LONGACOR 165 mg gélule
LONGACOR 165 mg gélule
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/9/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – N 507
Forme : GELULES
Etat : commercialisé
Laboratoire : ELAIAPHARMProduit(s) : LONGACOR
Evénements :
- octroi d’AMM 10/8/1970
- mise sur le marché 11/1/1971
- publication JO de l’AMM 14/1/1971
- validation de l’AMM 29/11/1988
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 306284-6
1
boîte(s)
30
unité(s)
PVC/alu
bleu/jauneEvénements :
- agrément collectivités 8/1/1971
- inscription SS 8/1/1971
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 48
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 22.52 F
Prix public TTC : 34.10 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- QUINIDINE ARABOGALACTANE SULFATE 275 mg
Quantité correspondant à165 mg de quinidine base.
- CELLULOSE MICROCRISTALLINE excipient
- AMIDON DE MAIS MODIFIE excipient
- LACTOSE excipient
- SILICE COLLOIDALE excipient
- TALC excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- GELATINE excipient de la gélule
- DIOXYDE DE TITANE colorant (gélule)
- OXYDE DE FER JAUNE colorant (gélule)
- INDIGOTINE colorant (gélule)
- ANTIARYTHMIQUE CLASSE IA (principale)
Bibliographie : Classe ATC : C01B-A01.
La quinidine est le prototype des antiarythmiques de classe I (sous classe I-A) dits aussi stabilisants de membrane. Sa propriété principale est de déprimer le courant entrant dépolarisant porté par les ions sodium.
– diminution de l’automaticité (normale et anormale)
– diminution de la vitesse de conduction dans les oreillettes, le système de His-Purkinje, les ventricules (effet dromotrope négatif)
– diminution de l’excitabilité
– la quinidine ralentit la repolarisation ce qui entraîne un allongement des périodes réfractaires effectives auriculaires, du système de his-purkinje et ventriculaires
– dépression de la contractilité (effet inotrope négatif)
– la quinidine possède des propriétés anticholinergiques pouvant entraîner une accélération de la conduction dans la jonction auriculo-ventriculaire
– elle est vasodilatatrice artérielle ce qui en l’absence de mécanismes compensateurs peut entraîner une hypotension artérielle.
- ***
– tachycardies ventriculaires menaçant le pronostic vital : le traitement doit être instauré en milieu hospitalier et sous monitorage,
– tachycardies ventriculaires documentées symptomatiques et invalidantes en l’absence d’altération de la fonction ventriculaire gauche.
Il convient d’initier le traitement avec des posologies faibles et de pratiquer des contrôles ECG.
– tachycardies supraventriculaires documentées lorsque la nécessité d’un traitement est établie et en l’absence d’altération de la fonction ventriculaire gauche. - TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
- TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE
- CINCHONISME
Essentiellement en cas de surdosage : vertiges, diplopie, photophobie, bourdonnements d’oreille, hypoacousie. Ces signes peuvent survenir isolément et sur un mode mineur aux posologies usuelles. - VERTIGE
Ces signes apparaissent essentiellement en cas de surdosage. Ils peuvent survenir isolement et sur un mode mineur aux posologies usuelles. - DIPLOPIE
Ces signes apparaissent essentiellement en cas de surdosage. Ils peuvent survenir isolement et sur un mode mineur aux posologies usuelles. - PHOTOPHOBIE
Ces signes apparaissent essentiellement en cas de surdosage. Ils peuvent survenir isolement et sur un mode mineur aux posologies usuelles. - BOURDONNEMENT D’OREILLE
Ces signes apparaissent essentiellement en cas de surdosage. Ils peuvent survenir isolement et sur un mode mineur aux posologies usuelles. - ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
Ces signes apparaissent essentiellement en cas de surdosage. Ils peuvent survenir isolement et sur un mode mineur aux posologies usuelles. - TROUBLE DIGESTIF
- DIARRHEE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- TROUBLE HEMATOLOGIQUE
- PURPURA THROMBOPENIQUE
- ANEMIE HEMOLYTIQUE
- EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE
- TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
- FIBRILLATION VENTRICULAIRE
- TORSADE DE POINTES
- SYNCOPE
Grave. - TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
- BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
- BLOC INTRAVENTRICULAIRE
- MISE EN GARDE
* D’autres anti-arythmiques de classe I ont été testés dans un essai randomisé multicentrique en double-aveugle (essai CAST) dans des troubles du ryhme ventriculaire asymtomatiques et ne menaçant pas le pronostic vital chez des sujets ayant présenté en infarctus du myocarde de plus de six jours et de moins de deux ans. L’incidence de la mortalité et des arrêts cardiaques non mortels sous ces médicaments a été supérieure à celle observée dans le groupe contrôle sous placebo.
Comme pour les autres antiarythmiques de classe I, il n’existe pas d’essai contrôlé mettant en évidence un effet bénéfique de ce médicament en termes de survie ou de mort subite.
* hypersensibilité/idiosyncrasie :
L’éventualité d’accidents gravissimes en cas d’hypersensibilité (en particulier arrêt cardiocirculatoire inopiné) conduit à tester la sensibilité des patients avant la mise en route d’un traitement par la quinidine.
Une prise test est administrée :
Si dans les premières heures apparaissent une hypotension, une éruption cutanée, un épisode fébrile (une crise d’asthme), ou si l’intervalle QT s’allonge de 0,04 secondes ou plus, ou si le QRS s’élargit de plus de 25% ou qu’apparaissent des extrasystoles nombreuses et/ou polymorphes; l’hypersensibilité est vraisemblable et le traitement doit être suspendu.
Par contre si les modifications électrocardiographiques ne se produisent qu’après 48 heures (et en l’absence des autres signes décrits ci-dessus) il suffira de diminuer les doses.
La quinidine pouvant entraîner des torsades de pointes il est nécessaire de surveiller la kaliémie (l’hypokaliémie favorise ce trouble du rythme ventriculaire grave responsable de syncope et de mort subite) et de suivre par des ECG réguliers, surtout en début de traitement, les modifications de la durée de l’intervalle QT. - ARYTHMIE
Effets pro-arythmiques : la quinidine, comme d’autres agents anti-arythmiques, peut provoquer la survenue d’une forme plus sévère d’arythmie, augmenter la fréquence d’une arythmie préexistente ou aggraver la sévérité des symptômes. Une variation spontanée du trouble du rythme propre au patient peut se révéler difficile à distinguer d’une aggravation secondaire à l’administration du médicament. L’apparition d’extrasystoles ventriculaires plus nombreuses ou polymorphes doit faire interrompre le traitement. - SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
Modifications électrocardiographiques :
– la quinidine doit être administrée avec précaution chez les patients ayant des anomalies préexistantes de la conduction
– la survenue sous traitement d’un bloc auriculo-ventriculaire, d’un bloc de branche comple permanent ou d’un bloc sino-auriculaire doit faire interrompre la quinidine
– un élargissement de QRS supérieur à 25 % des valeurs de base amènera à réduire la posologie
– un allongement de QT supérieur à 25 % des valeurs de base entraînera l’arrêt du médicament.
En cas de modification de la posologie de la quinidine ou des traitements associés pouvant affecter la conduction cardiaque, les patients, notamment ceux présentant des anomalies de la conduction, seront étroitement surveillés par électrocardiogramme. - HYPOKALIEMIE
L’hypokaliémie ou encore l’hypomagnésémie peuvent faciliter les effets proarythmiques des anti-arythmiques de classe I et doivent donc être corrigées avant l’administration de chlorhydrate d’hydroquinidine. - FLUTTER AURICULAIRE
Utilisation dans l’indication flutter auriculaire : des observations de transformation en flutter 1/1 ont été rapportées. Il peut donc être judicieux d’associer un ralentisseur nodal (digitaliques, diltiazem, verapamil, beta bloquants) dans certains cas laissés au jugement du médecin.
Il est cependant souligné que cette association nécessite une surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé et en début de traitement. - INSUFFISANCE RENALE
La surveillance électrolytique doit être renforcée (l’hyperkaliémie majore les effets de la quinidine ) . La posologie sera adaptée en fonction des concentrations plasmatiques. - PORT DE PACEMAKER
Porteurs de stimulateurs cardiaques : prendre en compte la possibilité d’une élévation du seuil de stimulation. - GROSSESSE
En l’absence d’étude chez l’animal et de données cliniques humaines précises, le risque n’est pas connu. Néanmoins à ce jour aucun retentissement n’a été observé chez le nouveau-né de mère traitée par la quinidine. - ALLAITEMENT
En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
Hypersensibilité à l’hydroquinidine ou à la quinidine. - BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
Non appareillé : contre-indication absolue. - TROUBLES DE L’AUTOMATISME SINUSAL
(maladie de l’oreillette) contre-indication absolue - INTOXICATION DIGITALIQUE
Troubles du ryhtme de l’intoxication digitalique. Contre-indication absolue. - TROUBLES DU RYTHME CARDIAQUE
Torsades de pointes, QT long, association à d’autres médicaments pouvant entraîner des torsades de pointes. Contre-indication absolue. - TORSADE DE POINTE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
contre-indication relative - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Association avec d’autres médicaments donnant des torsades de pointes. - BLOC DE BRANCHE
Complet. Contre-indication relative. - TROUBLES DE LA CONDUCTION INTRAVENTRICULAIRE
contre-indication relative - MYASTHENIE
contre-indication relative
Traitement
Les symptômes de surdosage s’observant pour des doses massives (égales ou supérieures à 4 grammes de quinidine base) sont les suivants : troubles digestifs, neurosensoriels (visuels, auditifs) , agitation, troubles respiratoires (apnée), hypotension.
les
signes ECG peuvent présenter un aspect de bloc de branche ou de bi-bloc : QRS élargi à des troubles rythmiques ventriculaires majeurs : tachycardie ventriculaire, torsades de pointes, fibrillation ventriculaire.
Conduite d’urgence : hospitalisation en
milieu spécialisé, lavage gastrique, entraînement électro-systolique, correction d’éventuels troubles hydroeléctrolytiques.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
La posologie doit être adaptée à chaque malade.
La posologie active est en général de quatre gélules par jour à raison de deux gélules le matin et deux gélules le soir.