TROPISETRON CHLORHYDRATE

TROPISETRON CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 11/10/1995
Dernière mise à jour : 13/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate de 1 H-indole-3-carboxylate de (1R,3r,5S)-8-mthyl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-3-yle

    Ensemble des dénominations

    BANM : TROPISETRON HYDROCHLORIDE

    CAS : 105826-92-4

    DCIMr : CHLORHYDRATE DE TROPISETRON

    autre dnomination : CHLORHYDRATE DE TROPISETRON

    bordereau : 3014

    code exprimentation : ICS-205-930

    dcim : chlorhydrate de tropistron

    rINNM : TROPISETRON HYDROCHLORIDE

    sel ou driv : DOLASETRON

    sel ou driv : GRANISETRON

    sel ou driv : ONDANSETRON

    Molécule(s) de base : TROPISETRON

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 14/02/2001

    1. ANTISEROTONINE (principale certaine)
    2. ANTAGONISTE 5HT3 (principale certaine)
    3. ANTIEMETIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      L’activit anti-mtique est la consquence d’un antagonisme comptitif et slectif au niveau des rcepteurs srotoninergiques 5HT3.
      S’opposerait aux effets de la srotonine libre lors des chimiothrapies antinoplasiques par les cellules entrochromaffines de l’intestin agissant sur les rcepteurs 5HT3 prsents au niveau d’affrences vagales.
      Bloque la stimulation des rcepteurs 5HT 3 dans la chemoreceptive trigger zone et le noyau du tractus solitaire qui activent le centre du vomissement.
      Agirait galement au niveau de l’area postrema.

    1. ANTIEMETIQUE (principal)

    1. NAUSEE DE LA CHIMIOTHERAPIE (principale)
      Essai randomis dans les chimiothrapies par cisplatine : diminution significative de l’incidence des nauses dans les jours suivants la chimiothrapie :
      – Cancer 1998;83:1022-1032.
    2. VOMISSEMENT DE LA CHIMIOTHERAPIE (principale)
      Prophylaxie des vomissements aigus dclenchs dans les 24 premires heures aprs administration des chimiothrapies fortement mtognes.
      L’association l’halopridol ou la dexamthasone potentialise l’activit du tropisetron :
      – Eur J Cancer 1991;27:561-565.
      – Ann Oncol 1993; 4,Suppl 3:31-34.
      L’efficacit du tropistron dans la prvention des vomissements lis la radiothrapie, ou dans les vomissements post-opratoires est confirmer :
      – Ann Oncol 1993;4,Suppl 3:47.
      Essai randomis dans les chimio par cisplatine, diminution significative de l’incidence des nauses dans les jours suivants la chimiothrapie :
      – Cancer 1998;83:1022-1032.
      Essai randomis versus mtoclopramide et/ou chlorpromazine : le tropistron serait le plus efficace :
      – Cancer 1998;83:1214-1223.
    3. NAUSEE POSTOPERATOIRE (secondaire)
      Importante rduction de la frquence mais augmentation du risque de cphales :
      – Can J Anaesth 2000;47:1008-1018.
    4. VOMISSEMENT POSTOPERATOIRE (secondaire)
      Importante rduction de la frquence mais augmentation du risque de cphales :
      – Can J Anaesth 2000;47:1008-1018.
    5. MIGRAINE ( confirmer)
      Deux essais randomiss ngatifs :
      – Pain 1991;45:285-291.
    6. SYNDROME CARCINOIDE ( confirmer)
      Amlioration des symptmes chez 3 malades :
      – BMJ 1987;294:1129.

    1. CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
      Gnralement modre.
    2. CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE
    3. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    4. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    5. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    6. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
    7. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    8. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Quand hypertension artrielle prexistante.

    9. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
    10. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
    11. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (A CONFIRMER )
      Deux cas d’ataxie, un cas de tremblements et un cas de crampes musculaires ont t dcrits.
      Egalement crises oculogyres et dystonie.
      Il y aurait cependant une rduction du risque de syndrome extrapyramidal , compar aux protocoles antimtiques bass sur le metoclopramide:
      – Drugs 1993;46:925-943.
    12. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN )
      Deux cas, dont un avec une raction croise avec le tropistron :
      – Lancet 1996;347:584-585.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL

    1. NON

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Eviter les fortes posologies car risque d’aggravation.
    2. CONDUCTEUR DE VEHICULE
    3. UTILISATEUR DE MACHINE

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. GROSSESSE
      Information manquante.
    3. ALLAITEMENT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles chez l’adulte : cinq milligrammes par voie intraveineuse le premier jour juste avant la chimiothrapie anticancreuse, puis cinq milligrammes par jour par voie orale pendant deux cinq jours.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    60
    à 70
    %
    lien protines plasmatiques

    – 2 –
    ELIMINATION
    70
    à 80
    %
    voie rnale

    – 3 –
    ELIMINATION
    15
    %
    voie fcale

    Absorption
    Rsorption rapide et pratiquement complte par le tractus gastro-intestinal.
    Ne subit qu’un faible effet de premier passage hpatique.

    Répartition
    Prsente un large volume de distribution.
    Peu li aux protines plasmatiques : 60 70%.

    Demi-Vie
    La demi-vie se situe entre 7 et 8 heures chez les mtaboliseurs rapides et entre 30 et 45 heures chez les mtaboliseurs lents.
    L’limination est retarde en cas de cirrhose ou d’insuffisance rnale modre ou svre.

    Métabolisme
    Mtabolis par hydroxylation du noyau indole puis gluco et sulfoconjugu.
    Existence de mtaboliseurs lents et mtaboliseurs rapides dtermins par le polymorphisme gntique du mtabolisme de la dbrisoquine/spartine. (cytochrome P450 2 D6).

    Elimination
    * Voie rnale :
    Principale voie d’limination : 70% de la dose administre sont limins sous forme de mtabolites et 8 9% de la dose administre sont limins sous forme inchange.
    * Voie fcale : 15% de la dose administre sont limins dans les
    fces, trs largement sous forme mtabolise.

    Bibliographie

    – Drugs 1992;43,Suppl3:11-22.
    – Ann Oncol 1993;4,Suppl3:S15-S18.
    – Drugs 1993;46:925-943.
    – Dossier d’Information Technique produit NAVOBAN 1995, Laboratoires SANDOZ (Cration)
    – Drugs 1998;55:173-189.
    – Drugs 2000;59:1297-1315.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Donnes en date de janvier 2000.

    • NAVOBAN (BELGIQUE)
    • NAVOBAN (SUISSE)

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