POLYPIRINE gélules

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POLYPIRINE gélules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LEHNING

    Produit(s) : POLYPIRINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1954
    2. octroi d’AMM 10/6/1954
    3. validation de l’AMM 7/7/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 323341-4

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 29/12/1964


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 4.75 F

    Prix public TTC : 8.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (SALICYLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-A51.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’acide acétylsalicylique (aspirine) est hydrolysé dans le plasma en métabolite actif, l’acide salicylique. Celui-ci est en grande partie lié aux protéines du plasma. Sa concentration sanguine maximum est atteinte en 2 à 4 heures. L’élimination urinaire augmente le pH urinaire. La demi-vie de l’acide salicylique est de 3 à 9 heures et augmente avec la dose administrée.
      La caféine est rapidement et complétement absorbée. La concentration plasmatique maximale est généralement atteinte entre quelques minutes et 1 heure après l’ingestion. Elle est métabolisée par le foie. Son élimination est urinaire.

    1. ***
      Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.
    2. DOULEUR
    3. FIEVRE

    1. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Effet marquant habituellement un surdosage.
    2. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Effet marquant habituellement un surdosage.
    3. CEPHALEE
      Effet marquant habituellement un surdosage
    4. ULCERE GASTRIQUE
    5. DOULEUR ABDOMINALE
    6. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      Patente (hématémèse, mélaena…) ou occulte, responsable d’une anémie ferriprive. Ces hémorragies sont d’auatnt plus fréquentes que la posologie est plus élevée.
    7. ANEMIE FERRIPRIVE
    8. SYNDROME HEMORRAGIQUE
      Epistaxis, gingivorragies, purpura… avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l’aspirine. Elle peut créer un risque hémorragique, en cas d’intervention chirurgicale.
    9. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Accidents de sensibilisation : oedème de Quincke, urticaire, asthme, accidents anaphylactiques.

    1. GOUTTE
      L’aspirine est déconseillée en cas de goutte.
    2. ULCERE GASTRIQUE(ANTECEDENTS)
      L’aspirine doit être utilisée avec prudence.
    3. ULCERE DUODENAL(ANTECEDENTS)
      L’aspirine doit être utilisée avec prudence.
    4. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      L’aspirine doit être utilisée avec prudence.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      L’aspirine doit être utilisée avec prudence.
    6. METRORRAGIE
      L’aspirine doit être utilisée avec prudence : risque d’augmentation de l’importance et de la durée des règles.
    7. MENORRAGIE
      l’aspirine risque d’augmenter l’importance et la durée des règles.
    8. DISPOSITIF INTRA-UTERIN
    9. SYNDROME DE REYE
      des syndrômes de Reye ayant été observés dans certains pays chez les enfants atteints de virose (en particulier varicelle) et recevant de l’aspirine, il est prudent d’éviter l’administration de tel produit chez ces enfants.
    10. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Compte tenu de l’effet antiagrégant plaquettaire de l’aspirine, apparaissant dès les très faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical, même mineur (exemple : extraction dentaire).
    11. PRISE LE SOIR
      En raison de la présence de cafféine, ce médicament peut entraîner une insomnie, il ne doit pas être pris en fin de journée.
    12. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que la caféine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    1. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’aspirine.
      Données cliniques concernant l’aspect malformatif (premier trimestre) :
      – aspirine en traitement ponctuel :
      les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de l’aspirine, prise au cours du premier trimestre.
      – aspirine en traitement chronique :
      il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif de l’aspirine lorsqu’elle est administrée en traitemeent chronique au-delà de 150 mg/j pendant le premiertrimestre de la grossesse de l’aspirine.
      Données cliniques concernant l’aspect foetotoxique (deuxième et troisième trimestres) :
      – pendant les 4ème et 5ème mois, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées en bref en traitement bref n’a révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
      – à partir du 6ème mois de la grossesse, l’aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques (supérieur à 500 mg par prise et par jour), comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
      – le foetus à :
      . une toxicité cardio-pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire;
      . un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligohydramnios.
      – la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement du temps de saignement. Cet effet anti-agrégant peut se manifester même à très faibles doses.
      En conséquence :
      – Pendant les cinq premier mois de la grossesse :
      . l’aspirine en traitement ponctuel peut être prescrit si besoin,
      . par mesure de précaution, il est prééférable de ne pas utiliser l’aspirine en traitement chronique au-delà de 150 mg/j.
      – A partir du 6ème mois de la grossesse :
      En dehors d’utilisations cardiologiques ou obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, tout médicament à base d’aspirine est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
    2. HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
      Et aux substances d’activité proche : notamment antiinflammatoires non stéroïdiens. La survenue de crise d’asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux antiinflammatoires non stéroïdiens ou à l’aspirine.
    3. ALLAITEMENT
      L’aspirine passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé pendant l’allaitement.
    4. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    5. MALADIE HEMORRAGIQUE
      Constitutionnelle ou acquise.
    6. RISQUE HEMORRAGIQUE
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Contre-indications absolues :
      . Association avec le méthotrexate à des doses supérieures ou égales à 15 mg/semaine,
      . Association avec les anticoagulants oraux lorsque les salicylés sont utilisés à fortes doses dans le traitement des affections rhumatismales.
      – Contre-indications relatives :
      . Association avec les autres AINS,
      . Association avec les anticoagulants oraux lorsque les salicylés sont utilisés à faibles doses dans le traitement des douleurs et de la fièvre,
      . Association avec les héparines par voie parentérale,
      . Association avec la ticlopidine.
      . Association avec les uricosuriques.
      . Association avec l’enoxacine.
    8. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
      En raison de la présence de caféine.

    Signes de l’intoxication :

    1. BOURDONNEMENT D’OREILLE
    2. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
    3. CEPHALEE
    4. VERTIGE
    5. NAUSEE
    6. FIEVRE
    7. HYPERVENTILATION
    8. ACIDOCETOSE
    9. ALCALOSE GAZEUSE
    10. ACIDOSE METABOLIQUE
    11. COMA
    12. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    13. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    14. GLYCEMIE(DIMINUTION)

    Traitement

    L’intoxication est à craindre chez les sujets âgés, et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxications accidentelles fréquentes) où elle est peut être mortelle.
    – Symptômes cliniques :
    * Intoxication modérée : bourdonnements
    d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées, sont la marque d’un surdosage et peuvent être controlés par la réduction de la posologie.
    * Intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire,
    acidose métabolique, coma, collapsus cardiovasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.
    – Traitement :
    . Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé,
    . Evacuation rapide du produit ingére par lavage gastrique,
    . Contrôle de
    l’équilibre acidobasique,
    . Diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale si nécessaire,
    . Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte (plus de quinze 15 ans) :
    * Adultes :
    – la posologie quotidienne maximum est de trois grammes. A titre indicatif, une gélule, à renouveler si nécessaire au bout de quatre heures sans dépasser la dose de dix
    gélules par jour.
    .
    Posologie particulière :
    * Sujet âgé :
    – la posologie quotidienne maximum est de deux grammes. A titre indicatif, une gélule, à renouveler si nécessaire au bout de quatre heures sans dépasser la dose de six gélules par jour.
    .
    Mode
    d’emploi :
    – Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de fièvre ou de douleur. Elles doivent être espacées d’au moins quatre heures.
    – En raison de la présence de caféine, il est recommandé d’éviter la prise de ce médicament en fin
    de journée.


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