FLUDARABINE PHOSPHATE

FLUDARABINE PHOSPHATE

Introduction dans BIAM : 10/11/1995
Dernière mise à jour : 2/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    2-fluoro-9-[5-O-phosphono-bta-D-arabino-furanosyl]-9 H-purine-6-amine

    Ensemble des dénominations

    BAN : FLUDARABINE PHOSPHATE

    CAS : 75607-67-9

    DCIMp : PHOSPHATE DE FLUDARABINE

    USAN : FLUDARABINE PHOSPHATE

    autre dnomination : PHOSPHATE DE FLUDARABINE

    autre dnomination : 2-F-ARA-AMP

    autre dnomination : 2-FLUORO-ARA-AMP

    bordereau : 3013

    code exprimentation : NSC-312887

    pINNM : FLUDARABINE PHOSPHATE

    sel ou driv : VIDARABINE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : FLUDARABINE

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO17/05/95

    1. ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
    2. ANTIMETABOLITE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Analogue fluor de la cytarabine, s’en distinguant par une rsistance l’inactivation par l’adnosine dsaminase.
      Aprs dphosphorylation de la prodogue inactive, pntre dans la cellule o il est rephosphoryl par la dsoxycytidine kinase en compos actif (2-F-ara-ATP), qui en s’incorporant dans l’ADN bloque sa synthse en inhibant la ribonuclotide rductase, l’ADN primase, les ADN polymrases et l’ADN ligase.
      En s’incorporant galement l’ARNm, entrane l’interruption de la transcription.
      Pourrait favoriser la mort cellulaire par apoptose.
      Prsente une spcificit vis vis des lymphocytes leucmiques.

    1. ANTICANCEREUX (principal)

    1. LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE (principale)
      A cellules B.
      Rponse globale: 74 86%.
      Rponse complte: 32 33%.
      Traitement de seconde intention des rechutes ou des rsistances au traitement par les alkylants.
      Rfrence :
      – Blood 1989;74:19-25.
      Serait plus efficace que l’association cyclophosphamide-doxorubicine-prednisone (essai randomis positif) :
      – Lancet 1996;347:1432-1438.
      Compare au chlorambucil, en traitement de 1re intention, entrane un taux de rponses plus lev et des dures de rmission plus longues, la survie globale n’tant pas augmente. Etude randomise de 509 malades :
      – N Engl J Med 2000;343:1750-1757.
    2. LYMPHOME NON HODGKINIEN (principale)
      Lymphome de faible grade:
      – Semin Oncol 1993;20:24-27.
      – Drugs 1993;45:737-759.
    3. MALADIE DE WALDENSTROM (principale)
      – Am J Med 1993;95:49-52.
    4. LEUCEMIE AIGUE ( confirmer)
      – J Clin Oncol 1986;4:74-79.
    5. POLYARTHRITE RHUMATOIDE ( confirmer)
      Essai de phase II, rponse positive chez 36% des patients:
      – J Rheumatol 1998;25:1694-1704.

    1. ANEMIE (CERTAIN FREQUENT)
    2. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    3. ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Ann Hematol 1992;65:238-239.
      Un cas fatal :
      – Br J Haematol 1996;92:768-769.
    4. ANEMIE APLASTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un sujet g :
      – Lancet 1993;342:555.
    5. THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
      Un cas de thrombopnie auto-immune chez un sujet ayant dj prsent une thrombopnie auto-immune 2 ans et demi auparavant :
      – Leukemia Lymphoma 1994;15:187-188.
    6. NEUTROPENIE (CERTAIN FREQUENT)
    7. EOSINOPHILIE (A CONFIRMER )
      Deux cas :
      – Br J Haematol 1996;94:709-712.
      Deux cas asymptomatiques chez des patients traits pour leucmie lymphode chronique :
      – Ann Hematol 1999;78:475-477.
    8. COMA (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE
    9. CECITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE
    10. UVEITE (A CONFIRMER )
      Uvite antrieure aigu, un cas:
      – Therapie 1999;54:258-259.
    11. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    12. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    13. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    14. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    15. PSEUDO-OBSTRUCTION INTESTINALE (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 2000;12:711-713.
    16. SYNDROME DE LYSE TUMORALE (CERTAIN RARE)
    17. OEDEME (CERTAIN RARE)
    18. CYSTITE HEMORRAGIQUE (CERTAIN RARE)
    19. STOMATITE (CERTAIN RARE)
    20. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    21. PEMPHIGUS (A CONFIRMER )
      Un cas de pemphigus paranoplasique gnralis, d’issue fatale :
      – Ann Oncol 1995;6:730-731.
    22. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
    23. SYNDROME D’EVANS (A CONFIRMER )
      Anmie hmolytique autoimmune et purpura thrombopnique: un cas au cours du traitement d’une leucmie lymphode chronique:
      – Br J Haematol 1997;99:706.
    24. PNEUMONIE INTERSTITIELLE (CERTAIN TRES RARE)
    25. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    26. TOXICITE NEUROLOGIQUE (CERTAIN )
      Deux cas rapports :
      – Ann Intern Med 1993;118:114-116.
      Cinq cas avec cphales svres, tremblements, hmiparsie, paresthsies :
      – Br J Cancer 1994;70:966-968.
      Un cas associant dtrioration intellectuelle, hmiplgie et hmiparesthsie:
      – Lancet 1994;344:1780.
      Circonstances favorisantes: fortes doses, >96mg/m2/j pendant 5 jours.
      – Semin Oncol 1992;19:695-706.
      – Drugs 1993;45:737-759.
    27. FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
    28. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Trs rarement observ, pour des doses > 96 mg/m2/j pendant 5 jours.
    29. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
    30. LEUCOENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
      Un cas de leucoencephalopatj-hie multifocale progressive, ayant entran le dcs aprs 6 mois de fludarabine faibles doses :
      – Lancet 1994;344:24-31.
    31. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE (A CONFIRMER )
      – J Clin Pathol 1995;48:181-182.
    32. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas d’insuffisance rnale aigu rversible, de une lyse tumorale chez un sujet trait pour une leucmie lymphode chronique :
      – Am J Hematol 1995;50:73-74.
    33. REACTION DU GREFFON CONTRE L’HOTE (A CONFIRMER )
      Trois cas dcrits, aprs greffe de moelle, d’autres cas cits :
      – Lancet 1996;348:472-473.
    34. INFECTION OPPORTUNISTE (CERTAIN RARE)
      Etude chez 402 malades atteints de leucmie lymphode chronique: survenue d’infections opportunistes chez 14 malades, surtout ceux recevant conjointement Fludarabine et chlorambucil et/ou prednisone:
      – Ann Intern Med 1998;129:559-566.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Diminuer la dose administre.
    2. VACCINATION
      Eviter l’utilisation de vaccins vivants.

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. GROSSESSE
      Tratogne chez l’animal.
    3. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Clairance de la cratinine infrieure 30 ml/min.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intraveineuse (en bolus ou en perfusion sur 30 minutes) :
    – Adulte : vingt-cinq milligrammes par mtre carr et par jour en cure de cinq jours conscutifs tous les 28 jours jusqu’ l’obtention d’une rponse maximale (en gnral 6
    cycles).

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    8
    à 10
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    24
    %
    voie rnale

    Absorption
    Aprs administration IV, la prodrogue disparat trs rapidement du plasma (2 5 min) par dphosphorylation en 2-F-ara-A qui circule dans le plasma.

    Répartition
    Prsent concentrations leves sous forme de 2-F-ara-ATP (forme active) dan les lymphocytes leucmiques.

    Demi-Vie
    La demi-vie plasmatique terminale du 2-F-ara-A se situe entre 8 et 10 heures, elle est allonge en cas d’insuffisance rnale.
    La demi-vie intracellulaire plasmatique terminale du 2-F-ara-ATP est d’environ 15 heures.

    Métabolisme
    La prodrogue est dphosphoryle en 2-F-ara-A circulant dans le plasma et qui aprs pntration dans les cellules, est rephosphoryle en 2-F-ara-ATP actif.

    Elimination
    Voie rnale :
    Environ 24 % de phosphate de fludarabine administre en IV serait excrte dans les urines sous forme de mtabolite (2-F-ara-A) :
    – Cancer Chemother Pharmacol 1986;17:277-280.

    Bibliographie

    – DICP Ann Pharmacother 1991;25:518-524.
    – Brochure produit FLUDARA, Laboratoire SCHERING (CREATION).
    – Drugs 1997;53:1005-1037.
    – Dossier du CNHIM 2001;22:200

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Donnes en date de janvier 2000.

    • FLUDARA (USA)
    • FLUDARA (AUSTRALIE)

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