IRINOTECAN CHLORHYDRATE

IRINOTECAN CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 19/9/1995
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (1,4′-bipipridine)-1′-carboxylate de (+)-(S)-4,11-dithyl-4-hydroxy-3,14-dioxo-3,4,12,14-ttrahydro-1H-pyrano(3′,4′:6,7)indolizino(1,2-b)quinolin-9-yle,chlorhydrate, trihydrat

    Ensemble des dénominations


    CAS : 100286-90-6
    DCIMr : CHLORHYDRATE D’IRINOTECAN

    autre dnomination : CHLORHYDRATE D’IRINOTECAN

    bordereau : 3007

    code exprimentation : CPT-11

    code exprimentation : DQ 2805

    code exprimentation : RP 64174A

    dcim : chlorhydrate d’irinotcan

    rINNM : IRINOTECAN HYDROCHLORIDE

    sel ou driv : TOPOTECAN

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : IRINOTECAN

    Regime : liste I

    1. ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
    2. CYTOSTATIQUE (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE LA TOPOISOMERASE I (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Molcule non reconnue par le systme de rsistance multiple. L’activit cytotoxique est la consquence de l’inhibition spcifique de l’ADN topoisomrase1, enzyme essentielle de la rplication de l’ADN; la toxicit est plus grande en phase S:
      – J Nat Cancer Instit 1993;85:271-291.
      Mtabolis partiellement par les carboxyestrases en un mtabolite, le SN 38, inhibiteur plus actif que l’irinotcan et principal responsable de l’activit.
      Possde une composante inhibitrice de l’actylcholinestrase pouvant tre l’origine d’un syndrome cholinergique aigu.

    1. ANTICANCEREUX (principal)

    1. CANCER DU COLON (principale)
      Dans les formes mtastases,essais randomiss versus 5 fluorouracile: amlioration de la survie.
      – Lancet 1998;352:1407-1412 ET 1413-1418.
      et ditorial: 1402.
      Etude chez 166 malades atteints de formes mtastases et rsistantes au traitement par 5-fluorouracile: quelques rponses (de l’ordre de 10%) :
      – Cancer 1999;85:786-795.
      Essai multicentrique randomis chez prs de 400 malades atteints de cancer colorectal ‘avanc’. L’irinotcan associ au 5-fluorouracile et au folinate de calcium est plus efficace que le 5-fluorouracile seul :
      – Lancet 2000;355:1041-1047.
      L’association irinotcan / 5FU / folinate de calcium est plus efficace dans les cancers colorectaux que l’association 5FU / folinate de calcum, sans augmentation de la frquence des diarrhes graves. Essai randomis chez 683 malades :
      – N Engl J Med 2000;343:905-914 et 964-965 (ditorial).
    2. CANCER DU RECTUM (principale)
      Dans les formes mtastases, essais randomiss versus 5 fluorouracile : amlioration de la survie :
      – Lancet 1998;352:1407-1412.
      – Lancet 1998;352:1413-1418.
      Essai multicentrique randomis chez prs de 400 malades atteints de cancer colorectal ‘avanc’. L’irinotcan associ au 5-fluorouracile et au folinate de calcium est plus efficace que le 5-fluorouracile seul :
      – Lancet 2000;355:1041-1047.
      L’association irinotcan / 5FU / folinate de calcium est plus efficace dans les cancers colorectaux que l’association 5FU / folinate de calcum sans augmentation de la frquence des diarrhes graves. Essai randomis chez 683 malades:
      – N Engl J Med 2000;343:905-914 et 964-965 (ditorial)
    3. CANCER DU PANCREAS ( confirmer)
      – Ann Oncol 1995;6:129-132.
    4. CANCER DU COL DE L’UTERUS (secondaire)
      Etude pilote chez 16 malades rsistantes au cisplatine:
      – Cancer 1998;82:328-333.
    5. CANCER DE L’ESTOMAC (secondaire)
    6. CANCER DU POUMON NON A PETITES CELLULES ( confirmer)
      Etude de phase I/II chez des patients stade III, en association avec la radiothrapie : rponse partielle ou complte chez 20 malades sur 27:
      – Br J Cancer 1999;79:1462-1467.
    7. MESOTHELIOME DE LA PLEVRE ( confirmer)
      Amlioration ou stabilit des lsions chez 14 des 15 malades traits :
      – Cancer 1999;85:2375-2384.

    1. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      RADIOTHERAPIE ANTERIEURE

      Trs frquente (80 90% des cas) :
      – de survenue prcoce dans le cas d’un syndrome aigu cholinergique,
      – de survenue tardive (plus de 5 jours aprs perfusion), souvent grave. Doit tre traite rapidement (rquilibration hydrolectrolytique et traitement antidiarrhique par le lopramide).
      Au cours du traitement des cancers colorectaux, pourrait tre prvenue par l’administration de thalidomide :
      – Lancet 2000;356:566-567.

    2. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      Trois cas dcrits.
    3. NEUTROPENIE (CERTAIN FREQUENT)
      Trs frquente (80% des cas), souvent importante. Le nadir mdian est de 8 jours et la rcupration totale est en gnrale la fin de la troisime semaine.
    4. ANEMIE (CERTAIN FREQUENT)
      Dans 70% des cas.
    5. THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
      Dans 10% des cas.
    6. FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
      Gnralement associe la neutropnie.
    7. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      Trs frquentes.
    8. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
      Trs frquents.
    9. PNEUMONIE INTERSTITIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Au moins 2 cas mortels insensibles la corticothrapie.
    10. SYNDROME CHOLINERGIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Trs frquent (80% des cas). Survient pendant la perfusion ou les 24 heures qui suivent et associe diarrhe prcose, hypersudation, crampes abdominales, larmoiement, myosis et hypersalivation.
    11. HYPERSUDATION (CERTAIN FREQUENT)
      Dans le cas d’un syndrome aigu cholinergique.
    12. CRAMPE ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
      Dans le cas d’un syndrome aigu cholinergique.
    13. LARMOIEMENT (CERTAIN FREQUENT)
      Dans le cas d’un syndrome aigu cholinergique.
    14. MYOSIS (CERTAIN FREQUENT)
      Dans le cas d’un syndrome aigu cholinergique.
    15. SIALORRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Dans le cas d’un syndrome aigu cholinergique.
    16. ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
      Dans 80% des cas.
    17. ALOPECIE (CERTAIN FREQUENT)
      Dans 80% des cas.
    18. CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
    19. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
    20. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
    21. ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
    22. SYNDROME DE LYSE TUMORALE (A CONFIRMER )
      Un cas fatal de syndrome de lyse tumorale aigu au cours du traitement d’un cancer colorectal mtastas :
      – Eur J Cancer 1996,PartA32A:737-738.
    23. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    24. BRADYCARDIE (A CONFIRMER )
      Un cas de bradycardie sinusale svre (30 40 /mn) chez un patient g immdiatement aprs le dbut de la perfusion ; rversible en 48 heures:
      – Jap J Clin Oncol 1998;28:709-711.

    1. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat, le lapin.
      Malformations externes, viscrales et squelettiques.
    2. MUTAGENE
    3. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Information manquante.
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Information manquante.

    1. GROSSESSE
      Tratogne chez l’animal.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. MALADIE INFLAMMATOIRE DU TUBE DIGESTIF
    5. ENFANT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle en perfusion intraveineuse : trois cent cinquante milligrammes par mtre carr de surface corporelle en au moins trente minutes, toutes les 3 semaines.
    En cas de neutropnies svres, rduire trois cents milligrammes par mtre carr de
    surface corporelle lors des cures suivantes. Si cette dose, une neutropnie svre est encore observe, rduire alors deux cent cinquante milligrammes par mtre carr de surface corporelle pour les cures ultrieures.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    35
    %
    lien protines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    10
    à 14
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    Absorption
    Aprs une perfusion veineuse de 350 mg/m2 en 30 minutes, la concentration plasmatique maximale est voisine de 6,2 mcg/ml.
    Le pic plasmatique du SN 38, le mtabolite actif, apparat 1-1,5 heures aprs le dbut de la perfusion.

    Répartition
    Liaison aux protines plasmatiques : 35% pour l’irinotcan et 94% pour le SN 38.
    L’irinotcan et son mtabolite actif sont prsents forte concentration dans la bile et subissent un cycle entro-hpatique.

    Demi-Vie
    La demi-vie plasmatique de l’irinotcan et du SN 38 se situe entre 10 et 14 heures.

    Métabolisme
    Mtabolis par la carboxyestrase en SN 38, mtabolite actif qui subit une glucuroconjugaison.

    Elimination
    * Voie rnale :
    15 20% de la dose sont limins dans les urines en 24 heures principalement sous forme inchange et en trs faible proportion sous forme mtabolise (0,25 3%).
    * Voie biliaire :
    Elimination du driv glucuronconjugu du SN 38 ainsi
    que de l’irinotcan.

    Bibliographie

    – Documentation scientifique produit CAMPTO 1995, Laboratoires BELLON (Cration)
    – Ann Oncol 1995;6:141-151. (Pharmacocintique)
    – Drugs 1996;52:606-623.
    – Drugs 1995;49:11-19.
    – Ann Pharmacother 1998;32:1324-1333.
    – Drug Saf 2000;23:255-278. (Effets
    secondaires)
    – Dossier du CNHIM 2001;22:246

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Donnes en date de janvier 2000.

    • CAMPTOSAR (USA)

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