PROGESTASERT 38 mg dispositif intra-utérin (arrêt de commercialisation)

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PROGESTASERT 38 mg dispositif intra-utérin (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : DISPOSITIF INTRA-UTERIN

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : THERAPLIX

    Produit(s) : PROGESTASERT

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 8/12/1981
    2. publication JO de l’AMM 21/2/1982
    3. mise sur le marché 15/6/1983
    4. arrêt de commercialisation 7/12/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325145-8

    1
    boîte(s)
    1
    unité(s)

    Evénements :

    1. agrément collectivités 30/6/1983


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel complémentaire : 1 inserteur

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CONTRACEPTIF INTRAUTERIN (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G02B-A03.
      La progestérone libérée par le Progestasert a une action contraceptive locale qui se situe essentiellement au niveau de l’endomètre : atrophie de l’endomètre avec réaction prédéciduale, involution glandulaire et modifications vasculaires pouvant constituer un terrain hostile aux nombreux phénomènes qui interviennent dans le mécanisme de reproduction. D’autres hypothèses ont été formulées quant au mécanisme d’action : entrave au passage des spermatozoïdes à travers le col utérin, diminution de la survie des spermatozoïdes, inhibition de la capacitation des spermatozoïdes.
      La progestérone est responsable de l’efficacité contraceptive du Progestasert (indice de Pearl du d.i.u. avec progestérone : 1,68% af et sans progestérone : 13,16% – étude contrôlée en double aveugle réalisée par l’OMS) .
      La progestérone peut entraîner une réduction du volume des règles et une diminution, voire une suppression, des douleurs menstruelles et permettra donc l’insertion du Progestasert chez des patientes souffrant de règles abondantes et/ou douloureuses.


    1. – Contraception endo-utérine.

    1. INFECTION LOCALE
      Risques infectieux : endométrite, salpingite, nécessitant :
      . l’ablation du d.i.u.
      . une antibiothérapie adaptée et prolongée.
      Ces infections sont causes de stérilité.
    2. CONTRACTION UTERINE
      Surtout post insertion ; cessent rapidement sous antalgique.
    3. METRORRAGIE
    4. MODIFICATION DES REGLES
      Diminution du volume , allongement de la durée.
    5. INTOLERANCE LOCALE
    6. EXPULSION DU D.I.U.
      Taux très faible, en partie lié à la technique de pose.
      Quelques cas d’expulsion peuvent survenir spécialement au moment des règles et surtout au cours des trois premiers cycles.

    1. RECOMMANDATION
      La patiente doit être avertie :

      – du risque très faible de grossesse intra ou extra-utérine,

      – de la nécessité de la surveillance régulière des fils, leur disparition pouvant traduire une expulsion,

      – de la possibilité d’effets indésirables : douleurs, leucorrhées ou métrorragies persistantes doivent évoquer une complication infectieuse nécessitant impérativement un contrôle médical.
    2. ***
      L’insertion d’un d.i.u. est déconseillée chez la nullipare en raison des risques infectieux et de leurs conséquences (stérilité) .

      Cependant, si une telle indication était envisagée, il conviendrait de mettre en balance les avantages attendus et les éventuels risques thérapeutiques.
    3. ***
      – Les dispositifs intra-utérins doivent être utilisés avec précaution chez les patientes recevant une thérapeutique anticoagulante ou présentant une anomalie de la coagulation.

      – Un d.i.u. doit être supporté après deux cycles, sinon la persistance d’hémorragie ou de douleurs devrait faire envisager le retrait du d.i.u.

      – Il est recommandé de revoir la patiente après les règles qui suivent l’insertion, puis régulièrement.

      – En cas de suspicion de perforation en cours d’insertion, retirer immédiatement le d.i.u. Une perforation peut survenir chez les femmes porteuses d’un d.i.u. ; il y a lieu de localiser le d.i.u. (échographie, radiographie) , puis d’envisager son retrait.

    1. GROSSESSE
    2. ***
      – Anomalies de la cavité, malformations utérines, utérus cicatriciel,
      – Affections utérines et salpingites,
      – Endométrite,
      – Suspicion de néoplasie, tumeurs, fibromes, polypes,
      – Antécédents d’inflammation pelvienne récente,
      – Hémorragies génitales non diagnostiquées.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAUTERINE

    Posologie & mode d’administration

    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – Préparation de pose avant toute mise en place d’un d.i.u. :
    Un examen gynécologique doit être effectué afin d’exclure les contre-indications et, en même temps, d’établir la dimension et la position de l’utérus.
    – Période d’insertion
    :
    L’insertion doit être effectuée en première partie de cycle, de préférence en fin de règles, période la plus favorable.
    – Technique d’insertion :
    Le d.i.u. doit être placé dans des conditions d’asepsie et en respectant les indications du fabricant.
    L’insertion du Progestasert ne nécessite ni gants, ni piston pousseur et s’apparente à un sondage utérin.
    – Retrait :
    Après dix huit mois, il est nécessaire de retirer le dispositif, la quantité de progestérone restante ne permettant plus une
    contraception efficace. La réinsertion d’un nouveau Progestasert doit avoir lieu immédiatement ou de préférence après un ou deux cycles.
    -Précautions :
    Les d.i.u. doivent être utilisés avec précaution chez les malades traités par anticoagulants ou
    présentant des anomalies de coagulation.
    Le d.i.u. doit être bien supporté après deux cycles, sinon, la persistance d’hémorragies ou de douleurs devrait faire envisager le retrait du d.i.u.
    Il est recommandé de revoir la patiente après les règles qui
    suivent l’insertion, puis régulièrement.
    La femme doit être avertie de la surveillance régulière des fils, leur disparition pouvant traduire l’expulsion.
    En cas de suspicion de perforation en cours d’insertion, retirer immédiatement le d.i.u. , une
    perforation peut survenir chez une femme porteuse du d.i.u : il y a lieu de localiser le d.i.u. (échographie) puis d’envisager son retrait.


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