NAPROSYNE 500 mg comprimés

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NAPROSYNE 500 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – C 1674


    Forme : COMPRIMES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GRUNENTHAL

    Produit(s) : NAPROSYNE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 1/7/1980
    2. publication JO de l’AMM 4/12/1980
    3. mise sur le marché 15/11/1981
    4. rectificatif d’AMM 17/10/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 323810-4

    1
    boîte(s)
    15
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 4/3/1974
    2. inscription SS 5/11/1981
    3. agrément collectivités 21/12/1981


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 27.33 F

    Prix public TTC : 40.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (DER. ARYLPROPIONIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M01A-E02.
      Le naproxène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l’acide aryl-carboxylique appartenant au groupe des propioniques. Il possède les propriétés suivantes :
      – anti-inflammatoire,
      – antalgique,
      – antipyrétique,
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Absorption :
      L’absorption est complète.
      La concentration plasmatique maximale est d’environ 70 mg/l pour une dose de 500 mg de naproxène. Elle est atteinte environ 5 heures après administration.
      Distribution :
      La fixation sur les protéines plasmatiques est d’environ 99 %.
      Métabolisme, élimination :
      La demi-vie plasmatique est de 15heures.
      L’élimination de la dose administrée se fait essentiellement par les urines :
      70 % sous forme inchangée ou conjuguée,
      28 % sous une forme déméthylée, soit inchangée soit conjuguée.
      La cinétique chez le sujet âgé : une surveillance est recommandée en cas de posologie élevée : une étude a montré que, chez le sujet âgé, la concentration plasmatique en ion naproxène libre est doublée bien que la concentration plasmatique totale soit inchangée.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire du naproxène, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
      Elles sont limitées, chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 ans, au :
      Traitement symptomatique au long cours :
      – des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique ;
      – de certaines arthroses invalidantes et douloureuses.
      Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des :
      – rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulohumérales, tendinites, bursites ;
      – arthroses ;
      – lombalgies ;
      – radiculalgies ;
      – affections aiguës post-traumatiques bénignes de l’appareil locomoteur.
      Dysménorrhées après recherche étiologique :
      Il s’agit d’une thérapeutique d’appoint d’affections non rhumatologiques ; les risques encourus, en particulier l’extension d’un processus septique concomitant, doivent être évalués par rapport au bénéfice attendu.
    2. RHUMATISME INFLAMMATOIRE
    3. POLYARTHRITE RHUMATOIDE
    4. SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
    5. RHUMATISME ABARTICULAIRE
    6. ARTHROSE
    7. DYSMENORRHEE
      Dysménorrhée essentielle

    1. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      Souvent légère ou modérée.
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. METEORISME
    5. ULCERE GASTRODUODENAL (EXCEPTIONNEL)
    6. HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE
      Ces hémorragies digestives sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
      Des travaux (par la méthode des hématies marquées au chrome 51) ont démontré que les pertes de sang digestives observées avec le naproxène sont négligeables.
    7. PERFORATION DIGESTIVE (EXCEPTIONNEL)
    8. RASH
      Réactions d’hypersensibilité.
    9. URTICAIRE
      Aggravation d’urticaire chronique.
    10. PRURIT
    11. ASTHME
      La survenue de crise d’asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l’aspirine ou à un AINS.
    12. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    13. VASCULARITE
    14. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      aux composants.
    15. CEPHALEE
    16. VERTIGE
    17. INSOMNIE
    18. BOURDONNEMENT D’OREILLE
    19. ATTEINTE COCHLEAIRE
    20. TROUBLE DE LA CONCENTRATION
    21. TROUBLE DE L’IDEATION
    22. TROUBLE DE LA VISION
    23. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    24. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    25. PNEUMONIE A EOSINOPHILES
    26. ULCERATION DE LA BOUCHE
    27. MENINGITE ASEPTIQUE
    28. NEPHROPATHIE
      Rréactions rénales : néphropathies ; des cas isolés de nécrose tubulaire et papillaire, de néphrite interstitielle avec hématurie et protéinurie et, occasionnellement, un syndrome néphrotique ont été rapportés.
    29. OEDEME PERIPHERIQUE
      Survenue possible d’oedèmes périphériques légers chez les patients dont la fonction cardiaque est compromise.
    30. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
      Granulocytopénie, thrombocytopénie, anémie aplasique et hémolytique.
    31. TROUBLE HEPATIQUE
      Ictères, exceptionnellement hépatites sévères ; quelques cas de modifications transitoires et réversibles des tests de la fonction hépatique ont été signalés.

    1. MISE EN GARDE
      En raison de la gravité possible de manifestations gastro-intestinales, notamment chez les malades soumis à un traitement anticoagulant, il convient de surveiller particulièrement l’apparition d’une symptomatologie digestive ; en cas d’hémorragie gastro-intestinale, interrompre le traitement.
      – Ce produit doit être utilisé avec précaution dans les affections de nature infectieuse ou comportant un risque infectieux même bien contrôlé ; en effet, le naproxène pourrait être susceptible :
      – de réduire les défenses naturelles de l’organisme contre l’infection ;
      – de masquer les signes et les symptômes habituels de l’infection.
    2. HYPERSENSIBILITE AUX AINS
      La survenue de crise d’asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l’aspirine ou aux AINS. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.
    3. ANTECEDENTS DIGESTIFS
      Le Naproxène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastro-duodénal, hernie hiatale, hémorragie digestive).
    4. SUJET AGE
      – Une étude a montré que, chez les personnes agées, la concentration plasmatique en ion naproxene libre est doublée bien que la concentration plasmatique totale soit inchangée : il est recommandé une surveillance en cas de posologies élevées.
      – Une réduction de la posologie doit être envisagée en cas de diminution de l’élimination rénale.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      Comme le naproxène et ses métabolites sont éliminés en grande partie (95%) dans les urines par filtration glomérulaire, le naproxène doit être utilisé avec prudence chez les patients dont la fonction rénale est pertubée; le contrôle de la créatinine est recommandé. Des doses les plus faibles possible doivent être utilisées chez ces patients.
    6. SURVEILLANCE RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE
      INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      HYPOVOLEMIE
      SUJETS AGES

      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.

    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges et de troubles visuels.
    8. ALLAITEMENT
      Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Allergie avérée au naproxène et aux substances d’activite proche ; la survenue de crise d’asthme a été observée chez certains sujets, notamment allergiques à l’aspirine.
    2. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    5. GROSSESSE
      – Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
      – Au cours du troisième trimestre tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à :
      -une toxicité cardio-pulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel)
      -un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligohydramnios.
      -en fin de grossesse, la mère et l’enfant, à un allongement éventuel du temps de saignement.
      En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
      En dehors d’utilisations obstétricales extrèmement limintées, et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
    6. ALLAITEMENT
      Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ce médicament est généralement déconseillé en association avec :
      – les anticoagulants oraux,
      – d’autres AINS, y compris les salicylés à partir de 3 g/jour chez l’adulte,
      – l’héparine ,
      – le lithium,
      – le méthotrexate à partir de15 mg/semaine,
      – la ticlopidine.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      Il est conseillé d’interrompre l’administration de Naprosyne 48 heures avant les tests de la fonction surrénalienne (17 cétosteroïdes). De la même facon Naprosyne peut modifier les résultats de dosages des acides 5 hydroxyindol acétiques.010295

    Signes de l’intoxication :

    1. SOMNOLENCE
    2. BRULURE EPIGASTRIQUE
    3. NAUSEE
    4. VOMISSEMENT

    Traitement

    Signes cliniques : somnolence, brûlures d’estomac, indigestion, nausées ou vomissements.
    Conduite à tenir :
    – transfert immédiat en milieu hospitalier ;
    – évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique ;
    – charbon activé pour diminuer
    l’absorption du naproxène ;
    – traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Traitement d’attaque : mille milligrammes par jour, soit deux comprimés par jour en une ou deux prises.
    – Traitement d’entretien : cinq cents milligrammes, soit un comprimé par jour.
    .
    Mode d’Emploi :
    Les comprimés sont à avaler
    tels quels, avec un grand verre d’eau, et doivent être pris au cours d’un repas.


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