MODOPAR LP 125 mg gélules

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MODOPAR LP 125 mg gélules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – RO 08 0576


    Forme : GELULES A LIBERATION PROLONGEE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PRODUITS ROCHE

    Produit(s) : MODOPAR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/10/1987
    2. publication JO de l’AMM 13/1/1988
    3. mise sur le marché 15/3/1989

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 329853-7

    1
    tube(s)
    60
    unité(s)
    bleu/vert

    Evénements :

    1. inscription SS 10/2/1989
    2. agrément collectivités 11/2/1989


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 48.69 F

    Prix public TTC : 65.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIPARKINSONIEN DOPAMINERGIQUE (DOPA ET DERIVE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N04B-A02.
      Traitement à visée substitutive, la lévodopa est efficace sur l’akinésie ainsi que sur la rigidité. Le tremblement est moins favorablement influencé et d’une façon plus tardive.
      Le bensérazide, inhibiteur spécifique de la décarboxylase périphérique permet une réduction de la quantité de lévodopa ingérée pour un effet thérapeutique équivalent ou supérieur.


    1. Maladie de Parkinson et syndromes parkinsoniens divers, à l’exception de ceux liés à un traitement neuroleptique.
      Les gélules de Modopar lp sont destinées au traitement des malades présentant, en réponse au traitement, tous les types de fluctuations, particulièrement ceux en rapport avec des variations de taux plasmatiques (par exemple, les dyskinésies liées au pic et la détérioration dite de guide dose), ainsi qu’à un meilleur contrôle des symptômes nocturnes.

    1. TROUBLE DIGESTIF
      Il est possible de limiter considérablement les effets indésirables en commençant le traitement avec des doses faibles que l’on augmente progressivement.
    2. NAUSEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Il est possible de limiter considérablement les effets indésirables en commençant le traitement avec des doses faibles que l’on augmente progressivement.

    3. VOMISSEMENT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Il est possible de limiter considérablement les effets indésirables en commençant le traitement avec des doses faibles que l’on augmente progressivement.

    4. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Il est possible de limiter considérablement les effets indésirables en commençant le traitement avec des doses faibles que l’on augmente progressivement.

    5. ARYTHMIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Il est possible de limiter considérablement les effets indésirables en commençant le traitement avec des doses faibles que l’on augmente progressivement.

    6. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Il est possible de limiter considérablement les effets indésirables en commençant le traitement avec des doses faibles que l’on augmente progressivement.

    7. TROUBLE PSYCHIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      En particulier idéations paranoïdes et épisodes psychotiques ; il est possible de les limiter considérablement les effets indésirables en commençant le traitement avec des doses faibles que l’on augmente progressivement.

    8. MOUVEMENT ANORMAL
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Témoignant d’un surdosage.
      Il est possible de limiter considérablement les effets indésirables en commençant le traitement avec des doses faibles que l’on augmente progressivement.

    1. MISE EN GARDE
      Les gélules de Modopar lp ne doivent pas être ouvertes avant leur ingestion car les propriétés caractéristiques de la forme à libération prolongée disparaîtraient.
    2. TROUBLES PSYCHIQUES
      Surveillance médicale attentive y compris l’hospitalisation éventuelle en début de traitement.

      Risque d’aggravation d’une détérioration intellectuelle dans les démences en particulier chez les parkinsoniens.
    3. ANTECEDENTS PSYCHIQUES
      Surveillance médicale attentive y compris l’hospitalisation éventuelle en début de traitement.

      Risque d’aggravation d’une détérioration intellectuelle dans les démences en particulier chez les parkinsoniens.
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Surveillance médicale attentive y compris l’hospitalisation éventuelle en début de traitement.
    5. ANTECEDENTS CARDIAQUES
      Surveillance médicale attentive y compris l’hospitalisation éventuelle en début de traitement.
    6. TROUBLES DU RYTHME
      Surveillance médicale attentive y compris l’hospitalisation éventuelle en début de traitement.
    7. CORONARITE
      Surveillance médicale attentive y compris l’hospitalisation éventuelle en début de traitement.
    8. ANTECEDENTS ULCEREUX
      Surveillance médicale attentive y compris l’hospitalisation éventuelle en début de traitement.

      Différer le début du traitement en cas de poussée ulcéreuse en cours.
    9. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      En cours de traitement éviter l’interruption brutale des médicaments antiparkinsoniens anticholinergiques usuels éventuellement reçus par le malade.
    10. GLAUCOME A ANGLE FERME
    11. GROSSESSE
      Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène.

      Dans l’espèce humaine le risque n’est pas connu ; par conséquent par prudence, ne pas prescrire.
    12. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Hormis les cas d’urgence, interrompre la levodopa 5 à 6 heures avant. Le traitement sera ensuite repris à la dose adoptée antérieurement, sauf si le malade a été dans l’impossibilité d’absorber les comprimés pendant plus de 4-5 jours, auquel cas le traitement sera repris en augmentant lentement la posologie jusqu’à la dose antérieurement prescrite.

    1. PSYCHOSES GRAVES (absolue)
    2. CONFUSION MENTALE (absolue)
    3. DEMENCE (absolue)
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE
      Périodes aigües des accidents coronariens ; contre-indication absolue.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Contre-indications absolues :
      * traitement à base de réserpine ou apparentes
      * traitement par imao non sélectifs
      – Contre-indications relatives :
      * traitement par les neuroleptiques
      * traitement à base de papavérine.

    Traitement

    Les accidents de surdosage connus à la levodopa sont extrêmement rares ; il est donc difficile de connaître le retentissement exact de ce surdosage. Il semble toutefois que l’on puisse dresser le tableau clinique suivant :
    – disparition totale des signes
    de parkinsonisme ;
    – hypertension artérielle initiale, suivie rapidement d’une hypotension d’une durée de quelques heures et prolongée par une hypotension orthostatique ;
    – tachycardie sinusale ;
    – confusion mentale ;
    – insomnie ;
    – anorexie.
    Les effets
    de ce surdosage durent environ une semaine. Les traitements en ont été symptomatiques (injection éventuelle de vitamine b6) .

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La bonne tolérance du traitement par Modopar peut inciter à augmenter trop rapidement la posologie.
    L’apparition de mouvements anormaux, signes de surdosage pourrait être la conséquence d’un dépassement de la dose efficace.
    Quelques
    règles posologiques simples sont donc à observer :
    – première règle : installation du traitement par des doses progressivement croissantes.
    – deuxième règle : des paliers posologiques sont à respecter, c’est-à-dire, des périodes pendant lesquelles on
    doit interrompre l’augmentation de la posologie, en raison du développement progressif de l’action, afin de juger des résultats atteints.
    – troisième règle : chez le sujet âgé (plus de soixante dix ans) , les paliers thérapeutiques devront être établis
    à des niveaux plus bas que chez l’adulte (environ deux tiers) et la posologie optimale sera sensiblement plus faible que chez l’adulte.
    – quatrième règle : cas tout à fait exceptionnels, il ne faut pas associer de levodopa au traitement par Modopar en
    raison de la potentialisation par l’inhibiteur de la décarboxylase.
    Chez les malades qui ont présenté d’importantes fluctuations lors de la prise de Modopar, durant la journée (phénomène `on-off`) , il est recommandé d’administrer le médicament sous
    forme de prises plus fréquentes et proportionnellement plus faibles ou d’utiliser du Modopar lp.
    Le passage au Modopar lp s’effectue de préférence d’un jour à l’autre en respectant la même posologie quotidienne et la même fréquence d’administration. Au
    bout de deux à trois jours, la posologie doit être le plus souvent augmentée progressivement d’environ cinquante pour cent en tenant compte de la biodisponibilité réduite de cette forme particulière. Les malades doivent être informés que leur état peut
    se dégrader temporairement.
    En raison des caractéristiques pharmacocinétiques du Modopar lp, le délai d’apparition de l’effet s’élève à environ trois heures. Si nécessaire, des taux plasmatiques efficaces peuvent être obtenus plus rapidement en
    associant au Modopar lp, l’une des formes standard. Cela peut se révéler particulièrement utile pour la première prise matinale qui, de toute façon, doit être de préférence un peu plus élevée que les autres prises de la journée.
    Comme avec les prises
    standard, l’ajustement posologique individuel, pour le Modopar lp, doit être réalisé lentement et soigneusement en respectant un intervalle d’au moins deux à trois jours entre chaque changement de posologie.
    En cas de mauvaise réponse au Modopar lp,
    même à des posologies quotidiennes correspondant à mille cinq cents milligrammes de levodopa, il est préférable de reprendre le traitement antérieur par les formes standard.
    Une réponse exagérée peut être contrôlée en augmentant l’intervalle entre les
    prises plutôt qu’en réduisant celles-ci.
    Chez les malades présentant une akinésie nocturne gênante, des effets positifs ont été rapportés après augmentation progressive de la dernière prise de la soirée jusqu’à trois gélules de Modopar lp au coucher
    dans ce cas, l’apparition d’éventuels effets indésirables psychologiques doit être soigneusement surveillée.
    Chez les sujets âgés ou présentant une décompensation hépatique ou rénale, la posologie doit être soigneusement adaptée à chaque malade.


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