COTRIMOXAZOLE RPG ADULTE 800 mg/160 mg comprimé sécable

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COTRIMOXAZOLE RPG ADULTE 800 mg/160 mg comprimé sécable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – BACTEKOD FORT


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Usage : adulte, enfant + de 12 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : RPG AVENTIS

    Produit(s) : COTRIMOXAZOLE RPG

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/12/1984
    2. publication JO de l’AMM 23/2/1985
    3. mise sur le marché 14/12/1987
    4. rectificatif d’AMM 12/5/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 339943-9

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 25/6/1986
    2. inscription SS 25/6/1986
    3. mise sur le marché 4/6/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 27
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix public TTC : 19.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. SULFAMIDE VOIE GENERALE ASSOCIE A LA TRIMETHOPRIME (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01E-E01.
      – Ce médicament est une association d’un sulfamide, le sulfaméthoxazole, à une diaminopyrimidine, le triméthoprime dans la proportion de cinq/un. Le sulfaméthoxazole et le triméthoprime agissent en synergie dans les proportions incluses entre : 100/1 et 10/1
      Le spectre antibacterien est le suivant :
      * Espèces habituellement sensibles :
      Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (S)
      S. aureus y compris méti-R, Streptocoques A, C, G, Listeria
      P. mirabilis, Salmonella, Shigella
      S. maltophilia, Alcaligenes sp.
      Haemophilus sp., Nocardia.
      * Espèces résistantes :
      Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (R)
      – Enterocoques,
      – Pseudomonas sp.,
      – Acinetobacter sp.,
      – Campylobacter,
      – Brucella
      – Bactéries anaérobies, mycobactéries y compris le B.K.
      Legionnella, Chlamydia, mycoplasmes, spirochètes.
      * Espèces inconstamment sensibles
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      Streptocoques non groupables, staphylocoques coagulase négative.
      S. pneumoniae
      N. meningitidis, N. gonorrhoeae
      E. coli, Klebsiella sp.,Enterobacter sp.,P. vulgaris
      M. morganii, Providencia sp., Serratia sp., Citrobacter sp.
      V. cholerae.
      L’association triméthoprime-sulfaméthoxazole possède une activité antiparasitaire sur Pneumocystis carinii et Toxoplasma gondii.
      N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      Propriétés pharmacocinétiques
      Absorption
      Administrés par voie orale, le sulfaméthoxazole et le triméthoprime sont rapidement absorbés à 90%.
      Les concentrations plasmatiques sont atteintes en 2 à 4 heures.
      Distribution
      Après administration orale d’une seule dose de l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole comprimés adultes ou comprimés à dosage fort (800 mg de sulfaméthoxazole et 160 mg de triméthoprime), les concentrations plasmatiques maximales sont comprises enre 40 et 60 microgrammes/ml pour le sulfaméthoxazole et 1 à 2 microgrammes/ml pour le triméthoprime. Après administration orale d’une seule prise de 10 mg/kg de sulfaméthoxazole et de 2 mg/kg de triméthoprime, les concentrations plasmatiques maximales sont comprises entre 35 et 40 microgrammes/ml pour le sulfaméthoxazole et 0,5 microgramme/ml et 1 microgramme/ml pour le triméthoprime.
      La demi-vie du sulfaméthoxazole est de 9-11 heures et celle du triméthoprime de 10-12 heures.
      Par rapport à l’adulte, la demi-vie plasmatique des deux constituants est plus courte chez l’enfant.
      Ce médicament diffuse rapidement dans les tissus et dans les sécrétions : le liquide céphalo-rachidien, l’oreille moyenne, les amygdales et la salive, les poumons et les sécrétions bronchiques, la prostate et le liquide séminal, les sécrétions vaginales, l’os.
      La liaison aux protéines plasmatiques est de 66 % pour le sulfaméthoxazole et 45% pour le triméthoprime.
      Situations cliniques particulières :
      Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine comprise entre 15 et 30 ml/min), les demi-vies d’élimination du triméthoprime et du sulfaméthoxazole sont augmentées et nécessitent un ajustement de la dose administrée.
      Métabolisme
      Dans le sang et l’urine on retrouve le sulfaméthoxazole sous sa forme initiale, et sous forme métabolisée (environ 85%) ; les métabolites seraient bactériologiquement inactifs. On retrouve le triméthoprime principalement sous forme non métabolisée ainsi que métabolisée (25% environ) ; certains dérivés seraient bactériologiquement actifs.
      Excrétion
      L’élimination de ce médicament est essentiellement urinaire (80% de la dose administrée en 72 heures) sous forme métabolisée et sous forme inchangée (20% pour le sulfaméthoxazole et 50% pour le triméthoprime). Une partie est excrétée par la bile où les concentrations sont proches des concentratons plasmatiques mais, étant donné la réabsorption intestinale, seule une faible fraction de trimétroprime (4%) est éliminée dans les fécès.
      Le sulfaméthoxazole et le trimétroprime sont hémodialysables.
      Données de sécurité précliniques
      A des doses supérieures aux doses thérapeutiques recommandées chez l’homme, sont observées chez le rat, avec le triméthoprime et le sulfaméthoxazole, des fentes palatines et d’autres anomalies foetales typiques des antagonistes des folates.
      Ces effets, lorsqu’ils sont induits par le triméthoprime peuvent être prévenus par la prise de folates. Chez le lapin, des pertes foetales ont été observées à des doses de triméthoprime supérieures aux doses thérapeutiques chez l’homme.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et antiparasitaire, des caractéristiques pharmacocinétiques du sulfaméthoxazole et au triméthoprime, du risque d’effets indésirables (hématologiques et cutanés en particulier) et doivent tenir compte, dans un pays donné, de l’évolution de la sensibilité des germes vis-à-vis du produit et des autres antibiotiques disponibles. Selon les indications et les germes en cause, il convient d’utiliser en première intention l’antibiotique présentant le meilleur rapport bénéfice/risque.
      Elles sont limitées aux infections de l’adulte dues aux germes sensibles.
      Tout particulièrement :
      Traitement curatif :
      – des infections à Pneumocystis carinii ;
      – de la toxoplasmose non cérébrale de l’immunocompétent ;
      – des infections uro-génitales de l’homme, notamment des prostatites ;
      Prévention des infections à Pneumocystis carinii, chez l’immunodéprimé, et notamment :
      – chez les patients infectées par le VIH et à risque de pneumocystose.
      Dans ces cas, l’incidence de la toxoplasmose cérébrale semble également diminuée au cours d’études menées chez les patients qui reçoivent l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole et le tolèrent pendant de longues périodes ;
      – en cas de greffe de moelle osseuse ou transplantation d’organe.
      D’autre part :
      En tenant compte du rapport bénéfice/risque par rapport à d’autres produits, de l’épidémiologie et des résistances bactériennes observées dans ces pathologies :
      Traitement :
      – des infections urinaires hautes et basses de la femme ; notamment traitement monodose de la cystite aigüe non compliquée de la femme de moins de 65 ans.
      -des otites et sinusites , mais uniquement après documentation bactériologique ;
      – de certaines infections broncho-pulmonaires ;
      – des infections digestives, de la fièvre typhoïde.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    1. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
    2. FIEVRE
    3. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    4. CHOC ANAPHYLACTIQUE
    5. REACTION ANAPHYLACTIQUE
    6. PNEUMONIE INTERSTITIELLE (EXCEPTIONNEL)
    7. ERUPTION CUTANEE
      Prurigineuse. Réaction modérée et rapidement réversible à l’arrêt du traitement.
    8. URTICAIRE
      réaction modérée et rapidement réversible à l’arrêt du traitement.
    9. ERYTHEME POLYMORPHE
    10. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON
    11. SYNDROME DE LYELL
    12. ERYTHEME PIGMENTE FIXE
    13. NAUSEE
    14. VOMISSEMENT
    15. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    16. DIARRHEE
    17. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
    18. PANCREATITE
      des cas de pancreatite ont été rapportés avec l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole, dont un tiers chez des patients immunodéprimés (greffe, VIH, SIDA)
    19. HEPATITE
      Essentiellement cholestatique.
    20. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    21. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION)
    22. THROMBOPENIE
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
      Chez le sujet âgé de plus de 65 ans et/ou carencés en folates, les accidents hématologiques et, en particulier, les cas d’anémie mégaloblastique et de cytopénies semblent relever d’un mécanisme toxique dose et durée dépendant. En effet, le produit peut interférer avec le métabolisme de l’acide folique endogène.
    23. LEUCOPENIE
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
      Chez le sujet âgé de plus de 65 ans et/ou carencés en folates, les accidents hématologiques et, en particulier, les cas d’anémie mégaloblastique et de cytopénies semblent relever d’un mécanisme toxique dose et durée dépendant. En effet, le produit peut interférer avec le métabolisme de l’acide folique endogène.
    24. NEUTROPENIE
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
      Chez le sujet âgé de plus de 65 ans et/ou carencés en folates, les accidents hématologiques et, en particulier, les cas d’anémie mégaloblastique et de cytopénies semblent relever d’un mécanisme toxique dose et durée dépendant. En effet, le produit peut interférer avec le métabolisme de l’acide folique endogène.
    25. AGRANULOCYTOSE
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
      Chez le sujet âgé de plus de 65 ans et/ou carencés en folates, les accidents hématologiques et, en particulier, les cas d’anémie mégaloblastique et de cytopénies semblent relever d’un mécanisme toxique dose et durée dépendant. En effet, le produit peut interférer avec le métabolisme de l’acide folique endogène.
    26. APLASIE MEDULLAIRE
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
      Chez le sujet âgé de plus de 65 ans et/ou carencés en folates, les accidents hématologiques et, en particulier, les cas d’anémie mégaloblastique et de cytopénies semblent relever d’un mécanisme toxique dose et durée dépendant. En effet, le produit peut interférer avec le métabolisme de l’acide folique endogène.
    27. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      Semble relever préférentiellement d’un mécanisme immunoallergique.
      Chez le sujet âgé de plus de 65 ans et/ou carencés en folates, les accidents hématologiques et, en particulier, les cas d’anémie mégaloblastique et de cytopénies semblent relever d’un mécanisme toxique dose et durée dépendant. En effet, le produit peut interférer avec le métabolisme de l’acide folique endogène.
    28. ACCIDENT HEMATOLOGIQUE
      Chez le sujet âgé de plus de 65 ans et/ou carencés en folates, les accidents hématologiques et, en particulier, les cas d’anémie mégaloblastique et de cytopénies semblent relever d’un mécanisme toxique dose et durée dépendant. En effet, le produit peut interférer avec le métabolisme de l’acide folique endogène.
    29. TROUBLE RENAL
      Des cas d’altération de la fonction rénale , de néphropathie interstitielle, d’augmentation isolée de la créatinine sérique, et de cristallurie ont été signalés.
    30. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE
    31. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Sérique.
    32. CRISTALLURIE
    33. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
    34. PARESTHESIE
    35. MENINGITE ASEPTIQUE (RARE)
    36. SYNDROME MENINGE (RARE)
      Symptômes pseudo-méningés.
    37. ATAXIE (RARE)
    38. CRISE CONVULSIVE (RARE)
    39. VERTIGE (RARE)
    40. TREMBLEMENT (RARE)
    41. UVEITE (EXCEPTIONNEL)
    42. DOULEUR ARTICULAIRE (RARE)
    43. DOULEUR MUSCULAIRE (RARE)
    44. RHABDOMYOLYSE
      -cas isolés.
    45. KALIEMIE(AUGMENTATION)
      Des cas d’hyperkaliémie ont été rapportés sous l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole:
      -soit aux doses habituelles en cas de trouble sous-jacent du métabolisme potassique, d’insuffisance rénale, ou de prise de médicaments hyperkaliémiants;Une surveillance étroite de la kaliémie est alors justifiée,
      -soit à fortes doses, telles qu’utilisées dans le traitement des pneumopathies à Pneumocystis carinii.
      Dans ces cas, l’augmentaion de la kaliémie a été progressive et réversible à l’arrêt du traitement.
    46. NATREMIE(DIMINUTION)
    47. ACIDOSE METABOLIQUE
    48. GLYCEMIE(DIMINUTION)
      Des cas d’hypoglycémie ont été observés chez des patients non diabétiques. Ils apparaissent habituellement après quelques jours de traitement.
    49. REMARQUE
      Chez les patients atteints d’infection par le VIH/SIDA, la fréquence des effets indésirables, en particulier cutanés, hyperthermie, leucopénie, augmentation des transaminases et hyperkaliémie à dose élevée, est plus importante.
      Des cas de pancréatite et de rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients recevant par ailleurs des traitements susceptibles d’entraîner de tels effets.

    1. MISE EN GARDE
      La gravité éventuelle des accidents doit faire pondérer le bénéfice thérapeutique attendu par le risque encouru. Les manifestations cutanées ou hématologiques imposent l’arrêt immédiat et définitif du traitement.
      Les accidents hématologiques sont plus fréquents :
      chez les sujets âgés,
      chez les sujets ayant une carence préexistante en folates (sujet âgé, grossesse, alcoolisme, insuffisance hépatique chronique, dénutrition, malabsorption chronique). Ces modifications hématologique sont réversibles après traitement par acide folinique.
      Chez ces patients, il est recommandé de ne pas dépasser dix jours de traitement par l’association trimétroprime-sulfaméthoxazole.
      Un contrôle hématologique périodique est nécessaire en cas de :
      traitement prolongé ou itératif
      sujets de plus de 65 ans
      sujets carencés en folates.
      L’utilisation de l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole n’est pas recommandée en cas d’anémie macrocytaire.
      Des cas de pancytopénie ont été rapportés chez des patients ayant pris de façon concomitante l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole et méthotrexate.
    2. ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS
      Ce dosage fort n’est pas adapté au traitement des enfants de moins de 12 ans.
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) la posologie doit être réduite.
    4. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Elle doit être effectuée en cas d’insuffisance hépatique (transaminases et bilirubine), d’antécédents hématologiques (hémogramme, plaquettes réticulocytes), et d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine).
      Une surveillance de la kaliémie est nécessaire chez certains patients à risque (insuffisants rénaux, patients infectés par le VIH, patients recevant de fortes doses de triméthoprime, sujets âgés), ce d’autant qu’ils reçoivent d’autres médicaments hyperkaliémiants.
    5. SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
      Une surveillance de la kaliémie est nécessaire chez certains patients à risque (insuffisants rénaux, patients infectés par le VIH, patients recevant de fortes doses de triméthoprime, sujets âgés), ce d’autant qu’ils reçoivent d’autres médicaments hyperkaliémiants.
    6. HYDRATATION CORRECTE
      Pendant le traitement, assurer un apport hydrique suffisant (au moins 2 litres par jour) afin de prévenir d’éventuelles cristalluries.
    7. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      Le triméthoprime peut interférer avec le dosage de la créatinine plasmatique quand la réaction à l’acide picrique est utilisée. Il en résulte une surestimation de l’ordre de 10%.
      L’association triméthoprime-sulfaméthoxazole, et plus spécifiquement le triméthoprime, peut interférer avec le dosage du méthotrexate qui utilise la méthode compétitive de liaison protéique, lorsque la dihydrofolate reductase bactérienne est utilisée comme protéine de liaison.
      Cependant, il n’y a pas d’interférence si le méthotrexate est dosé par une méthode radio-immunologique.
    8. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène à fortes doses.
      En clinique , l’utilisation de l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif particulier à ce jour.
      Toutefois, des études complémentaires sont nécessaire pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse
      Aucun ictère néonatal n’a été rapporté à ce jour avec cette association.
      En cas de déficit congénital en G6PD,la survenue d’une hémolyse néonatale est possible.
      Compte tenu du bénéfice attendu, l’utilisation de l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
      Une surveillance néonatale hématologique s’impose, en particulier en cas de traitement prolongé en fin de grossesse.

    1. NOUVEAU-NE
      En raison de l’immaturité des systèmes enzymatiques.
    2. PREMATURE
      En raison de l’immaturité des systèmes enzymatiques.
    3. ALLAITEMENT
      Pendant l’allaitement si le nouveau-né a moins d’un mois.
      L’association triméthoprime-sulfaméthoxazole passe dans le lait maternel.
      L’allaitement est contre-indiqué dans le cas où la mère ou l’enfant présente un déficit en G6PD, afin de prévenir la survenue d’hémolyses.
      Avec les sulfamides à demi-vie longue, des ictères nucléaires ont été rapportés chez le nouveau-né.
      En conséquence, l’allaitement est contre-indiqué lorsque le nouveau-né a moins d’un mois. Au delà de cet âge, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par un sulfamide.
    4. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Antécédents.
    5. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
      Antécédents.
    6. DEFICIT EN G6PD
      Y compris chez l’enfant allaité : risque de déclenchement d’une hémolyse.
    7. ASSOCIATION AU METHOTREXATE (absolue)
      Augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate par déplacement de sa liaison aux protéines plasmatiques et diminution de son excrétion rénale ainsi que par l’inhibition additive de la dihydrofolate réductase.
    8. ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
      Atteinte sévère du parenchyme hépatique.
    9. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      Phénytoïne : augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne jusqu’à des valeurs toxiques (inhibition de son métabolisme). Utiliser de préférence une autre classe d’antiinfectieux, sinon surveillance clinique étroite , dosage des concentrations de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par les sulfamides anti-infectieux et après son arrêt.
      Hyperkaliémiants-triméthoprime : certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkalièmie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les inhibiteurs de l’angiotensine II, les antiinflammatoires non stéroÏdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
      Ce risque est majoré en cas d’association des médicaments suscités.
      En conséquence, leur coprescription est déconseillée.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      Triméthoprime peut interférer avec le dosage de la créatinine plasmatique quand la réaction à l’acide picrique est utilisée.
      Il en résulte une surestimation de l’ordre de 10%.

    Signes de l’intoxication :

    1. THROMBOPENIE
    2. LEUCOPENIE
    3. DYSCRASIE SANGUINE

    Traitement

    Les syptômes de surdosage ne sont pas différents des effets indésirables décrits précédemment. Dans le cas d’un surdosage chronique, une dépresssion médullaire se manifestant par une thrombopénie ou une leucopénie ou une autre dyschrasie sanguine due à
    la carence en acide folique, peut survenir.
    Traitement:
    en fonction des symptômes, les mesures thérapeutiques suivantes peuvent être considérées: lavage gastrique, traitement émétique, induction de l’excrétion rénale par diurèse forcée, hémodialyse (la
    dialyse péritonéale n’est pas efficace), surveillance hématologiqe et electrolytique. Si une dyscrasie sanguine significative survient ou si un ictère apparaît, un traitement spécifique deva être institué pour ces complications. Des injections
    intramusculaires d’acide folinique peuvent être indiquées.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    * Sujet adulte normo-rénal
    La posologie habituelle est de 1 comprimé toutes les 12 heures. Elle peut atteindre 3 comprimés par jour en cas d’infections sévères.
    Cas particuliers :
    Traitement monodose de la cystite aigüe non compliquée de la
    femme de moins de 65 ans :
    3 comprimés en prise unique
    Traitement des infections à Pnemocystis carinii : 80 à 100 mg/kg/j de sulfaméthoxazole et 16 à 20 mg/kg/j de triméthoprime en 3 à 4 prises.
    Prévention des infections à Pneumocystis carinii : d’une
    façon générale, notamment chez les sujets infectés par le VIH, 1 comprimé 3 fois par semaine à 1 comprimé par jour.
    Chez les greffés de moelle osseuse : 1 comprimé 2 fois par jour, 2 jours consécutifs par semaine pendant au moins 6 mois après la
    greffe.
    Chez les receveurs de greffe d’organe : de 1 comprimé par jour à 1 comprimé 3 fois par semaine.
    * Sujet adulte insuffisant rénal
    Clairance de la créatinine > 30 ml/min : posologie normale
    15 ml/min < clairance de la créatinine < 30 ml/min : demi-dose (même posologie unitaire, mais en en une seule prise par jour)
    Clairance de la créatinine < 15 ml/min : n'utiliser le produit qu'en cas d'hémodialyse. La posologie usuelle est alors réduite de moitié, administrée après dialyse ; une vérification régulière des concentrations plasmatiques est recommandée.
    Mode d’administration
    L’administration se fera de préférence au cours des repas.


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