RALOXIFENE CHLORHYDRATE
RALOXIFENE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 15/12/1998
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de [6-hydroxy-2-(4-hydroxyphnyl)-benzo[b]thiophn-3-yl][4-[2-pipridinothoxy]phnyl]ctoneEnsemble des dénominations
BANM : RALOXIFENE HYDROCHLORIDE
CAS : 82640-04-8
DCIMr : CHLORHYDRATE DE RALOXIFENE
USAN : RALOXIFENE HYDROCHLORIDE
autre dnomination : CHLORHYDRATE DE RALOXIFENE
autre dnomination : KEOXIFENE CHLORHYDRATE
bordereau : 3136
code exprimentation : LY-156758
rINNM : RALOXIFENE HYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : RALOXIFENE
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 21/12/2000
- MODULATEUR DES RECEPTEURS AUX ESTROGENES (principale certaine)
– JAMA 1998;279:1445-1451. - ANTI-ESTROGENE (principale certaine)
- HYPOCHOLESTEROLEMIANT ( confirmer)
Diminution du cholestrol LDL et augmentation du HDL sans modification des triglycrides. Etude mene chez 360 femmes mnopauses bien portantes :
– JAMA 1998;279:1445-1451.
Mécanismes d’action
- principal
Modulateur slectif de l’activation des rcepteurs aux estrognes. Possde une affinit leve pour les rcepteurs o il se comporte selon les tissus comme un agoniste (os, mtabolisme lipidique) ou un antagoniste (endomtre, sein) afin de moduler l’expression de diffrents gnes.
En rduisant la rsorption osseuse permet de prvenir l’ostoporose post-mnopausique. Entrane une baisse du cholestrol total et du LDL cholestrol sans modifier le HDL cholestrol ou les triglycrides.
Ne stimulerait ni l’endomtre post-mnopausique ni le tissu mammaire.
Ne corrige pas les symptmes de la mnopause.
- MODULATEUR DES RECEPTEURS AUX ESTROGENES (principal)
- OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE (principale)
Prvention des fractures vertbrales.
Revue gnrale:
– Ann Intern med 1999;130:431-439.
Chez les femmes: traites pendant 3 ans pour ostoporose, le risque de cancer du sein serait diminu de 76% (tude randomise de plus de 7000 femmes) :
– JAMA 1999;281:2189-2197.
Son efficacit au bout de 6 mois serait infrieure celle des estrognes natures sulfoconjugus :
– J Clin Endocrinol Metab 2000;85:2197-2202.
Autre rfrence :
– Drugs 2000;60:379-411.
Augmentation de la densit osseuse aprs 3 ans de traitement. Analyse de deux tudes randomises runissant plus de 1000 malades:
– Arch Intern Med 2000;160:3444-3450 - CANCER DU SEIN(PREVENTION) ( confirmer)
Chez les femmes traites pendant 3 ans pour ostoporose post-mnopausique, le risque de cancer du sein serait diminu de 76% (tude randomise de plus de 7000 femmes) :
– JAMA 1999;281:2189-2197. - CANCER DU SEIN ( confirmer)
Etude pilote de 22 femmes atteintes de formes volues. Bonne tolrance mais efficacit limite :
– Cancer 2000;88:2047-2053. - TROUBLE DE LA MENOPAUSE ( confirmer)
Prsente chez les femmes postmnopauses les mmes effets bnfiques que les estrognes sur le LDL cholestrol et les taux de fibrinogne mais n’augmenterait pas les HDL et ne rduirait pas le PAI-1 (inhibiteur de l’activateur du plasminogne-1) :
– Artherioscler Thromb Vasc Biol 1999;19:2993-3000.
- THROMBOSE VEINEUSE (CERTAIN TRES RARE)
- EMBOLIE PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- BOUFFEE DE CHALEUR (CERTAIN FREQUENT)
- CRAMPE (CERTAIN FREQUENT)
- OEDEME PERIPHERIQUE (CERTAIN RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN RARE)
Habituellement modre. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
- HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
Un cas dcrit:
– Lancet 1998;352:1524-1525.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat, le lapin.
Faible augmentation des malformations du septum ventriculaire, des hydrocphalies et des malformations osseuses. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RENALE
- SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- GROSSESSE
Tratogne chez l’animal. - ALLAITEMENT
Information manquante. - ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- CHOLESTASE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
– Adulte : soixante milligrammes par jour en une prise, indiffremment des repas.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
98
à 99
%
lien protines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
27
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
voie fcale
– 4 –
ELIMINATION
voie rnaleAbsorption
Rsorb par le tractus gastro-intestinal.
Un trs important effet de premier passage hpatique rduit la biodisponibilit 2%.
Répartition
Liaison aux protines plasmatiques voisine de 98-99%.
Important cycle entro-hpatique.
Demi-Vie
la demi-vie est en moyenne de 27 heures. Les concentrations plasmatiques sont fortement accrues (multiplies par 2,5) en cas d’insuffisance hpatique modre.
Métabolisme
Mtabolise principalement par le foie.
Formation de drivs glucuroconjugus qui peuvent tre retransforms dans le produit d’origine.
Elimination
*Voie fcale : principale voie d’limination.
*Voie rnale : moins de 6% de la dose sont limins dans les urines.
Bibliographie
– J Bon Miner Metab 1996;14:1-9.
– Artheriosclerosis 1996;126:65-75.
– N Engl J Med 1997;337:1641-1647.
– Current Pharmaceutical Design 1998;4:71-92.
– JAMA 1998;279:1447-1451.
– The Medical Letter (Ed Franaise) 1998;20:41-42.
– Drugs 2000;60:379-411.
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
- MODULATEUR DES RECEPTEURS AUX ESTROGENES (principale certaine)