IOMERON 200 solution injectable

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IOMERON 200 solution injectable

Introduction dans BIAM : 7/3/1996
Dernière mise à jour : 7/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BYK FRANCE

    Produit(s) : IOMERON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/11/1994
    2. publication JO de l’AMM 24/3/1995
    3. mise sur le marché 1/10/1995
    4. rectificatif d’AMM 20/8/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 337917-0

    1
    flacon(s)
    50
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/10/1995


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste II

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 337919-3

    1
    flacon(s)
    100
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/10/1995
    2. inscription SS 20/3/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 164.24 F

    Prix public TTC : 194.40 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 3

    Numéro AMM : 337921-8

    1
    flacon(s)
    200
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/10/1995


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste II

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    • IOMEPROL 408 mg
      Quantité correspondant à 200 mg d’Iode

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT DE CONTRASTE IODE DE BASSE OSMOLARITE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : V08A-B10.
      Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique.

      *Propriétés pharmacocinétiques :
      Injecté par voie vasculaire, le produit se répartit dans le système vasculaire et l’espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie et sans perturber l’équilibre hémodynamique.
      L’élimination, sous forme inchangée parceque non métabolisée, rapide, est rénale par filtration glomérulaire. La diurèse osmotique est particulièrement réduite par la faible osmolalité des solutions.
      Cette biodisponibilité entraîne la possibilité de visualiser en radiologie le système vasculaire et l’appareil urinaire.
      En cas d’insuffisance rénale, une élimination hétérotrope se produit apr voie biliare, salivaire, sudorale et colique. La substance est dialysable.

    1. ***
      Phlébographie périphérique, scanographie du cerveau et du corps, cavernographie, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, cholangiographie par voie endoscopique, arthrographie, hystérosalpingographie, cholangiographie rétrograde, urétérographie rétrograde, pyélo-urétérographie, myélographie.
    2. PHLEBOGRAPHIE
    3. TOMODENSITOMETRIE
    4. CAVERNOGRAPHIE
    5. ANGIOGRAPHIE NUMERISEE
    6. ARTHROGRAPHIE
    7. HYSTEROSALPINGOGRAPHIE
    8. CHOLANGIOGRAPHIE RETROGRADE
    9. URETEROGRAPHIE
    10. MYELOGRAPHIE

    1. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Comme tous les produits de contraste iodés, l’Ioméron 200 mg iode/ml peut entraîner des réactions légères, graves ou fatales d’intolérance.
      Elles sont imprévisibles, mais plus fréquentes chez les patients qui présentent des antécédents allergiques, une spasmophilie, un état d’anxiété, ou qui ont présenté une sensibilité particulière lors d’un examen antérieur à l’aide de produit iodé. Elles ne peuvent pas être dépistées par la pratique de tests à l’iode.
    2. SENSATION DE CHALEUR
      Incident bénin, transitoire et sans conséquence.
    3. ROUGEUR (TRES RARE)
      Rougeur des téguments.
      Incident bénin, transitoire et sans conséquence.
    4. NAUSEE (TRES RARE)
      Incident bénin, transitoire et sans conséquence.
    5. VOMISSEMENT (TRES RARE)
      Incident bénin, transitoire et sans conséquence.

      En myélographie :
      Le produit de contraste d’une part, et d’autre part la ponction lombaire peuvent entraîner des effets indésirables qui se manifestent par des céphalées pouvant durer 24 heures, des vomissements, une raideur de la nuque, des douleurs rachidiennes, des paresthésies.

    6. CHOC
      Des manifestations plus sérieuses, souvent précoces, parfois plus tardives, peuvent se traduire par la survenue de troubles isolés ou associés, cutanés, respiratoires, neurosensoriels ou digestifs. Elles peuvent revêtir l’aspect d’un état de choc avec collapsus cardiovasculaire.
    7. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
      Des manifestations plus sérieuses, souvent précoces, parfois plus tardives, peuvent se traduire par la survenue de troubles isolés ou associés, cutanés, respiratoires, neurosensoriels ou digestifs. Elles peuvent revêtir l’aspect d’un état de choc avec collapsus cardiovasculaire.
    8. CEPHALEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      MYELOGRAPHIE

      En myélographie :
      Le produit de contraste d’une part, et d’autre part la ponction lombaire peuvent entraîner des effets indésirables qui se manifestent par des céphalées pouvant durer 24 heures, des vomissements, une raideur de la nuque, des douleurs rachidiennes, des paresthésies.

    9. RAIDEUR DE LA NUQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      MYELOGRAPHIE

      En myélographie :
      Le produit de contraste d’une part, et d’autre part la ponction lombaire peuvent entraîner des effets indésirables qui se manifestent par des céphalées pouvant durer 24 heures, des vomissements, une raideur de la nuque, des douleurs rachidiennes, des paresthésies.

    10. DOULEUR RACHIDIENNE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      MYELOGRAPHIE

      En myélographie :
      Le produit de contraste d’une part, et d’autre part la ponction lombaire peuvent entraîner des effets indésirables qui se manifestent par des céphalées pouvant durer 24 heures, des vomissements, une raideur de la nuque, des douleurs rachidiennes, des paresthésies.

    11. PARESTHESIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      MYELOGRAPHIE

      En myélographie :
      Le produit de contraste d’une part, et d’autre part la ponction lombaire peuvent entraîner des effets indésirables qui se manifestent par des céphalées pouvant durer 24 heures, des vomissements, une raideur de la nuque, des douleurs rachidiennes, des paresthésies.

    12. TROUBLE NEUROLOGIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      MYELOGRAPHIE

      En myélographie :
      Des désordres graves mais exceptionnels ont été signalés à l’occasion de l’utilisation de certains produits de contraste dans les espaces sous-arachnoïdiens : troubles moteurs, convulsions, état hallucinatoire ou confusionnel, syndrome méningé.

    13. CRISE CONVULSIVE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      MYELOGRAPHIE

      En myélographie :
      Des désordres plus graves et exceptionnels ont été signalés à l’occasion de l’utilisation de certains produits de contraste dans les espaces sous-arachnoïdiens : troubles moteurs, convulsions, état hallucinatoire ou confusionnel, syndrome méningé.

    14. HALLUCINATION (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      MYELOGRAPHIE

      En myélographie :
      Des désordres plus graves et exceptionnels ont été signalés à l’occasion de l’utilisation de certains produits de contraste dans les espaces sous-arachnoïdiens : troubles moteurs, convulsions, état hallucinatoire ou confusionnel, syndrome méningé.

    15. CONFUSION MENTALE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      MYELOGRAPHIE

      En myélographie :
      Des désordres plus graves et exceptionnels ont été signalés à l’occasion de l’utilisation de certains produits de contraste dans les espaces sous-arachnoïdiens : troubles moteurs, convulsions, état hallucinatoire ou confusionnel, syndrome méningé.

    16. SYNDROME MENINGE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      MYELOGRAPHIE

      En myélographie :
      Des désordres plus graves et exceptionnels ont été signalés à l’occasion de l’utilisation de certains produits de contraste dans les espaces sous-arachnoïdiens : troubles moteurs, convulsions, état hallucinatoire ou confusionnel, syndrome méningé.

    1. MISE EN GARDE
      Comme tous les produits de contraste iodés, l’Ioméron 200 mg iode/ml peut entraîner des réactions légères, graves ou fatales d’intolérance.
      Elles sont imprévisibles, mais plus fréquentes chez les patients qui présentent des antécédents allergiques, une spasmophilie, un état d’anxiété, ou qui ont présenté une sensibilité particulière lors d’un examen antérieur à l’aide de produit iodé. Elles ne peuvent pas être dépistées par la pratique de tests à l’iode.
    2. SUJET ALLERGIQUE
      Une prémédication semble souhaitable chez les sujets présentant le plus grand risque de réaction (allergiques, intolérants à l’iode).
      Ce risque implique la surveillance du malade par un médecin et le maintien d’une voie d’abord intra-veineux durant l’examen, ainsi que la dsiposition de moyens nécessaires à une réanimation d’urgence.
    3. HYPERSENSIBILITE A L’IODE
      Une prémédication semble souhaitable chez les sujets présentant le plus grand risque de réaction (allergiques, intolérants à l’iode).
      Ce risque implique la surveillance du malade par un médecin et le maintien d’une voie d’abord intra-veineux durant l’examen, ainsi que la dsiposition de moyens nécessaires à une réanimation d’urgence.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      La prudence est conseillée.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
      La prudence est conseillée.
    6. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
      La prudence est conseillée.
    7. INSUFFISANCE RENALE
      Il est recommandé d’éviter toute déshydratation préalable à l’examen et de maintenir une diurèse abondante chez les sujets insuffisants rénaux.
    8. DIABETE
      Il est recommandé d’éviter toute déshydratation préalable à l’examen et de maintenir une diurèse abondante chez les sujets diabétiques.
    9. MYELOME
      Il est recommandé d’éviter toute déshydratation préalable à l’examen et de maintenir une diurèse abondante chez les sujets myélomateux.
    10. HYPERURICEMIE
      Il est recommandé d’éviter toute déshydratation préalable à l’examen et de maintenir une diurèse abondante chez les sujets hyperuricémiques.
    11. JEUNE ENFANT
      Il est recommandé d’éviter toute déshydratation préalable à l’examen et de maintenir une diurèse abondante chez les enfants très jeunes.
    12. ATHEROMATEUX
      Il est recommandé d’éviter toute déshydratation préalable à l’examen et de maintenir une diurèse abondante chez les sujets âgés athéromateux.
    13. COMMENTAIRE GENERAL
      Opacification des espaces sous-arachnoïdiens :
      – L’indication doit être soigneusement pesée chez des malades ayant des antécédents épileptiques, éthyliques, allergiques, ou présentant des graves insuffisances hépatorénales.
      – Les malades sous traitement anti-convulsivant doivent le poursuivre.
      – Ne pas pratiquer un examen dans les 8 jours suivant une ponction lombaire.
      – Les manipulations du malade pendant et après l’examen doivent être de faible amplitude.
      – Après l’examen, le malade doit rester allongé, la tête surélevée de 15 degrés durant 8 heures, puis 24 heures normalement. La surveillance du patient sera effective et un traitement prophylactique par diazépam IM sera mis en route en cas de suspicion d’hyperexcitabilité.
    14. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur 2 espèces.
      La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l’administration du produit, peut en théorie entraîner une dysthyroïdie foetale si l’examen a lieu après 14 semaines d’aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendus dans le cas où l’indication est bien pesée, justifient de ne pas surseoir à un examen radiologique en cours de grossesse.
    15. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, il est préférable de suspendre l’allaitement pendant au moins 24 heures.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAARTERIELLE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1- Phlébographie périphérique :
    – Adulte : la dose conseillée est de 10 à 100 ml. La dose peut être répétée si nécessaire sans toutefois dépasser 250 ml. Le volume de chaque injection dépend de la région examinée (de 10 à 50 ml
    pour les membres supérieurs et de 50 à 100 ml pour les membres inférieurs).
    2- Scanographie du cerveau :
    – Adulte : la dose conseillée est de 50 à 200 ml.
    – Enfant : la dose conseillée dépend du poids et de l’âge.
    3- Scanographie du corps :

    – Adulte : la dose conseillée est de 100 à 200 ml.
    – Enfant : la dose conseillée dépend du poids et de l’âge.
    4- Cavernographie :
    – Adulte : la dose conseillée peut aller jusqu’à 100 ml.
    5- Angiographie numérisée par voie intra-artérielle :

    *cérébrale :
    – Adulte : la dose conseillée est de 30 à 60 ml pour une vue générale, et de 5 à 10 ml en cas d’injection sélective.
    – Enfant : la dose conseillée dépend du poids et de l’âge.
    *thoracique :
    – Adulte : le volume de chaque
    injection dépend de la région examinée. La dose conseillée est de 20 à 25 ml (aorte) et de 20 ml (artère bronchiale) à répéter si nécessaire sans toutefois dépasser 250 ml.
    *crosse aortique :
    – Adulte : ne pas dépasser 350 ml.
    *abdomen :

    Adulte : ne pas dépasser 350 ml.
    *aortographie :
    – Adulte : ne pas dépasser 350 ml.
    *aortographie translombaire :
    – Adulte : ne pas dépasser 250 ml.
    *artériographie périphérique :
    – Adulte : la dose conseillée est de 5 à 10 ml en cas
    d’injection sélective, jusqu’à 250 ml.
    – Enfant : la dose conseillée dépend du poids et de l’âge.
    *interventionnelle :
    – Adulte : la dose conseillée est de 10 à 30 ml en cas d’injection sélective, jusqu’à 250 ml.
    – Enfant : la dose
    conseillée dépend du poids et de l’âge.
    6- Cholangiographie par voie endoscopique :
    – Adulte : la dose conseillée peut aller jusqu’à 100 ml.
    7- Arthrographie :
    – Adulte : la dose conseillée peut aller jusqu’à 10 ml par injection.
    8-
    Hystérosalpingographie :
    – Adulte : la dose conseillée peut aller jusqu’à 35 ml.
    9- Cholangiographie rétrograde :
    – Adulte : la dose conseillée peut aller jusqu’à 60 ml.
    10- Urétérographie rétrograde :
    – Adulte : la dose conseillée est de 20
    à 100 ml.
    11- Pyélo-urétérographie :
    – Adulte : la dose conseillée est de 10 à 20 ml.
    12- Myélographie :
    – Adulte : la dose conseillée est de 12,5 à 20 ml (à confirmer).

    En angiographie :
    Les doses moyennes à employer sont variables selon le
    type d’examen.
    La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 ml/kg en injection itérative, sans dépasser 100 ml par injection. La vitesse d’injection est fonction du type d’examen.

    En urographie :
    Les doses doivent être adaptées au poids et à la fonction
    rénale du malade, qui doit être à jeun sans restriction hydrique.

    En myélographie :
    La dose totale d’iode administrée doit être comprise entre 2,5 et 4 g.

    Mode d’emploi :
    Un flacon est destiné à un seul patient. Pour éviter tout risque
    d’incompatibilité physicochimique, ne pas injecter d’autre médication avec la même seringue.
    Les conditionnements de produits de contraste ne sont pas destinés aux prélèvements de doses multiples. Le bouchon en caoutchouc ne devrait jamais être percé
    plus d’une fois. Pour percer le bouchon et aspirer le produit de contraste, il est recommandé d’utiliser une aiguille-canule. Le produit de contraste doit être aspiré dans la seringue juste avant son utilisation. La quantité résiduelle non utilisée au
    cours d’un examen doit être éliminée.


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