THEOPHYLLINE MONOETHANOLAMINE

THEOPHYLLINE MONOETHANOLAMINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/12/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    mlange de thophylline et d’thanolamine

    Ensemble des dénominations


    CAS : 573-41-1

    autre dnomination : THEOPHYLLINE ETHANOLAMINE

    autre dnomination : THEOPHYLLINE OLAMINE
    autre dnomination : THEAMINE

    sel ou driv : THEOPHYLLINATE DE CHOLINE

    sel ou driv : THEOPHYLLINE

    sel ou driv : THEOPHYLLINE ACETATE SODIQUE

    sel ou driv : THEOPHYLLINE AMINOACETATE

    sel ou driv : THEOPHYLLINE AMINOACETATE SODIQUE

    sel ou driv : THEOPHYLLINE ETHANOL DIETHYLAMIDE DE L’ESTER SUCCINIQUE

    sel ou driv : THEOPHYLLINE-AMINO-4 BENZOATE DE PIPERAZINE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : THEOPHYLLINE

    1. SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
      RELAXANT NON SPECIFIQUE DU MUSCLE LISSE AU NIVEAU DES BRONCHES, DES VAISSEAUX, DES INTESTINS, DES VOIES BILIAIRES, DES URETERES ET DE L’UTERUS.
    2. SPASMOLYTIQUE MUSCULOTROPE (principale certaine)
      EFFET DIRECT DE TYPE `PAPAVERINIQUE`
    3. BRONCHODILATATEUR (principale certaine)
      EFFET DOSE-DEPENDANT A PARTIR D’UNE THEOPHYLLINEMIE DE CINQ MICROGRAMMES PAR MILLILITRE.
    4. VASODILATATEUR (secondaire certaine)
      EFFET RELAXANT BREF ET MODERE SUR LE MUSCLE LISSE DES ARTERES CORONAIRES, PULMONAIRES, RENALES ET PERIPHERIQUES.
      PAS D’EFFET VASODILATATEUR CEREBRAL.
    5. CORONARODILATATEUR (secondaire certaine)
      L’EFFET CORONARODILATATEUR N’EST PAS UTILISABLE EN CLINIQUE CAR IL ENTRAINE UNE AUGMENTATION DU TRAVAIL CARDIAQUE `CORONARO- DILATATEUR MALIN`.
    6. ANALEPTIQUE CARDIAQUE (secondaire certaine)
      EFFET DIRECT SUR LE MYOCARDE ET INDIRECT PAR LIBERATION DES CATECHOLAMINES DE LA MEDULLO-SURRENALE.
    7. INOTROPE POSITIF (secondaire certaine)
      EFFET MODERE AUX DOSES THERAPEUTIQUES.
      EUR. J. CLIN. PHARMACOL. 1981, 21 : 109-114.
    8. CHRONOTROPE POSITIF (secondaire certaine)
    9. ANALEPTIQUE RESPIRATOIRE (secondaire certaine)
      AUGMENTE LA SENSIBILITE DES CENTRES RESPIRATOIRES BULBAIRES A L’HYPERCAPNIE.
    10. PSYCHOANALEPTIQUE (secondaire certaine)
      EFFET EXCITANT AU NIVEAU CEREBRAL, BULBAIRE ET MEDULLAIRE.
    11. DIURETIQUE (secondaire certaine)
      EFFET BREF ET MODERE.
    12. INHIBITEUR DE LA DEGRANULATION DES MASTOCYTES (secondaire certaine)
      INHIBE IN VITRO LA DEGRANULATION DES MASTOCYTES ET DES BASOPHILES.
    13. STIMULANT DU MUSCLE STRIE (secondaire certaine)
      FACILITE LE TRAVAIL DU MUSCLE STRIE ET DIMINUE SA FATIGABILITE.
      RENFORCE LA CONTRACTILITE DU DIAPHRAGME.
      N. ENGL. J. MED. 1981, 305 : 249-252.
      REV. FR. MAL. RESP. 1981, 9 : 157-158.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Spasmolytique sur les muscles lisses: vaisseaux, bronches, intestin, uretre par inhibition de la phosphodiestrase et accumulation d’AMP cyclique.
      Stimule les centres bulbaires respiratoires, vasomoteurs, cardiomodrateur.
      excite le coeur, augmente le rythme et la force de contraction, accroit le dbit et le travail cardiaque; augmente le dbit coronaire, mais accroit la consommation d’oxygne par le myocarde (stimulation cardiaque de au 3’5’AMP).
      Stimulant des muscles stris: stimulation directe (libration du calcium intracellulaire), et par l’intermdiaire du SNC.
    2. secondaire
      Action diurtique par augmentation du dbit sanguin rnal et diminution de la rabsorption tubulaire du sodium et de l’eau.

    1. BRONCHODILATATEUR (principal)
    2. ANALEPTIQUE RESPIRATOIRE (principal)
    3. ANTISPASMODIQUE (accessoire)

    1. ASTHME(TRAITEMENT DE LA CRISE) (principale)
      Revue gnrale dans cette indication, 100 rfrences (sel de thophylline non prcis) :
      – N Engl J Med 1996;334:1380-1388.
    2. ASTHME(TRAITEMENT DE FOND) (principale)
      Revue gnrale dans cette indication, 100 rfrences (sel de thophylline non prcis) :
      – N Engl J Med 1996;334:1380-1388.
    3. BRONCHOSPASME (principale)
    4. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (principale)
      Avec facteur spastique:
      – Arch Intern Med 1988;148:2579-2586.

    1. TACHYCARDIE SINUSALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    3. ARYTHMIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    4. EXTRASYSTOLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    5. ANOREXIE (CERTAIN RARE)
    6. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    7. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    8. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Surviennent chez 10 % des sujets ayant une thophyllinmie efficace, des l’hypersecrtion gastrique et l’effet relaxant sur le sphincter oesophagien entranant un reflux gastro-oesophagien.
    9. HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
      SUJET AGE
      FORTES DOSES

      A type d’hmatmse, signe le plus souvent d’un surdosage.

    10. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    11. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    12. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    13. INSOMNIE (CERTAIN FREQUENT)
    14. NERVOSITE (CERTAIN FREQUENT)
    15. TREMBLEMENT (CERTAIN RARE)
    16. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Signe, le plus souvent, de surdosage, ncessitant de diminuer la posologie.

    17. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE

      Elles surviennent pour une thophyllinmie suprieure 40 microgrammes par ml.
      Elles peuvent tre focales ou gnralises, parfois prcdes de signes d’intolrance (insomnie, nervosit, agitation, vomissements, tachycardie) qui doivent faire diminuer la posologie et vrifier la thophyllinmie.
      Elles sont souvent svres, avec des squelles neurologiques, surtout chez l’enfant. Des dcs sont rapports.
      Douze cas chez des sujets gs, en l’absence de surdosage massif (thophyllinmies comprises entre 14 et 35 mg/l. L’article ne prcise pas les sels : voie orale, 7 sujets, voie IV, 5 sujets) :
      – Neurology 1991;41:1309-1312.

    18. RETENTION D’URINE (A CONFIRMER )
      – Ann Intern Med 1981;94:212-213.
    19. DEPRESSION (A CONFIRMER )
      Deux cas (sel de thophylline non prcis) :
      – Br Med J 1980;281:1322
    20. PSYCHOSE (A CONFIRMER )
      – Ann Intern Med 1981;95:191.
    21. ULCERATION OESOPHAGIENNE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport (sel de thophylline non prcis) :
      – N Engl J Med 1984;310:261.

    1. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Par analogie avec la thophylline.
    2. TOXICITE PERINATALE
      Par analogie avec la thophylline.

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Allongement de la demi-vie, ncessitant d’adapter la posologie par dosage de la thophyllinmie.
    2. CIRRHOSE
      – N Engl J Med 1977;296:1495-1497.
    3. HYPOALBUMINEMIE
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      ALLONGEMENT DE LA DEMI-VIE NECESSITANT D’ADAPTER LA POSOLOGIE PAR DOSAGE DE LA THEOPHYLLINEMIE.
    5. INSUFFISANCE CORONARIENNE
    6. HYPERTHYROIDIE
    7. EPILEPSIE
    8. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
    9. REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN
      Pourrait tre accru par la thophylline. En cas d’asthme, l’administration d’albutrol en arosol serait prfrable :
      – Arch Intern Med 1992;152:783-785.
    10. HYPOXEMIE SEVERE
    11. OBESITE
      Calculer la posologie en fonction du poids idal du sujet :
      – Clin Pharmacol Ther 1978;23:438-444.
    12. SUJET AGE
      Allongement de la demi-vie :
      – N Engl J Med 1982;306:1081.
    13. GROSSESSE(DERNIERE QUINZAINE)
      Risque de tachycardie et d’hyperexcitabilit chez le nouveau-n.
    14. ASSOCIATION AUX MACROLIDES
      Risque de surdosage en cas d’association la trolandomycine ou l’rythromycine :
      – Br J Clin Pharmac 1982;14:495-499.

    1. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    2. ALLAITEMENT
      Rsique de convulsions chez le nouveau-n.
    3. PORPHYRIE
    4. PORPHYRIE HEPATIQUE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Deux quatre cents milligrammes par jour en plusieurs prises.
    dose maximale: Huit cents mille deux cents milligrammes par jour en plusieurs prises, sous contrle de la theophyllinmie.
    Dbuter le traitemnt
    par une dose de charge de six huit milligrammes par kilo et par jour en plusieurs prises, puis augmenter par paliers de deux cents milligrammes par jour tous les 3 jours jusqu’ sdation des crises ou apparition de signes d’intolrance.

    Les sujets
    fumeurs peuvent ncessiter des posologies suprieures de 40% celles utilises chez les non-fumeurs.
    Les sujets gs de plus de 75 ans et non fumeurs ncessiteraient des posologies rduites de 40% par rapport aux posologies habituelles.

    Surveillance
    du traitement:
    Surveiller l’apparition de signes d’intolrance: nervosit, agitation, insomnies, vomissements, tachycardie, ncessitant de diminuer la posologie et de doser la thophyllinmie.
    Contrler la thophyllinmie en cas d’inefficacit du
    traitement, d’insuffisance cardiaque, d’insuffisance hpatique.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    5
    à 7
    heure(s)
    chez l’adulte

    – 2 –
    DEMI VIE
    2
    à 4
    heure(s)
    chez l’enfant

    – 3 –
    REPARTITION
    50
    à 60
    %
    lien protines plasmatiques

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    – 5 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 6 –
    ELIMINATION
    salive

    Absorption
    Rsorption rapide, fonction de la solubilit thophylline employe (1 2 heures).
    Rsorption rectale irrgulire.

    Répartition
    Rpartition uniforme dans les tissus proportionnellement leur teneur en eau.
    Liaison aux protines plasmatiques : 50 60%.
    Taux sanguin efficace : 5 15 microgrammes par millilitre.
    Passe dans le lait.
    Franchit la barrire hmato-encphalique et la
    barrire placentaire.

    Demi-Vie
    Par analogie la thophylline :
    La demi-vie varie de 5 7 heures chez l’adulte. Elle est rduite par le tabagisme et accrue par l’insuffisance hpatocellulaire et l’insuffisance cardiaque.
    La demi-vie varie de 2 4 heures chez l’enfant. Elle est
    augmente par la prmaturit.

    Métabolisme
    Mcanisme hpatique : oxydation et dmthylation au niveau des microsomes hpatiques ; inductible par les hydrocarbures (tabac) mais non pas par le phnobarbital.
    Variable d’un individu l’autre.

    Elimination
    *Voie rnale : 10% de la dose administre sont limins sous forme inchange, 40% sous forme d’acide 1-3-dimthylurique, 20% sous forme d’acide 1-mthylurique et 20% sous forme de 3-mthylxanthine.
    *Salive.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts