GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg solution injectable (Hôp)

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GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL13372
    nom ancien – GENTAMICINE PANMEDICA 160MG


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PANPHARMA

    Produit(s) : GENTAMICINE PANPHARMA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/1/1984
    2. publication JO de l’AMM 18/3/1984
    3. mise sur le marché 15/9/1987
    4. rectificatif d’AMM 14/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 556823-1

    25
    flacon(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 19/11/1987


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 455.25 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (AUTRE AMINOSIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01G-B03.
      Famille des aminoglycosides.
      . Spectre d’activité antibactérienne
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
      Streptocoques, entérocoques : S < ou égal à 250 mg/l et
      R > 500 mg/l
      Autres bactéries : S < ou égal à 4 mg/1 et R > 8 mg/l
      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dÂinformations sur la prévalence de la résistance locale,surtout pour le traitement dÂinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quÂune orientation
      sur les probabilités de la sensibilité dÂune souche bactérienne à cet antibiotique.
      Variabilité de la prévalence de la résistance en France lorsqu’elle est connue pour une espèce bactérienne :
      1 – Espèces sensibles
      – Aérobies à Gram positif
      Corynebacterium
      Listeria monocytogenes
      Staphylococcus méti-S
      Staphylococcus méti-R* (fréquence de résistance acquise en France 40 – 60 %).
      * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de lÂensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      -Aérobies à Gram négatif
      Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) ( fréquence de résistance acquise en France 50 – 75 %).
      Branhamella catarrhalis
      Campylobacter
      Citrobacter freundii
      Citrobacter koseri
      Enterobacter aerogenes (fréquence de résistance acquise en France : 40 – 70 %).
      Enterobacter cloacae ( fréquence de résistance acquise en France : 0- 15%)
      Escherichia coli ).
      Francisella
      Haemophilus influenzae
      Klebsiella (fréquence de résistance acquise en France : 0 -10%)
      Morganella morganii
      Proteus mirabilis (fréquence de résistance acquise en France : 0 – 20 %)
      Proteus vulgaris
      Pseudomonas aeruginosa (fréquence de résistance acquise en France : 5 – 40 %)
      Salmonella
      Serratia (fréquence de résistance acquise en France : 5-30%)
      Shigella
      Yersinia
      Autres
      Bartonella
      2 – Espèces modérément sensibles
      (in vitro de sensibilité intermédiaire)
      Aérobies à Gram négatif
      Pasteurella
      3 – Espèces résistantes
      – Aérobies à Gram positif
      Entérocoques* *
      ** Dans certaines indications, la gentamicine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêta-lactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à la gentamicine (5 – 20 % des souches).
      Nocardia asteroïdes
      streptococcus
      – Aérobies à Gram négatif
      Alcaligenes denitrificans
      Burkholderia
      Flavobacterium sp
      Providencia stuartii
      Stenotrophomonas maltophilia
      – Anaérobies
      Bactéries anaérobies strictes
      – Autres
      Chlamydia
      Mycoplasmes
      Rickettsies.


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la gentamicine.
      Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections à bacilles Gram- définis ci-dessus comme sensibles, dans leurs manifestations rénales et urologiques.
      * Prophylaxie des infections post-opératoires :
      – en chirurgie urologique (resections endoscopiques de prostate, tumeurs endo-vésicales),
      – pour les paztients allergiques aux bêta-lactamines en :
      . chirurgie digestive sous mésocolique en assoiatiuon nà un imidazolé ou à la clindamycine,
      . chirurgie carcinologique ORL avec ouverture du tractus oropharyngé en association à la clindamycine.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
      . chirurgie gynécologique en association à la clindamycine.
      . amputation de membre en association à la clindamycine.
      * Prophylaxie médicale :
      . prophylaxie de l’endocardite infectieuse au cours des interventions urologiques et digestives, en association à l’amoxicilline, ou à un glycopeptide en cas d’allergie aux bêta-lactamines.

    1. INSUFFISANCE RENALE
      La plupart du temps, en rapport avec une posologie trop élevée ou des traitements prolongés, des altérations rénales antérieures, des troubles de l’hémodynamique ou des associations a des produits réputés néphrotoxiques.
    2. ATTEINTE COCHLEO-VESTIBULAIRE
      Favorisée par une posologie trop élevée, une longue durée de traitement, une insuffisance rénale pré-existante ou par des associations à des produits ototoxiques.
    3. REACTION ALLERGIQUE
      (rash, urticaire) – cessent à l’arrêt du traitement.

    1. ATTEINTE COCHLEO-VESTIBULAIRE
    2. RECOMMANDATION
      Eviter les traitements itératifs et/ou prolongés particulièrement chez les sujets âgés.

      Eviter d’associer la gentamicine aux diurétiques très actifs et en général à tout produit ototoxique et néphrotoxique.
    3. GROSSESSE
      L’innocuité de la gentamicine pendant la grossesse n’a pas été établie (toxicité potentielle pour l’appareil cochléovestibulaire du foetus).
    4. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Informer l’anesthésiste-réanimateur.
    5. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est négligeable.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX AMINOSIDES
    2. MYASTHENIE
    3. INSUFFISANCE RENALE
    4. HYPO-ACOUSIE
    5. SUJETS DE MOINS DE 50 KG

    Traitement

    En cas de surdosage ou d’atteinte toxique, une hémodialyse ou une dialyse péritonéale peut être mise en place pour procéder à une épuration sérique accélérée de l’antibiotique.
    Les techniques d’épuration extrarénale sont particulièrement indiquées chez
    les sujets atteints d’insuffisance rénale.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Dose unique journalière : cent soixante mg en une seule prise.
    * Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie :
    L’antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24
    heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
    – Chirugie urologique : deux à trois mg par kilo, soit habituellement chez l’adulte cent soixante mg en perfusion unique IV de trente minutes, trente minutes avant le début de l’intervention, ou par voie
    IM, une heure avant le début de l’intervention.
    – autres chirurgies : un mg cinq par kilo en dose unique IV de trente minutes, trente minutes avant l’intervention, ou par voie IM, une heure avant le début de l’intervention, en association à un
    imidazolé, ou à la clindamycine.
    * Prophylaxie de l’endocardite infectieuse :
    Un mg cinq par kilo en dose unique IV de trente minutes, trente minutes avant le geste, ou par voie IM, une heure avant le geste, en association.
    .
    Posologie particulière
    :
    Chez l’insuffisant rénal :
    Il est indispensable de procéder à un ajustement de la posologie, de surveiller de facon régulière, les fonctions rénale, cochléaire et vestibulaire et de pratiquer, dans toute la mesure du possible, des dosages sériques de
    contrôle. Les valeurs de la créatinine sérique ou de la cléarance de la créatinine endogène sont les meilleurs tests pour apprécier l’état de la fonction rénale et procéder à une adaptation de la posologie de la gentamicine :
    Ajustement de la posologie
    en fonction des valeurs de la créatinine sérique :
    Il est possible :
    – Soit de conserver une dose unitaire de 1 mg/kg et d’espacer le rythme des injections. L’intervalle (en heures) entre deux doses unitaires est obtenu en multipliant par 0.8 la valeur
    de la créatinine sérique (en mg/l).
    – Soit de conserver un intervalle de 8 heures entre les injections en réduisant la dose unitaire administrée. Dans ce cas, après une dose de charge de 1 mg/kg, on injecte toutes les 8 heures une dose réduite obtenue
    en divisant la dose de charge par le dixième de la valeur de la créatinine sérique (en mg/l).
    Ajustement de la posologie en fonction de la clairance de la créatinine endogène :
    On procède à une injection initiale de 1 mg/kg. Les doses suivantes à
    reinjecter toutes les 8 heures sont calculées selon la formule :
    Rapport de la valeur de la clairance de la créatinine du patient sur la valeur normale de la clairance de la créatinine(100) ; les valeurs des clairances étant exprimées en ml/mn on
    obtient le rapport en mg/kg.
    Dans l’hémodialyse périodique : injection initiale de 1mg/kg, par voie IV lente, à la fin de chaque séance de rein artificiel.
    Dans la dialyse péritonéale : injection initiale de 1mg/kg, par voie IM en cours de dialyse, les
    pertes sont compensées par addition de 5 à 10 mg de gentamicine par litre de liquide de dialyse.
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    Eviter de mélanger la gentamicine dans un même flacon ou une même seringue avec un autre médicament, en particulier
    avec un antibiotique de la famille des bêta-lactamines.


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