ERY 500 mg comprimés

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ERY 500 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/3/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – EB 1561


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BOUCHARA

    Produit(s) : ERY

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 13/12/1978
    2. mise sur le marché 1/10/1979
    3. publication JO de l’AMM 5/12/1980

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 322388-7

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 13/3/1979
    2. agrément collectivités 28/3/1979
    3. inscription liste sub. vénéneuses 28/3/1979


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 41.17 F

    Prix public TTC : 56.60 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 322387-0

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    100
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/3/1979
    2. inscription liste sub. vénéneuses 28/3/1979


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 165 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      Antibiotique de la famille des macrolides.
      L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
      Le spectre d’activité de l’érythromycine est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles CMI < ou =1 mg/l) :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (S).:
      Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, R. equi, M. catarrhalis, B. pertussis, C. jejuni, C. diphteriae, Moraxella, M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella, T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires, P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
      3 / Espèces résistantes : (CMI > 4 mg/l)
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (R).
      Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, M. hominis, Nocardia, Fusobacterium, B. fragilis.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      S. pneumoniae, Entérocoques, C. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
      L’érythromycine possède une activité in vitro et in vivo sur T. gondii.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50 % pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.

      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      Le propionate d’érythromycine étant sensible à l’acidité gastrique, quoique moins que l’érythromycine base, l’ingestion sera faite, autant que possible, en dehors des repas, de préférence 45 minutes avant.
      . Absorption :
      Rapide. L’antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 30 ème minute ; le pic sérique survient en moyenne 1 heure et demie après une prise de 500 mg à jeun.
      . Distribution :
      – Les paramètres pharmacocinétiques sériques (dosages bactériologiques) sont les suivants :
      Après prise de 1 comprimé d’‰ry 500 mg ou de deux comprimés à 250 mg ;
      – concentration maximale, en moyenne : 2 à 3 microg/ml ;
      – demi-vie, en moyenne : 3 à 4 heures.
      Compte tenu de la rémanence de l’effet antibiotique, la dose journalière peut être donnée en 2 prises, à 12 heures d’intervalle.
      – Diffusion humorale et tissulaire : bonne (surtout dans le tissu pulmonaire et la muqueuse bronchique, ainsi que dans les amygdales).
      – Liaison aux protéines plasmatiques : 92 %.
      – Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
      Les concentrations intra-phagocytaires sont élevées chez l’homme. Ces propriétés expliquent l’activité de l’érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
      . Biotransformation : elle se fait par :
      – hydrolyse de l’ester propionique d’érythromycine. Il existe dans le sérum sanguin un état d’équilibre caractérisé par 20 % à 25 % d’érythromycine base et 75 à 80 % de propionate d’érythromycine. L’acide propionique est métabolisé, le carbone de la fonction acide étant éliminé par voie respiratoire ;
      – N-déméthylation de la fraction désosamine de l’érythromycine, qui se fait dans le foie.
      . Excrétion :
      – dans l’urine, l’élimination se fait sous formes actives, à des concentrations 10 à 20 fois supérieures aux taux sanguins.
      Comme dans le sérum, il s’agit pour 1/4de base et pour 3/4 d’ester propionique. Cependant, la quantité totale éliminée par l’urine n’est que de 1 à 4 % de la dose ingérée chez le sujet normal ;
      – la plus grande partie du propionate d’érythromycine absorbé est éliminée dans la bile sous forme de métabolites : N-déméthyl-érythromycine et propionyl-N-déméthyl-érythromycine.


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
      – Angines, en alternative au traitement de référence, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
      La pénicilline prescrite pendant 10 jours reste le traitement de référence des angines aiguës streptococciques.
      – Sinusites aiguës.
      Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêtalactamine est impossible.
      – Surinfections des bronchites aiguës.
      – Exacerbations des bronchites chroniques.
      – Pneumopathies communautaires chez des sujets :
      – sans facteurs de risque,
      – sans signes de gravité clinique,
      – en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.
      En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
      – Infections cutanées bénignes : impétigo, impétigénisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma, acné en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.
      – Infections stomatologiques.
      – Infections génitales non gonococciques.
      – Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux bêtalactamines.
    2. ANGINE
    3. SINUSITE AIGUE
    4. BRONCHITE AIGUE
    5. BRONCHITE CHRONIQUE
    6. PNEUMONIE BACTERIENNE
    7. ACNE
    8. IMPETIGO
    9. ERYSIPELE
    10. ERYTHRASMA
    11. INFECTION STOMATOLOGIQUE
    12. INFECTION GENITALE
    13. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU(PREVENTION)

    1. NAUSEE (FREQUENT)
    2. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    4. DIARRHEE (FREQUENT)
    5. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    6. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    7. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    8. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    9. HEPATITE (RARE)
      Avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    10. TROUBLE HEPATIQUE (RARE)
      De rares cas d’atteinte hépatique et / ou d’augmentation de transaminases,ont été rapportés,avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      De rares cas d’atteinte hépatique et / ou d’augmentation de transaminases,ont été rapportés,avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      L’administration d’érythromycine n’est pas recommandée.

      Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance regulière des tests hépatiques et éventuellement, une réduction de posologie.
    2. ALLAITEMENT
      L’érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l’irritabilité ont pu être observées chez l’enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution il convient d’éviter d’allaiter pendant la durée du traitement.

    1. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE (absolue)
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      * Contre-indication absolue :
      – dérivés de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine).
      – Cisapride.
      – Antihistaminiques :astémizole, ébastine.
      -pimoside :
      * Contre-indication relative :
      – Bromocriptine et cabergoline.
      – buspirone.
      – carbamazépine.
      – ciclosporine, tacrolimus.
      – théophilline (base et sels), aminophylline.
      – triazolam.

    1. CATECHOLAMINES URINAIRES
      L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques peut interférer dans les dosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Ce médicament est adapté à l’adulte et à l’enfant à partir de vingt cinq kilos (soit environ à partir de huit ans).
    * Adulte :
    – deux à trois grammes par jour, soit deux comprimés deux à trois fois par jour.
    * Enfant : trente à
    cinquante milligrammes par kilo par jour.
    – Entre vingt cinq et trente cinq kilos (soit environ entre huit et douze ans) : un comprimé deux fois par jour.
    – Entre trente cinq et cinquante kilos (soit environ entre douze et quinze ans) : un comprimé
    trois fois par jour.
    .
    Mode d’Emploi:
    La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques (en dehors des repas, de préférence 45 minutes avant).
    .
    Grossesse :
    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène sur une
    seule espèce. En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de l’érythromycine. Toutefois seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence
    de risque.
    En conséquence, l’érythromycine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.


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