LOGROTON comprimés pelliculés sécables

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LOGROTON comprimés pelliculés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : LOGROTON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 21/3/1983
    2. publication JO de l’AMM 24/6/1983
    3. mise sur le marché 29/10/1984
    4. rectificatif d’AMM 2/3/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326454-4

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    30
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    rose

    Evénements :

    1. inscription SS 18/9/1984
    2. agrément collectivités 21/8/1987


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 41.10 F

    Prix public TTC : 56.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT SELECTIF ASSOCIE A UN DIURETIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07C-B02.
      Ce médicament est une association d’un bêta-bloquant et d’un diurétique du segment cortical de dilution.
      Le métoprolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
      . une activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective
      . un effet anti-arythmique
      . l’absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomimétique intrinsèque)
      La chlortalidone est un diurétique thiazidique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l’excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l’excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
      Le délai d’apparition de l’activité diurétique est d’environ 2 heures.
      Cette activité se maintient pendant 48 à 72 heures.
      Propriétés thérapeutiques liées à l’association : l’administration concomitante de métoprolol et de chrlortalidone entraîne des réductions plus importantes de la pression artérielle qu’avec chacun des produits administré seul. L’activité antihypertensive couvre le nycthémère.

    1. ***
      Hypertension artérielle, en cas d’échec d’une monothérapie par bêta-bloquant ou diurétique thiazidique.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE

    1. ASTHENIE (FREQUENT)
      Effet lié au métoprolol et à la chlortalidone.
    2. REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES (FREQUENT)
      Effet lié au métoprolol.
    3. BRADYCARDIE SEVERE (FREQUENT)
      Effet lié au métoprolol.
    4. TROUBLE DIGESTIF (FREQUENT)
      Gastralgies, nausées, vomissements.
      Effet lié au métoprolol et à la chlortalidone.
    5. INSOMNIE (FREQUENT)
      Effet lié au métoprolol.
    6. CAUCHEMAR (FREQUENT)
      Effet lié au métoprolol.
    7. IMPUISSANCE (FREQUENT)
      Effet lié au métoprolol et à la chlortalidone.
    8. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (RARE)
      Trouble de la conduction auriculo-ventriculaire.
      Effet lié au métoprolol.
    9. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (RARE)
      Intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire existant.
      Effet lié au métoprolol.
    10. INSUFFISANCE CARDIAQUE (RARE)
      Effet lié au métoprolol.
    11. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
      Effet lié au métoprolol.
    12. BRONCHOSPASME (RARE)
      Effet lié au métoprolol.
    13. GLYCEMIE(DIMINUTION) (RARE)
      Effet lié au métoprolol.
    14. SYNDROME DE RAYNAUD (RARE)
      Effet lié au métoprolol.
    15. CLAUDICATION INTERMITTENTE (RARE)
      Aggravation d’une claudication intermittente existante.
      Effet lié au métoprolol.
    16. ERUPTION CUTANEE (RARE)
      Diverses manifestations cutanées y compris éruptions psoriasiformes.
      Effet lié au métoprolol.
    17. ERUPTION PSORIASIFORME (RARE)
      Effet lié au métoprolol.
    18. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      On a pu observer dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.
      Effet lié au métoprolol.
    19. DEPLETION POTASSIQUE
      Déplétion potassique avec hypokaliémie, notamment en cas de diurèse intensive, et particulièrement grave dans certaines populations à risque.
      Effet lié à la chlortalidone.
    20. KALIEMIE(DIMINUTION)
      Déplétion potassique avec hypokaliémie, notamment en cas de diurèse intensive, et particulièrement grave dans certaines populations à risque.
      Effet lié à la chlortalidone.
    21. NATREMIE(DIMINUTION)
      Une hyponatrémie avec hypovolémie à l’origine d’une déshydratation et d’une hypotension orthostatique, voire d’un sydrome confusionnel. La perte concomitante d’ions chlore peut secondairement entraîner une alcalose métabolique compensatrice : l’incidence et l’amplitude de ces effets sont faibles.
      Effet lié à la chlortalidone.
    22. URICEMIE(AUGMENTATION)
      Effet lié à la chlortalidone.
      L’emploi de ce diurétique sera soigneusement discuté chez les sujets goutteux.
    23. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
      Effet lié à la chlortalidone.
      L’emploi de ce diurétique sera soigneusement discuté chez les sujets diabétiques.
    24. LIPIDEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Effet lié à la chlortalidone.

    25. THROMBOPENIE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone.
    26. LEUCOPENIE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone.
    27. AGRANULOCYTOSE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone.
    28. APLASIE MEDULLAIRE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone.
    29. ANEMIE HEMOLYTIQUE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone.
    30. CALCEMIE(AUGMENTATION) (EXCEPTIONNEL)
      Effet lié à la chlortalidone.
    31. MAGNESEMIE(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Malgré l’absence de tableau clinique spécifique, l’hypomagnésémie, apparaissant lors des traitements prolongés, pourrait constituer un facteur de risque cardiaque.
      Effet lié à la chlortalidone.

    32. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSUFFISANCE HEPATIQUE

      Effet lié à la chlortalidone.

    33. PHOTOSENSIBILISATION
      Effet lié à la chlortalidone.
    34. VASCULARITE (RARE)
      Allergique.
      Effet lié à la chlortalidone.
    35. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone.
    36. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE(AGGRAVATION)
      Possibilité d’aggravation d’un lupus érythémateux aigu disséminé préexistant.
      Effet lié à la chlortalidone.
    37. SENSATION DE VERTIGE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone, cédant à la réduction de la posologie.
    38. PARESTHESIE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone, cédant à la réduction de la posologie.
    39. CEPHALEE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone, cédant à la réduction de la posologie.
    40. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
      Effet lié à la chlortalidone.
    41. PANCREATITE (EXCEPTIONNEL)
      Effet lié à la chlortalidone.
    42. TROUBLE DE LA VISION (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet lié à la chlortalidone.

    1. MISE EN GARDE
      – angineux :

      (liée au métoprolol) :

      ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.

      – atteinte hépatique :

      (liée à la chlotalidone) :

      en cas d’atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une necéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l’administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Précaution d’emploi liée au métoprolol :

      Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire idéalement sur une ou deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
    3. ASTHME
      Précaution d’emploi liée au métoprolol :

      Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.

      En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
    4. BRONCHOPATHIES CHRONIQUES OBSTRUCTIVES
      Précaution d’emploi liée au métoprolol :

      Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.

      En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Liée au métoprolol :

      Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le métoprolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
    6. BRADYCARDIE
      Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    7. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE BAS DEGRE
      Liée au métoprolol :

      étant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    8. ANGOR DE PRINZMETAL
      Liée au métoprolol :

      Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’un bêta-bloquant bêta-1 cardiosélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur.
    9. PHENOMENE DE RAYNAUD
      Liée au métoprolol :

      Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, que l’on administrera avec prudence.
    10. ARTERITE
      Liée au métoprolol :

      Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, que l’on administrera avec prudence.
    11. PHEOCHROMOCYTOME
      L’utilisation des béta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    12. SUJET AGE
      Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    13. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En cas de cirrhose, la biodisponibilité du métoprolol peut augmenter (par diminution de la clairance).
    14. DIABETE
      – liée au métoprolol :

      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique.

      Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.

      – liée à la chlortalidone :

      L’effet hyperglycémiant des diurétiques thiazidiques et apparentés est modeste. Néanmoins, chez le diabétique, le contrôle de la glycémie doit être systématique.
    15. PSORIASIS
      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée.
    16. REACTION ALLERGIQUE
      Chez les patients suceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, qu’elle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitement désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    17. ANESTHESIE GENERALE
      Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.

      . Si l’arrêt du traitement est jugé necessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.

      . Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :

      – chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.

      – En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

      . Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
    18. THYROTOXICOSE
      Les bêta-bloquants sont suceptibles d’en masquer les signes cardio-vasculaires.
    19. EQUILIBRE HYDROELECTROLYTIQUE
      Liée à la chlortalidone, équilibre hydroélectrolytique :

      . Natrémie :

      elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalle régulier par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves.

      La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques.

      . Kaliémie : la déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d’une hypokaliémie (< 3.5 mmol/l)doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. L'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
      Chez les patients présentant un espace QT long à l’ECG, d’origine congénitale ou médicamenteuse, l’hypokaliémie favorise la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales, surtout en présence d’une bradycardie.

      Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.

      . Calcémie :

      Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l’excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et souvent transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue. Dans ce cas, interrompre le traitement avant d’explorer la fonction parathyroïdienne.
    20. HYPERURICEMIE
      La déplétion hydrosodée induite par les thiazidiques réduit l’élimination urinaire d’acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, la tendance au accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera alors adaptée en fonction des concentrations plasmatique d’acide urique.
    21. INSUFFISANCE RENALE
      – Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (évaluée par exemple par le calcul de la clairance de la créatinineà partir de la créatininémie). Chez le patient âgé la valeur de la clairance de la créatinine doit être réajustée en fonction de l’âge, du poids et du sexe, selon la formule de Cockroft, par exemple :

      Cl = (140 – âge) x poids/0.814 x créatininémie

      avec : l’âge exprimé en années,

      le poids en kg

      la créatininémie en micromol/l.

      Cette formule est valablepour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0.85.

      – L’hypovolémie, secondaire à la perte d’eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut agraver une insuffisance rénale préexistante.
    22. SPORTIFS
      Liée à l’association :

      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient deux principe actifs pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôle antidopage.

    1. ASTHME
      Liée au métoprolol.
    2. BRONCHOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
      Formes sévères.
      Liée au métoprolol.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Non contrôlée par le traitement.
      Contre-indication liée au métoprolol.
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
      Liée au métoprolol.
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
      Blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés.
      Liée au métoprolol.
    6. ANGOR DE PRINZMETAL
      Dans les formes pures et en monothérapie.
      Liée au métoprolol.
    7. MALADIE DU SINUS
      Y compris bloc sino-auriculaire.
      Liée au métoprolol.
    8. BRADYCARDIE IMPORTANTE
      Inférieure ou égale à 45-50 battements par minute.
      Contre-indication liée au métoprolol.
    9. PHENOMENE DE RAYNAUD
      Et troubles artériels périphériques.
      Liée au métoprolol.
    10. PHEOCHROMOCYTOME
      Non traité.
      Liée au métoprolol.
    11. HYPOTENSION
      Liée au métoprolol.
    12. REACTION ANAPHYLACTIQUE(ANTECEDENTS)
      Liée au métoprolol.
    13. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
      Liée à la chlortalidone.
    14. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    15. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Contre-indication liée à la chlortalidone.
    16. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
      Contre-indication liée à la chlortalidone.
    17. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Liée au métoprolol :
      * Associations contre-indiquées :
      – Floctafénine : en cas de choc ou d’hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants.
      – Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
      * Association déconseillée :
      – Amiodarone : troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
      2 / Liée à la chlortalidone :
      * Associations déconseillées :
      – Lithium : augmentation de la lithémie avec signes de surdosage, comme lors d’un régime désodé (diminution de l’excrétion urinaire du lithium). Cependant, si l’usage des diurétiques est nécessaire, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
      – Médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sultopride, sparfloxacine, terfénadine, vincamine) : torsades de pointes (l’hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant). Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraîner des torsades de pointes, en cas d’hypokaliémie.
    18. GROSSESSE (relative)
      1 / Liée au métoprolol :
      * Aspect tératogène :
      Chez l’animal, aucune action tératogène n’a été mise en évidence. Dans l’espèce humaine, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêtabloquants n’ont pas fait état de malformations à la naissance.
      * Aspect néonatal :
      Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, en évitant les solutions de remplissage (risque d’OAP) ; par ailleurs, bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C’est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
      2 / Liée à la chlortalidone :
      En règle générale, l’administration de diurétiques thiazidiques et apparentés doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais être prescrite au cours des oedèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d’hypotrophie foetale.
      Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d’origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
      Par ailleurs, dans de rares cas, des thrombocytopénies néonatales sévères ont été rapportées.
    19. ALLAITEMENT (relative)
      La chlortalidone est excrétée en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, elle ne doit pas être utilisée en période d’allaitement en raison :
      – d’une diminution voire d’une suppression de la sécrétion lactée,
      – des effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie),
      – de l’appartenance aux sulfamides avec risques allergiques et d’ictère nucléaire.

    Traitement

    Lié au métoprolol :
    En cas de bradycardie ou de baisses tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration :
    . d’atropine, 1 à 2 mg IV,
    . de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
    . suivie, si nécessaire d’isoprénaline 25 microgrammes en
    injection lente ou de dobutamine 2.5 à 10 microgrammes/kg/min.
    En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants :
    . glucagon sur la base de 0.3 mg/kg
    . hospitalisation en soins intensifs,
    . isoprénaline et
    dobutamine : les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessite une surveillance spécialisée.
    Lié à la chlortalidone :
    Les signes de l’intoxication aiguë se manifestent surtout par des désordres hydro-électrolytiques (hyponatrémie,
    hypokaliémie). Cliniquement, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, polyurie ou oligurie allant jusqu’à l’anurie (par hypovolémie).
    Les premières mesures consistent à éliminer
    rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l’équilibre hydro-électrolytique dans un centre spécialisé jusqu’à normalisation. La correction d’une hyponatrémie doit être réalisée très
    progressivement.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie habituelle est d’un comprimé par jour, le matin au petit déjeuner.
    En cas de contrôle tensionnel insuffisant à cette posologie, après traitement de trois semaines à un mois, celle-ci pourra être augmentée jusqu’à deux
    comprimés en deux prises, l’une le matin et l’autre vers midi.


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