BECODISKS 100 mcg poudre pr inhalation buccale (arrêt de commercialisation)
BECODISKS 100 mcg poudre pr inhalation buccale (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/1/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE POUR INHALATION EN RECIPIENT UNIDOSE
Usage : enfant
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : GLAXO – WELLCOMEProduit(s) : BECODISKS
Evénements :
- octroi d’AMM 19/2/1988
- publication JO de l’AMM 3/6/1988
- mise sur le marché 1/1/1991
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 330602-4
7
plaquette(s) thermoformée(s)
8
dose(s)
PVC/alu
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Matériel de dosage : unidose
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste IConditionnement 2
Numéro AMM : 330599-3
7
plaquette(s) thermoformée(s)
8
dose(s)
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Matériel de dosage : unidose
Matériel complémentaire : 1 diskhaler
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- BECLOMETASONE DIPROPIONATE 0.10 mg
- LACTOSE excipient
- ANTIASTHMATIQUE INHAL. (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R03B-A01.
Sous forme de poudre pour inhalation, le dipropionate de becloméasone exerce un effet anti-inflammatoire local marqué sur la muqueuse bronchique. L’effet freinateur du dipropionate de beclométasone sur l’axe hypophyso-surrénalien, chez l’enfant, ne se manifeste, qu’à une posologie égale ou supérieure à 1 500 microgrammes (1,5mg) ; soit 3000 microgrammes de cette forme poudre en raison de l’équipotence des doses dans un rapport de 2/1 entre cette présentation et la forme aérosol. (déperdition de 50% de la dose) .
-
L’administration de dpb au moyen du diskhaler est réservée :
– lorsque l’inaptitude à utiliser un aérosol a été mise en évidence,
– chez le jeune enfant ne pouvant intégrer le principe de synchronisation mains/poumons imposé par la forme aérosol.
Traitement de fond de l’asthme sévère chez l’enfan :
– asthme à dyspnée paroxystique mal équilibré par les thérapeutiques usuelles ou dépendant de doses excessives de sympathomimétiques.
– asthme cortico-dépendant accessoirement, le dpb peut être utile dans les affections suivantes :
– bronchite asthmatiforme de l’enfant
– toux et laryngotrachéite spasmodiques.
Non indications :
– crise d’asthme isolée,
– état de mal asthmatique.
- COMMENTAIRE GENERAL
Aucun signe d’accoutumance n’a été signalé jusqu’ici ; au contraire, il a souvent été possible de diminuer les doses du dpb après plusieurs mois de traitement. - GENE PHARYNGEE
En début de traitement, comme pour tout corticoïde en inhalation, et occasionnellement chez certains sujets sensibles à l’inhalation d’une poudre sèche, peut survenir une gêne pharyngée avec raucité de la voix ou toux. II s’agit de phénomènes irritatifs sans conséquence. - TOUX
En début de traitement, comme pour tout corticoïde en inhalation, et occasionnellement chez certains sujets sensibles à l’inhalation d’une poudre sèche, peut survenir une gêne pharyngée avec raucité de la voix ou toux. II s’agit de phénomènes irritatifs sans conséquence. - RAUCITE DE LA VOIX
En début de traitement, comme pour tout corticoïde en inhalation, et occasionnellement chez certains sujets sensibles à l’inhalation d’une poudre sèche, peut survenir une gêne pharyngée avec raucité de la voix ou toux. II s’agit de phénomènes irritatifs sans conséquence. - CANDIDOSE
La fréquence de survenue, en cours de traitement, de candidoses limitées à l’oro-pharynx est très diversement appréciée. Elles semblent en rapport avec la dose utilisée, cèdent le plus souvent spontanément ou à un traitement approprié (nystatine). Il est exceptionnel qu’elles aient nécessité l’arrêt du dpb.
Les candidoses oro-pharyngées comme les troubles liés à l’inhalation d’une poudre sont souvent prévenus par un rinçage de la bouche à l’eau.
- MISE EN GARDE
– Prévenir le malade que le dpb n’est pas un traitement de la crise d’asthme, et que ses effets ne se feront sentir qu’au bout de quelques jours, le traitement devant être poursuivi régulièrement et aux doses prescrites. - HYPERSECRETION BRONCHIQUE
L’action locale du dbp ne peut s’exercer que sur une bronche sèche.
Les malades hypersécrétants devront être préalablement soumis à une brève corticothérapie générale pour assécher leurs bronches. - ASTHMATIQUES CORTICO-DEPENDANTS
Chez les asthmatiques corticodépendants, les doses de corticostéroïdes administrées par voie générale seront diminuées très progressivement et le sevrage sera effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l’apparition de signes d’insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l’arrêt des corticoïdes administrés par voie générale. - INFECTION BRONCHOPULMONAIRE
chez tous les malades sous dbp, la survenue d’une infection bronchopulmonaire bacterienne, virale ou mycosique, impose l’arret de la corticotherapie locale et l’instauration d’un traitement adequat. - INFECTION
Toute agression (infection, traumatisme, opération chirurgicale) survenant chez les malades en cours de sevrage ou récemment sevrés exige la reprise temporaire d’une corticothérapie générale parallèlement aux autres thérapeutiques nécessaires. - TRAUMATISME
Toute agression (infection, traumatisme, opération chirurgicale) survenant chez les malades en cours de sevrage ou récemment sevrés exige la reprise temporaire d’une corticothérapie générale parallèlement aux autres thérapeutiques nécessaires. - INTERVENTION CHIRURGICALE
Toute agression (infection, traumatisme, opération chirurgicale) survenant chez les malades en cours de sevrage ou récemment sevrés exige la reprise temporaire d’une corticothérapie générale parallèlement aux autres thérapeutiques nécessaires.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- TUBERCULOSE PULMONAIRE
Evolutive ou latente non traitée. - ULCERE DIGESTIF EN EVOLUTION
Non traité et non surveillé.
Traitement
Il ne peut entraîner qu’une freination hypophyso-surrénalienne et, s’il se prolonge, des signes cliniques d’hypercorticisme.
Ces symptômes disparaitront après l’arrêt du traitement qui doit être progressif.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Une bouffée, deux, trois à quatre fois par jour.
Des doses plus fortes peuvent être nécessaires dans les asthmes sévères, mais il est recommandé de ne pas dépasser dix bouffées par jour.
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Mode d’Emploi :
Cette forme est réservée à
l’enfant.
L’appareil (diskhaler) fonctionne avec un disque (rotadisk) et permet l’inhalation du dpb sous forme de poudre. Le rotadisk se compose de huit cupules, de chacune cent microgrammes de dpb, ce qui correspond à l’administration de cinquante
microgrammes, les doses équipotentes étant dans un rapport de 2/1 entre cette présentation et l’aérosol doseur.
Technique :
Il est souhaitable que le médecin s’assure, par lui-même, du bon usage de l’appareil. Pour une bonne utilisation, se reporter au
mode d’emploi de la notice.
Après avoir chargé le diskhaler avec le rotadisk, soulever le couvercle au maximum jusqu’à la position verticale pour percer la cupule du rotadisk puis refermer ce couvercle. La poudre ainsi libérée de sa cupule est prête à
être inhalée.
Inhalation :
Tenir le diskhaler horizontal, expirer complètement.
Porter le diskhaler à la bouche et placer l’embout buccal entre les lèvres. Ne pas recouvrir les arrives d’air situées de chaque côté de l’embout buccal.
Inspirer par la
bouche rapidement et aussi profondément que possible, retenir ensuite brièvement sa respiration. Se rincer la bouche après inhalation (prévention de l’irritation liée à l’utilisation d’une poudre sèche ainsi que des candidoses oro-pharyngées) .