SULTOPRIDE PANPHARMA 400 mg comprimés quadrisécables (Hôp)

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SULTOPRIDE PANPHARMA 400 mg comprimés quadrisécables (Hôp)

Introduction dans BIAM : 7/10/1994
Dernière mise à jour : 20/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES QUADRISECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PANPHARMA

    Produit(s) : SULTOPRIDE PANPHARMA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/10/1992
    2. publication JO de l’AMM 25/5/1993
    3. mise sur le marché 10/10/1993
    4. rectificatif d’AMM 18/7/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335656-5

    1
    boîte(s)
    10
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/2/1995


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A TEMPERATURE AMBIANTE

    Régime : liste I

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. NEUROLEPTIQUE (BENZAMIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-L02.
      Antipsychotique neuroleptique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Lors de l’administration per os d’une dose de 400 mg, le pic plasmatique du sultopride, 3.7 microg/ml, est observé 2 heures après la prise. La biodisponibilité est de 80 à 90% pour les comprimés.
      En traitement per os à doses répétées (toutes les 6 heures), il n’y a pas d’accumulation du sultopride.
      Aux doses usuelles, la pharmacocinétique du sultopride est linéaire, les concentrations plasmatiques sont proportionnelles aux doses administrées.
      – Le sultopride passe la barrière hémato-encéphalique ainsi que la barrière placentaire sans accumulation. Chez l’animal, l’accumulation du sultopride dans le lait maternel est importante : le rapport lait/sang est de 3,5.
      – Le sultopride est très peu métabolisé chez l’homme ; un seul métabolite inactif, représentant environ 4% de la dose, est retrouvé dans les urines.
      – 77 à 90% de la dose administrée sont excrétés sous forme inchangée dans les urines, 5 à 10% de la dose sont excrétés dans les fèces.
      – La clairance totale est de 390 ml/min, la clairance rénale est de 325 ml/min.
      La demi-vie plasmatique est de 3 à 5 heures chez le patient.

    1. ***
      Etats psychotiques aigus.
      Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
    2. PSYCHOSE AIGUE
    3. SCHIZOPHRENIE
    4. DELIRE CHRONIQUE
    5. PARANOIA

    1. QT(ALLONGEMENT)
    2. TORSADE DE POINTES (RARE)
    3. DYSKINESIE PRECOCE
      cédant à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
    4. TORTICOLIS SPASMODIQUE
      cédant à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
    5. CRISE OCULOGYRE
      cédant à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
    6. TRISMUS
      Cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques.
    7. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      – akinétique, avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
      – hyperkinéto-hypertonique, excitomoteur,
      – akathisie.
    8. DYSKINESIE TARDIVE
      Dyskinésies tardives qui pourraient être observées, comme avec tous les neuroleptiques, au cours de cures prolongées : les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
    9. SEDATION
    10. SOMNOLENCE
    11. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
    12. AMENORRHEE
    13. GALACTORRHEE
    14. GYNECOMASTIE
    15. IMPUISSANCE
    16. FRIGIDITE
    17. POIDS(AUGMENTATION)
      pouvant être importante.
    18. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    19. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES

    1. MISE EN GARDE
      · Syndrome malin :
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
      · Allongement de l’intervalle QT :
      Le sultopride prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT).
      Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
      – bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
      – hypokaliémie,
      – allongement congénital de l’intervalle QT,
      – traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
      · Maladie de Parkinson :
      En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      En cas d’insuffisance rénale, réduire la posologie et renforcer la surveillance.
    3. EPILEPSIE
      La surveillance du traitement par le sultopride doit aussi être renforcée chez les épileptiques, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène
    4. SUJET AGE
      La surveillance du traitement par le sultopride doit aussi être renforcée chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité à l’hypotension, à la sédation.
    5. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      La surveillance du traitement par le sultopride doit aussi être renforcée chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des modifications hémodynamiques.
    6. ASSOCIATION A L’ALCOOL
      L’absorption d’alcool ainsi que la prise de médicament contenant de l’alcool sont fortement déconseillées pendant la durée du traitement.
    7. GROSSESSE
      Chez l’animal : les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
      Dans l’espèce humaine :
      En l’absence de données cliniques, le risque n’est pas connu.
      Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.
      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le sultopride pendant la grossesse.
      Cependant, en cas de traitement par ce médicament, il est préconisé autant que possible d’en limiter les doses et les durées de prescription pendant la grossesse.
      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques, ont rarement été décrits des signes digestifs (distension abdominale…) liés aux propriétés atropiniques de certains produits (en particulier en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens), et des syndromes extrapyramidaux.
      En cas de traitement prolongé et/ou à doses élevées et/ou proche du terme, il est justifié de surveiller les fonctions neurologiques du nouveau-né.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. BRADYCARDIE IMPORTANTE
      Bradycardie inférieure à 55 battements par minute.
    3. PHEOCHROMOCYTOME
      Connu ou suspecté.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ce médicament est contre-indiqué en association avec :
      . antiarythmiques (tous, y compris les bêtabloquants),
      . antidépresseurs imipraminiques,
      . bradycardisants,
      . certains médicaments donnant des torsades de pointes (amiodarone, bépridil, disopyramide, érythromycine IV, quinidiniques, sotalol, vincamine),
      . cisapride.
      Ce médicament est généralement déconseillé en association avec :
      . les autres médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine),
      . les médicaments hypokaliémiants,
      . les phénothiazines,
      . les agonistes dopaminergiques,
      . la lévodopa.
    5. ALLAITEMENT
      En raison du passage du sultopride dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant le traitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. SYNDROME PARKINSONIEN
    2. COMA

    Traitement

    Syndrome parkinsonien gravissime, coma.
    Traitement symptomatique, réanimation sous étroite surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d’allongement de l’intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu’au rétablissement du patient.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte.
    – Une goutte égale 10 mg de sultopride.
    – La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l’état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté
    progressivement par paliers.
    – La posologie est de 400 à 800 mg/jour, sans dépasser 1 comprimé par prise.


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