ECHOVIST 300 mg/ml granulé et solution pr usage parentéral (Hôp)

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ECHOVIST 300 mg/ml granulé et solution pr usage parentéral (Hôp)

Introduction dans BIAM : 6/12/1994
Dernière mise à jour : 13/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GRANULE ET SOLUTION POUR SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant + de 6 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING

    Produit(s) : ECHOVIST

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 7/11/1990
    2. publication JO de l’AMM 25/4/1991
    3. mise sur le marché 20/11/1994
    4. rectificatif d’AMM 23/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 333041-3

    -1- 1
    flacon(s)
    3
    g
    verre

    -2- 1
    flacon(s) de solvant
    8.50
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 26/5/1994


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 1 dispositif de prélèvement

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : aucune liste

    Prix Pharmacien HT : 392 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Forme 1
    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs


    Forme 2
    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT DE CONTRASTE POUR ECHOGRAPHIE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : V08D-A02.
      Echovist 300mg/ml est est une suspension de microparticules de galactose dans une solution de galactose à 20 % (m/v).
      Après injection intraveineuse, cette suspension de microparticules portant à leur surface des microbulles, entraîne un très net accroissement de l’échogénicité des volumes sanguins dans les cavités droites du coeur, en raison des inhomogénéités acoustiques générées par les microbulles.
      La durée de vie intravasculaire très courte des microbulles et des microparticules évite leur passage dans les capillaires pulmonaires. La visualisation des cavités gauches n’est donc possible que chez les malades présentant une communication transeptale ou un shunt intrapulmonaire.
      Osmolalité de la solution à 37 degrés : 1741 mOsm/kg d’eau.

      *Propriétés pharmacocinétiques :
      Dans le plasma, les microparticules sont rapidement dissoutes par simple effet de gradient de concentration. Il n’y a donc pas de passage dans les capillaires pulmonaires.
      Le galactose passe ensuite dans le volume extracellulaire et est métabolisé, sans intervention de l’insuline.
      Le galactose est stocké principalement dans le foie après transformation en galactose-1-phosphate ou est dégradé en CO2 après isomérisation du galactose 1P en glucose 1P. Si la concentration plasmatique du galactose dépasse les possibilités de clairance hépatique (50 mg/100 ml), une élimination rénale du galactose se produit.
      Chez l’insuffisant hépatique, la clairance totale du galactose peut être diminuée de 40% par rapport à celle du sujet sain.
      Le galactose a une demi-vie de 10 à 11 minutes chez l’adulte et de 7 à 9 minutes chez l’enfant.
      L’élimination peut être retardée par la consommation concomitante d’alcool.
      La galactosémie peut être élevée jusqu’à 24 heures en cas d’insuffisance hépatique et ceci en fonction de la dose totale injectée.

    1. ***
      Echocardiographie droite en mode B dans le cadre de la recherche chez l’adulte et l’enfant de plus de 6 ans :
      – des shunts droit-gauche,
      – des connexions veineuses inhabituelles.
    2. ECHOCARDIOGRAPHIE

    1. SENSATION DE CHALEUR
      Pendant l’injection.
    2. SENSATION DE FROID
      Pendant l’injection.
    3. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      Sensation douloureuse au point d’injection ou sur le trajet veineux.
      Douleur et irritation tissulaire en cas d’injection paraveineuse.
    4. PICOTEMENT
    5. ENGOURDISSEMENT
    6. GOUT METALLIQUE
    7. SENSATION DE VERTIGE
    8. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      Les anomalies valvulaires ne sont pas une indication à l’utilisation d’Echovist 300.
      Une fraction du produit de contraste peut stagner dans la veine après injection, soit en raison d’un débit assez lent sur les parois, soit en raison d’effets de réservoir des collatérales ou autres. Des manoeuvres comme des mouvements musculaires du bras injecté ou le gonflement d’un brassard de tensiomètre peuvent mobiliser ces résidus et provoquer l’apparition d’un contraste dans les cavités droites, en règle mineure, à la limite de la visibilité.
      L’injection de doses élevées chez l’insuffisant hépatique peut entraîner une augmentation de la galactosémie dans les 24 heures qui suivent l’injection.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      En cas d’insuffisance cardiaque, il convient de prendre en compte l’hyperosmolarité de la suspension d’Echovist 300.

    1. GALACTOSEMIE

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. POLYURIE
    3. HEMATOCRITE(DIMINUTION)

    Traitement

    Symptômes :
    En théorie la symptomatologie suivante, liée à l’osmolalité du produit pourrait être observée : nausées, diurèse osmotique et diminution de l’hématocrite.

    Traitement :
    Traitement d’une diurèse osmotique sous le contrôle du ionogramme et/ou
    remplissage vasculaire. Si nécessaire, traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Le volume de la suspension reconstituée est de 10 ml.
    Le volume à injecter pour la mise en évidence des cavités cardiaques droites lors d’une échocardiographie est :
    – Adultes : 4 à 10 ml par injection,
    – Enfants de plus de 6 ans :
    3 ml par injection.

    Le volume maximal à injecter est de :
    -50 ml, fractionnés en plusieurs injections de 10 ml chez l’adulte,
    -20 ml, fractionnés en plusieurs injections de 3 ml chez l’enfant de plus de 13 ans,
    -15 ml, fractionnés en plusieurs
    injections de 3 ml chez l’enfant de plus de 6 ans.

    En règle générale, l’injection intraveineuse de 4 ml de suspension (chez l’adulte) ou 3 ml (chez l’enfant) à la concentration de 300 mg de microparticules/ml sous forme d’un bolus ou d’une perfusion
    rapide, de préférence la veine cubitale, est suffisante.
    La dose peut être adaptée aux propriétés conductrices pour les ultrasons et au statut hémodynamique du patient, en augmentant le volume par bolus jusqu’à un maximum de 10 ml chez l’adulte et de 3
    ml chez l’enfant à partir de 6 ans.
    L’expérience montre que l’augmentation des doses se fait au mieux par palier de 2 ml et que l’injection suiuvante ne doit pas être faite avant disparition complète d’un contraste entraîné par la
    précédente.
    L’injection d’un volume limité à 1 ou 2 ml peut être suffisante chez certains patients, pour lesquels la conductivité ultrasonore est particulièrement élevée ou présentant des insuffisances tricuspides importantes avec un gros volume de
    régurgitation ou un volume d’éjection réduit.

    Mode d’emploi :
    La suspension est préparée extemporanément en mélangeant la solution de galactose aux granulés à l’aide du minispike et en agitant immédiatement et vigoureusement pendant 5 secondes.
    On
    obtient alors 10 ml de suspension homogène, blanc laiteux, qui doit être injectée dans les minutes suivantes pour obtenir un contraste de bonne qualité et reproductible. On admet que la suspension est stable dans les 5 minutes qui suivent la
    préparation.
    Les granulés et la suspension doivent être à la température de la pièce au moment de la préparation. Eviter de chauffer la suspension (par exemple en la maintenant serrée dans la main pendant quelques minutes) ou de créer une dépression
    importante (par exemple en aspirant trop fortement la suspension dans une seringue). La concentration en microbulles pourrait s’en trouver diminuée ou bien des bulles plus grosses pourraient se créer.
    Après aspiration dans la seringue et avant
    injection, s’assurer de l’absence de bulles visibles à l’ il nu.
    L’administration doit se faire par la voie veineuse en utilisant un perfuseur de diamètre suffisant (par exemple 20 G).
    Toute suspension non utilisée doit être jetée.


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