RANIPLEX 150 mg granulé effervescent

Donnez-nous votre avis

RANIPLEX 150 mg granulé effervescent

Introduction dans BIAM : 3/4/1996
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GRANULE EFFERVESCENT

    unidose

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : FOURNIER

    Produit(s) : RANIPLEX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/11/1992
    2. publication JO de l’AMM 27/5/1993
    3. mise sur le marché 26/3/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335767-1

    30
    sachet(s)
    1.65
    g
    papier/alu/PE

    Evénements :

    1. inscription SS 20/3/1996
    2. agrément collectivités 31/3/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    EVITER L’HUMIDITE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 116.93 F

    Prix public TTC : 141.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Par poids : 1.65
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIULCEREUX ANTAGONISTE DES RECEPTEURS H2 (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A02B-A02.
      – La ranitidine est un antagoniste des récepteurs H2 à l’histamine.
      – La ranitidine inhibe la sécrétion d’acide gastrique provoquée non seulement par l’histamine, mais également par la pentagastrine, l’insuline, la caféine ou par les aliments.
      – La ranitidine n’altère pas la production de mucus, n’affecte pas la sécrétion pancréatique et semble sans effet sur le sphincter inférieur de l’oesophage.
      – Activité antiacide supportée par le couple effervescent ªcitrate/bicarbonateº :
      * la capacité antiacide maximale théorique pour un sachet de 150 mg est de : 61.2 mmol d’ions H+,
      * le pouvoir neutralisant est d’environ 95-96% de l’activité antiacide totale,
      * le pouvoir tampon est d’environ 4-5%.

    1. ***
      – Ulcère gastrique ou duodénal évolutif,
      – Syndrome de Zollinger-Ellison,
      – Oesophagite par reflux gastro-oesophagien,
      – Traitement d’entretien de l’ulcère duodénal.
    2. ULCERE GASTRIQUE
    3. ULCERE DUODENAL
    4. ULCERE DUODENAL(TRAITEMENT D’ENTRETIEN)
    5. SYNDROME DE ZOLLINGER-ELLISON
    6. OESOPHAGITE

    1. NAUSEE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    2. DIARRHEE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    3. CONSTIPATION (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    4. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      Transitoire.
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    5. HEPATITE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    6. PANCREATITE AIGUE (EXCEPTIONNEL)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    7. BRADYCARDIE SINUSALE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    8. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    9. LEUCOPENIE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    10. THROMBOPENIE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    11. AGRANULOCYTOSE (TRES RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    12. APLASIE MEDULLAIRE (TRES RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    13. INSUFFISANCE MEDULLAIRE (TRES RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    14. CEPHALEE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    15. VERTIGE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    16. ASTHENIE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    17. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    18. CONFUSION MENTALE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      INSUFFISANCE RENALE SEVERE

      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.

    19. HALLUCINATION (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      INSUFFISANCE RENALE SEVERE

      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.

    20. DEPRESSION (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      INSUFFISANCE RENALE SEVERE

      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.

    21. REACTION ANAPHYLACTIQUE (RARE)
      Parfois dès la première administration.
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    22. ERYTHEME CUTANE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    23. ERYTHEME POLYMORPHE (RARE)
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    24. DOULEUR MUSCULAIRE (RARE)
      En association à des traitements connus pour avoir ces effets.
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    25. TENSION MAMMAIRE (RARE)
      En association à des traitements connus pour avoir ces effets.
      Effet habituellement réversible à l’arrêt du traitement.

    1. MISE EN GARDE
      L’administration d’antisécrétoires de la classe des inhibiteurs des récepteurs H2 favorise le développement bactérien intragastrique par diminution de l’acidité gastrique.

      Un cas de crise porphyrie aiguë intermittente a été rapporté avec la prise de ce médicament. Dans le doute, il convient de s’abstenir d’utiliser ce médicament chez les personnes ayant des antécédents de porphyrie aiguë intermittente.
    2. RECOMMANDATION
      En cas d’ulcère gastrique, il est recommandé de vérifier la bénignité de la lésion avant traitement.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      – Réduire la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie.

      – Interrompre le traitement si un état confusionnel survient.
    4. SUJET AGE
      Interrompre le traitement si un état confusionnel survient.
    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      Surtout s’il existe une insuffisance rénale associée, il est préférable de réduire la posologie.
    6. GROSSESSE
      Les études expérimentales n’ayant pas mis en évidence d’effet tératogène chez l’animal, il n’y a pas lieu de s’attendre à un effet malformatif dans l’espèce humaine. En effet, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont jusqu’à présent révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses documentées exposées à la ranitidine est insuffisant pour pouvoir exclure tout risque. En conséquence, par mesure de précaution, l’utilisation de la ranitidine est à éviter pendant la grossesse.
    7. ALLAITEMENT
      En cas d’allaitement ou de désir d’allaitement et compte tenu du passage de la ranitidine dans le lait maternel, l’utilisation de ce produit est déconseillée.
    8. REGIME HYPOSODE
      En cas de régime désodé ou hyposodé, tenir compte de la teneur en sodium soit 235 mg par sachet.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. PHENYLCETONURIE

    Traitement

    Des doses orales de six grammes par jour ont déjà été administrées sans effet néfaste dans le syndrome de Zollinger-Ellison. En cas de surdosage, un traitement symtomatique est recommandé. Si nécessaire, la ranitidine absorbée peut être éliminée par
    hémodialyse.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Ulcère duodénal évolutif :
    deux sachets de ranitidine cent cinquante milligrammes le soir, pendant quatre semaines.
    – Ulcère gastrique évolutif :
    deux sachets de ranitidine cent cinquante mg le soir, pendant quatre à six
    semaines.
    – Oesophagite :
    deux sachets de ranitidine cent cinquante mg le soir, pendant quatre semaines avec une éventuelle seconde période de quatre semaines à la même posologie en fonction des résultats endoscopiques.
    – Traitement d’entretien de
    l’ulcère duodénal :
    un sachet de ranitidine cent cinquante mg par jour, le soir.
    – Syndrome de Zollinger-Ellison :
    La dose initiale recommandée est de six cents mg par jour. La dose doit être ajustée individuellement, si nécessaire jusqu’à mille deux
    cents mg / jour, et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement.
    .
    Posologie particulière :
    – Insuffisance rénale :
    Réduire la posologie en fonction de la créatininémie, selon le schéma suivant :
    * créatininémie de vingt cinq à
    soixante milligrammes par litre (deux cent vingt à cinq cent trente micromoles par litre) : cent cinquante milligrammes toutes les vingt quatre heures,
    * créatininémie supérieure à soixante milligrammes par litre (cinq cent trente micromoles par litre)
    : cent cinquante milligrammes toutes les quarante huit heures ou soixante quinze milligrammes toutes les vingt quatre heures.
    .
    Mode d’Emploi :
    L’absorption n’étant pas influencée par l’alimentation, les granulés peuvent être pris au cours ou en dehors
    des repas.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts