PARLODEL 5 mg gélules

PARLODEL 5 mg gélules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/4/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : PARLODEL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/6/1989
    2. publication JO de l’AMM 28/10/1989
    3. mise sur le marché 23/10/1992

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 347428-2

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    vert clair

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 28/1/1977
    2. agrément collectivités 9/12/1998
    3. inscription SS 9/12/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 76.31 F

    Prix public TTC : 96.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIPARKINSONIEN DOPAMINERGIQUE (AGONISTE DE DOPAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N04B-C01.
      La Bromocriptine est un agoniste dopaminergique.
      – au niveau hypothalamo-hypophysaire, elle freine la sécrétion de la prolactine et réduit l’hyperprolactinémie qu’elle soit d’origine physiologique ( grossesse, post-partum ) ou pathologique.
      – la Bromocriptine peut corriger la sécrétion inappropriée de l’hormone de croissance.
      – au niveau nigro – strié, par stimulation directe et prolongée des récepteurs dopaminergiques post-synaptiques, la Bromocriptine pallie la déplétion en dopamine qui caractérise la maladie de Parkinson.


    1. – Traitement de la maladie de Parkinson :
      1 / Traitement de première intention seul.
      2 / Traitement de première intention associé à la Lévodopa :
      Afin de diminuer la dose de chacun des produits actifs et de retarder l’apparition des fluctuations d’efficacité et des mouvements anormaux.
      3 / Association en cours d’évolution de la maladie en cas de :
      – diminution de l’effet de la Lévodopa avec ou sans inhibition de la dopadécarboxylase périphérique.
      – fluctuations de l’effet thérapeutique de la dopathérapie et autres phénomènes apparaissant après plusieurs années de traitement par la Lévodopa : dyskinésies, dystonies douloureuses.
      4 / Inefficacité d’emblée de la dopathérapie :
      Le passage de la Lévodopa à la Bromocriptine doit toujours s’effectuer progressivement avec réduction des doses de Lévodopa.

    1. TROUBLE DIGESTIF
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Régressent en général spontanément.

    2. NAUSEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Régressent en général spontanément.

    3. VOMISSEMENT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Régressent en général spontanément.

    4. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Régresse en général spontanément.

    5. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (EXCEPTIONNEL)
    6. TROUBLE PSYCHIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Peuvent être observés plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez les patients présentant déjà des signes de détérioration mentale.
      Nécessitent la réduction de la posologie voire l’arrêt du traitement.

    7. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Peut être observée plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez les patients présentant déjà des signes de détérioration mentale.
      Nécessite la réduction de la posologie voire l’arrêt du traitement.

    8. HALLUCINATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Peut être observée plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez les patients présentant déjà des signes de détérioration mentale.
      Nécessite la réduction de la posologie voire l’arrêt du traitement.

    9. DELIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Peut être observé plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez les patients présentant déjà des signes de détérioration mentale.
      Nécessite la réduction de la posologie voire l’arrêt du traitement.

    10. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Peut être observée plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez les patients présentant déjà des signes de détérioration mentale.
      Nécessite la réduction de la posologie voire l’arrêt du traitement.

    11. DYSKINESIE
    12. BAISSE DE LA VIGILANCE
    13. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    14. CONSTIPATION
    15. OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS
    16. PALEUR DES EXTREMITES
      Déclenchée par l’exposition au froid, chez les malades présentant déjà des antécédents de phénomène de Raynaud.
    17. EPANCHEMENT PLEURAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTES DOSES

      Chez les malades parkinsoniens traités par la Bromocriptine à long terme et à forte dose, il a été parfois observé des cas d’épanchements pleuraux.
      Les malades présentant des symptômes pleuro -pulmonaires inexpliqués devront faire l’objet d’un examen approfondi et l’arrêt du traitement par la Bromocriptine pourra être envisagé.

    18. FIBROSE RETROPERITONEALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTES DOSES

      Quelques rares cas de fibroses rétropéritonéales ont été rapportés chez les patients traités à long terme et à des doses quotidiennes supérieures à 30mg. Chez les patients traités dans ces conditions, une surveillance particulière sera instaurée afin d’en diagnostiquer les manifestations précoces et réversibles : douleurs lombaires, oedèmes des membres inférieurs, altérations de la fonction rénale. Le traitement par la Bromocriptine devra être interrompu en cas de diagnostic ou de suspicion de modifications fibreuses rétropéritonéales.

    1. SUJET AGE
      Des précautions s’imposent pour les patients de plus de 65 ans où une surveillance tensionnelle et psychique est nécessaire et une posologie journalière plus faible préconisée.
    2. TROUBLES PSYCHIQUES
      Prudence en cas de :

      – détérioration mentale.

      – antécédents de troubles psychiques sous dopathérapie.
    3. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
      Prudence.
    4. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
      Prudence.
    5. DEBUT DE TRAITEMENT
      Une surveillance tensionnelle est recommandée.
    6. TRAITEMENT PROLONGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      1 / Chez les malades parkinsoniens traités par la Bromocriptine à long terme et à forte dose, il a été parfois observé des cas d’épanchements pleuraux.

      Les malades présentant des symptômes pleuro -pulmonaires inexpliqués devront faire l’objet d’un examen approfondi et l’arrêt du traitement par la Bromocriptine pourra être envisagé. 2 / Quelques rares cas de fibroses rétropéritonéales ont été rapportés chez les patients traités à long terme et à des doses quotidiennes supérieures à 30mg. Chez les patients traités dans ces conditions, une surveillance particulière sera instaurée afin d’en diagnostiquer les manifestations précoces et réversibles : douleurs lombaires, oedèmes des membres inférieurs, altérations de la fonction rénale. Le traitement par la Bromocriptine devra être interrompu en cas de diagnostic ou de suspicion de modifications fibreuses rétropéritonéales.

    7. UTILISATEUR DE MACHINE
      Risque de manifestations vertigineuses.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Risque de manifestations vertigineuses.
    9. ALCOOL
      La tolérance au traitement peut être réduite par absorption simultanée d’alcool.

    Traitement

    Aucun cas mortel n’a été rapporté après surdosage aigu. La dose maximale unique ingérée par un adulte est de 225mg.
    Les troubles observés ont été : nausées, vomissements, vertiges, hypotension orthostatique, sueurs et hallucinations.
    Le traitement de
    l’intoxication aiguë est symptomatique. Le Métoclopramide peut être indiqué en cas de vomissements et d’hallucinations.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    1 / En début de traitement, il sera fait appel aux comprimés de Parlodel dosés à deux milligrammes cinq de Bromocriptine.
    Le schéma thérapeutique est le suivant :
    – un comprimé le premier jour au repas du soir.
    – un comprimé le
    deuxième jour, puis augmentation progressive par paliers d’un comprimé tous les deux jours.
    2 / A partir de vingt milligrammes par jour, les gélules de Parlodel cinq milligrammes puis dix milligrammes se substituent aux comprimés de deux milligrammes
    cinq.
    Les posologies efficaces moyennes ( à répartir en trois prises quotidiennes ) sont :
    – en monothérapie : dix à quarante milligrammes par jour.
    – en association précoce à la Lévodopa : dix à vingt cinq milligrammes par jour.
    Toutefois, chez
    certains patients, des doses plus élevées peuvent être exceptionnellement nécessaires.
    En association avec la Lévodopa, avec ou sans inhibiteur de la décarboxylase périphérique, le Parlodel permet de réduire de vingt à soixante pour cent les doses
    quotidiennes de Lévodopa.
    L’adaptation de la posologie individuelle sera aussi fonction de la tolérance.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    Chez les patients après soixante cinq ans, la posologie journalière est comprise entre cinq et quinze
    milligrammes.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Pour améliorer la tolérance digestive, l’administration du médicament doit toujours se faire au milieu des repas.
    La prescription de Dompéridone trois jours avant le début du traitement et pendant la progression
    posologique permet d’instaurer le traitement avec une bonne acceptabilité.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts