.
      Un cas, chez une enfant de sept ans traite pour une dpression svre :
      – Am J Psychiatry 1994;151:944.
    18. HALLUCINATION (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient prsentant la mme raction lors de la prise de fluoxtine:
      – J Clin Psychopharmacol 1998;18:482-483.
    19. CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
      Un cas de convulsions tonicocloniques chez un patient recevant 200 mg/jour :
      – Aust N Z J Psychiatry 1999;33:944-945.
      Deux cas de convulsions tonicocloniques gnralises en absence d’hyponatrmie due un syndrome de Schwartz-Bartter :
      – Can J Psychiatry 2000;45:491.
    20. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Am J Psychiatry 1994;151:288.
      Un cas, chez un sujet ag, rversible l’arrt du traitement :
      – Can J Psychiatry 1995;40:51.
      Un cas associ des dyskinsies choriformes; 5 autres cas de dyskinsies ont dj t rapports au fabricant :
      – J Clin Psychopharmacol 1997;17:138-139.
      Autre rfrence :
      – CNS Drugs 2000;14:367-379.
    21. MALADIE DE PARKINSON(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      – Mov Disord 1999;14:155-156
      Les inhibiteurs slectifs de la recapture de la srotonine pourraient aggraver les symptmes de la maladie de Parkinson. L’incidence reste prciser (rsultats contradictoires):
      – CNS Drugs 2000;14:367-379
    22. DYSTONIE (CERTAIN )
      – Rev Prescr 2001;21:201-203
    23. DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN )
      – Rev Prescr 2001;21:201-203
    24. AKATHISIE (CERTAIN )
      – Rev Prescr 2001;21:201-203
    25. DOULEUR THORACIQUE (A CONFIRMER )
      – Lancet 1994;134:1106.
    26. BEGAIEMENT (A CONFIRMER )
      Un cas, 24 heures aprs la premire prise :
      – J Clin Psychiatry 1994;55:316.
    27. DYSARTHRIE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Clin Psychopharmacol 1994;14:432-433
    28. MASTODYNIE (A CONFIRMER )
      Deux cas, sans galactorrhe :
      – Am J Psychiatry 1994;151:1395-1396.
    29. GALACTORRHEE (A CONFIRMER )
      Un cas, un autre cas a dj t rapport :
      – J Clin Psychopharmacol 1996;16:333-334.
    30. ANISOCORIE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Br Med J 1994;309:1620.
    31. HYPERTENSION OCULAIRE (A CONFIRMER )
      – Aust Adv Drug Reaction Bull 2001;20:3
    32. SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN )
      Un cas la suite d’un arrt brutal :
      – Am J Psychiatry 1994;151:450-451.
      Un cas, chez un nouveau n de mre traite, allaitant et arrtant brutalement le traitement :
      – Br J Psychiatry 1995;167:412-413.
      Un cas, lors d’une tentative de sevrage brutale; a ncessit une rduction trs progressive de la posologie en 8 semaines :
      – Pharmacotherapy 1996;16:684-686.
      Un cas avec dpression svre et troubles obsessionnsels compulsifs malgr une diminution progressive de la posologie:
      – Biol Psych 1998;43:929-930.
      Autre rfrence :
      – CNS Drugs 1999;12:171-177.
    33. SYNDROME DE GILLES DE LA TOURETTE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Un cas d’aggravation :
      – Mov Disord 1995;10:682-684.
    34. IMPATIENCES (A CONFIRMER )
      Aggravation:
      – Psychosomatics 1998;39:177-178.
    35. ALOPECIE (CERTAIN )
      Deux cas dcrits apparus aprs 6 et 8 semaines de traitement, la frquence serait de 1 % 1 pour mille selon le fabriquant :
      – J Clin Psychopharmacol 1996;16:91-92.
    36. TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT) (A CONFIRMER )
      Accompagn d’chymoses, un cas aprs 4 mois de traitement, rversible l’arrt :
      – Am J Psychiatry 1996;153:449.
    37. HEMORRAGIE (CERTAIN )
      Proviendrait d’altrations plaquettaires:
      – Austr Adv Drug Reac Bull 1998;17:2.
    38. HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN )
      Risque augment:
      – BMJ 1999;319:1106-1109
    39. EPISTAXIS (CERTAIN )
      Quatre cas chez des enfants aprs quelques semaines de traitement. Rversible l’arrt :
      – J Child Adolesc Psychopharmacol 2000;10:35-38.
    40. TROUBLE URINAIRE (A CONFIRMER )
      A type d’incontinence, de mictions imprieuses, de rtention urinaire ou de dysurie, principalement chez la femme :
      – Aust Adv Drug React Bull 1996;19:11.
    41. SYNCOPE (A CONFIRMER )
      Trois cas dcrits :
      – Lancet 1997;349:1145-1146.
    42. SYNDROME PARKINSONIEN (A CONFIRMER )
      Un cas la suite d’une augmentation de posologie chez un sujet g. Rversible la rduction de posologie. Un autre cas aurait dj t dcrit :
      – J Clin Psychiatry 1997;58:275.
      Autre rfrence:
      – Rev Prescr 2001;21:201-203
    43. HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit, 3 cas cits :
      – Gastroenterol Clin Biol 1998;22:365-366.
    44. HYPERSUDATION (A CONFIRMER )
      Un cas d’hypersudation nocturne:
      – Ann Intern Med 1999;130:242-243.
    45. PNEUMONIE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
      Un cas lors d’un traitement en association avec la clomipramine :
      – Pharm World Sci 199;21:241-242.
    46. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
      Un cas aprs 3 semaines de traitement chez un patient g. Rversible l’arrt :
      – Acta Derm Venereol 1999;79:401.
    47. ERUPTION MACULOPAPULEUSE (A CONFIRMER )
      Gnralise. Un cas ayant dbut aprs 3 semaines de traitement. Rversible l’arrt:
      – Contact Dermatitis 2000;42:287
    48. ATTAQUE DE PANIQUE (A CONFIRMER )
      Deux cas d’attaque de panique :
      – Clin Neuropharmacol 2000;23:164-168.

    1. SYNDROME DE SEVRAGE NEONATAL
      Deux cas cits:
      – Austr Adv Drug React Bull 1997;16:14.
    2. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
      Etude prospective cas tmoins (267 femmes traites); pas d’augmentation du risque tratogne:
      – JAMA 1998;279:609-610.

    1. NON

    1. CIRRHOSE
      En cas de cirrhose, augmentation de la demi-vie d’limination :
      – Br J Clin Pharmacol 1996;42:394-397.
    2. INSUFFISANCE RENALE
    3. UTILISATEUR DE MACHINE
    4. EPILEPSIE(ANTECEDENT)
    5. ACCES MANIAQUE(ANTECEDENTS)
    6. MALADIE DE PARKINSON
      Les inhibiteurs slectifs de la recapture de la srotonine pourraient aggraver les symptmes de la maladie de Parkinson. L’incidence reste prciser (rsultats contradictoires) :
      – CNS Drugs 2000;14:367-379.

    1. GROSSESSE
      En l’absence d’tudes contrles, et bien qu’aucun effet tratogne n’ait t signal.
    2. ALLAITEMENT
      Un cas de syndrome de sevrage, chez un nouveau n de mre traite, allaitant et arrtant brutalement le traitement :
      – Br J Psychiatry 1995;167:412-413.
      Deux cas d’agitation ou de somnolence chez des nourrissons allaits par des mres prenant de la sertraline:
      – Austr Adv Drug React Bull 1997;16:14.
    3. ENFANT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    – Adulte : dbuter par cinquante milligrammes par jour en une prise. Aprs 4 8 semaines, le dosage peut tre augment progressivement jusqu’ un maximum de deux cents milligrammes par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    25
    à 26
    heure(s)

    – 2 –
    REPARTITION
    99
    %
    lien protines plasmatiques

    – 3 –
    ELIMINATION
    50
    %
    voie rnale

    – 4 –
    ELIMINATION
    50
    %
    voie fcale

    – 5 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Pic plasmatique 4 8 heures aprs une prise orale.
    La prise de nourriture augmente de 25 % la biodisponibilit par voie orale.

    Répartition
    Liaison aux protines plasmatiques : 99%.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    25 26 heures.
    La demi-vie est allonge chez les sujets gs.
    En cas de cirrhose, augmentation de la demi-vie d’limination :
    – Br J Clin Pharmacol 1996;42:394-397.

    Métabolisme
    Trs largement mtabolis par le foie en desmthyl sertraline qui ne conserve qu’une faible activit. Subit ensuite une dsamination oxydative.

    Elimination
    (VOIE RENALE)
    Prs de la moiti de la dose administre est limine dans les urines sous forme de mtabolites.
    (VOIE FECALE)
    Prs de la moiti de la dose administre est limine dans les fces.

    Bibliographie

    – Drugs 1992;44:604-624. (Cration)
    – Clin Pharmacokinet 1997;32,Suppl 1:1-55.
    – CNS Drugs 2000;14:391-407. (revue gnrale)

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Donnes en date de janvier 2000.

    • LUSTRAL (GRANDE-BRETAGNE)
    • ZOLOFT (USA)
    • ZOLOFT (SUEDE)

    Retour à la page d’accueil

Similar Posts