CLOPIXOL action semi-prolongée 50 mg/ml sol inj IM (Hôp)

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CLOPIXOL action semi-prolongée 50 mg/ml sol inj IM (Hôp)

Introduction dans BIAM : 24/6/1992
Dernière mise à jour : 13/10/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    action semi-prolongée

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LUNDBECK

    Produit(s) : CLOPIXOL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 15/1/1988
    2. publication JO de l’AMM 1/4/1988
    3. mise sur le marché 15/5/1992

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 556628-4

    5
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 7/5/1988


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. NEUROLEPTIQUE (THIOXANTHENE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-F05.
      Le zuclopenthixol est un neuroleptique issu de la famille des thioxanthènes.
      Il agit en bloquant les récepteurs dopaminergiques D1 et D2. Il possède en outre des effets atropiniques et sympatholytiques alpha. Cliniquement, le zuclopenthixol est un neuroleptique qui se caractérise par :
      – un effet antipsychotique et antihallucinatoire,
      – un effet sédatif.


    1. Traitement initial des psychoses aiguës, des états maniaques et des moments féconds des psychoses chroniques, schizophréniques en particulier.

    1. SEDATION
    2. SOMNOLENCE
    3. DYSKINESIE PRECOCE
      Torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus.
      – Cédant à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
    4. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL DES NEUROLEPTIQUES
      – Cédant à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
    5. DYSKINESIE TARDIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Peuvent être observées, comme avec tous les neuroleptiques. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.

    6. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    7. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    8. CONSTIPATION
    9. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
    10. RETENTION D’URINE
    11. IMPUISSANCE
    12. FRIGIDITE
    13. AMENORRHEE
    14. GALACTORRHEE
    15. GYNECOMASTIE
    16. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
    17. POIDS(AUGMENTATION)

    1. SYNDROME MALIN
      – Chez des sujets n’ayant jamais reçu de neuroleptiques et pour lesquels on ne connait pas de sensibilité à ces produits, le risque d’apparition de syndrome malin doit être évalué surtout chez des malades dénutris et déshydratés.

      – En cas d’hyperthermie, il convient d’interrompre le traitement par neuroleptiques, car celle-ci peut constituer un élément du syndrome malin (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs) qui a été décrit avec ces médicaments.
    2. BOISSONS ALCOOLISEES
      L’absorption de boissons alcoolisées est fortement déconseillée pendant le traitement.
    3. EPILEPSIE
      Une surveillance renforcée (clinique et éventuellement électrique) chez les epileptiques peut être conseillée en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène.
    4. ALCOOLISME CHRONIQUE
      Une surveillance biologique (transaminases, tests hépatiques) est recommandée.
    5. ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
      Antécédents :

      – Une surveillance biologique (transaminases, tests hépatiques) est recommandée.
    6. SUJET AGE
      Prudence chez les sujets agés en raison de leur importante sensibilité (sédation et hypotension).
    7. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
      Prudence lors de l’utilisation en cas d’affections cardiovasculaires graves en raison des modifications hémodynamiques, en particulier l’hypotension.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      Prudence dans ce cas, en raison du risque de surdosage.
    9. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence dans ce cas, en raison du risque de surdosage.
    10. MALADIE DE PARKINSON
      Prudence chez les parkinsoniens nécessitant impérativement un traitement neuroleptique.
    11. TRAITEMENT PROLONGE
      La prise de la tension oculaire est recommandée avant tout traitement prolongé et au cours de celui-ci si les troubles de la vision apparaissent.

    1. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Contre-indication absolue.
    2. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      – Par le risque de rétention urinaire.
      – Contre-indication absolue.
    3. ASSOCIATION A L’ALCOOL
      – Contre-indication absolue.
    4. ASSOCIATION A LA LEVODOPA
      – Contre-indication absolue.
    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE GRAVE
      – Contre-indication absolue.
    6. INSUFFISANCE RENALE GRAVE
      – Contre-indication absolue.
    7. ALLAITEMENT (relative)
      Etant donné le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
    8. GROSSESSE
      — Contre-indication relative.
      – Chez l’animal :
      – Les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
      – Dans l’espèce humaine :
      – Le risque tératogène du zuclopenthixol n’est pas évalué.
      – Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.
      – Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distention abdominale) et des syndromes extrapyramidaux.
      – En conséquence :
      – Le risque tératogène s’il existe reste faible. toutefois, par prudence éviter de prescrire ce médicament chez la femme enceinte.
    9. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      – Contre-indication relative.
      – Etant donné l’importance de la somnolence résiduelle.
    10. UTILISATEUR DE MACHINE (relative)
      – Etant donné l’importance de la somnolence résiduelle.

    Traitement

    Syndrome parkinsonien gravissime, coma :
    – Traitement symptomatique en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – La posologie doit être strictement adaptée à chaque cas.
    – En règle générale :
    – La posologie varie de cinquante à cent cinquante mg (un à trois ml) I.M. en une seule injection. L’injection peut être répétée si nécessaire, un
    intervalle de deux à trois jours entre les injections est souhaitable, sans dépasser la durée de traitement de six jours.
    – Une injection unique de zuclopenthixol permet d’obtenir un effet neuroleptique dans un délai de quatre heures, l’intensité
    augmentant au cours des heures suivantes. La durée de cet effet s’étend sur deux à trois jours et, en règle générale, un ou deux injections suffisent.
    Un effet hypno-sédatif apparaît rapidement après l’injection, devient significatif après deux heures
    et atteint son maximun dans un délai de 24 heures, puis s’estompe rapidement.
    – Le traitement d’entretien peut être poursuivi à l’aide du zuclopenthixol oral (Clopixol) ou de décanoate de zuclopenthixol (Clopixol Action Prolongée) par voie
    intramusculaire. On pourra dans ce cas observer, à titre indicatif, les règles suivantes :
    – Passage au Clopixol oral deux à trois jours après la dernière injection de Clopixol à Action Semi – Prolongée :
    – Après l’injection de cent mg de Clopixol à
    Action Semi – Prolongée, le traitement oral sera instauré à la dose quotidienne de quarante mg environ. Cette dose sera majorée, si nécessaire, de dix à vingt cinq mg tous les deux ou trois jours jusqu’à soixante quinze mg ou davantage.
    – Passage au
    Clopixol à Action Prolongée :
    – La première injection de Clopixol à Action Prolongée est administrée en même temps que la dernière injection deClopixol à Action Semi – Prolongée. Si cent mg de Clopixol à Action Semi – Prolongée ont été injectés tous les
    trois jours, on injectera deux cents à quatre cents mg de Clopixol à Action Prolongée tous les quinze jours.
    – Dans tous les cas, les posologies et intervalles d’administration devront être adaptés individuellement.
    .
    Mode d’emploi :
    – Le Clopixol à
    Action Semi – Prolongé s’administre exclusivement par voie intramusculaire profonde dans le cadran supérieur externe du muscle fessier.
    – Ne jamais utiliser la voie veineuse.
    – Comme tous les solutés injectables à excipient huileux, il est recommandé
    d’utiliser des seringues en verre.


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