SEPTOPAL 4.5 mg bille pour usage chirurgical

Donnez-nous votre avis

SEPTOPAL 4.5 mg bille pour usage chirurgical

Introduction dans BIAM : 5/7/1996
Dernière mise à jour : 19/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 17902


    Forme : BILLES POUR USAGE CHIRURGICAL

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK-CLEVENOT

    Produit(s) : SEPTOPAL

    Evénements :

    1. mise sur le marché
    2. octroi d’AMM 15/2/1994
    3. publication JO de l’AMM 7/6/1994
    4. rectificatif d’AMM 12/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 558280-5

    1
    sachet(s)
    30
    unité(s)
    papier/alu/PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 558281-1

    1
    sachet(s)
    60
    unité(s)
    papier/alu/PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (AUTRE AMINOSIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01G-B03.
      SPECTRE DÂACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
      streptocoques, entérocoques : S < ou = 250 mg/1 et R > 500 mg/1
      autres bactéries : S < ou = 4 mg/1 et R > 8 mg/1
      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dÂinformations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement dÂinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quÂune orientation sur les probabilités de la sensibilité dÂune souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

      Categories monocytogenes
      Staphylococcusméti-S
      Staphylococcus méti-R(1) koseri
      Enterobacter aerogenes 40%
      Salmonella
      Serratia positif

      Entérocoques(2)
      Nocardia asteroïdes
      Streptococcus

      *Aérobies à Gram négatif
      Alcaligenes denitrificans
      Burkholderia
      Flavobacterium sp.
      Providencia stuartii
      Stenotrophomonas maltophilia

      *Anaérobies
      Bactéries anaérobies strictes

      Autres
      Chlamydia
      Mycoplasmes
      Rickettsies

      (1) La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de lÂensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

      (2)Dans certaines indications, la gentamicine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêta-lactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à la gentamicine (5 – 20 % des souches).

      Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de la gentamicine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux
      concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier lÂactivité de lÂantibiotique et
      sur la stabilité du produit in situ.


    1. Elles sont limitées :
      Aux interventions ou réinterventions chirurgicales sur infection osseuse à germes sensibles à la gentamicine.

    1. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Ce médicament appartient à la famille des aminosides pour laquelle des cas d’insuffisance rénale ont été rapportés. Ils étaient, la plupart du temps, en rapport avec une posologie trop élevée ou des traitements prolongés, des altérations rénales antérieures, des troubles de l’hémodynamique ou des associations à des produits réputés néphrotoxiques.
    3. ATTEINTE COCHLEO-VESTIBULAIRE
      Ce médicament appartient à la famille des aminosides pour laquelle des cas d’atteinte cochleo-vestibulaire ont été signalés. Ils étaient favorisés par une posologie trop élevée, une longue durée du traitement, une insuffisance rénale pré-existante ou par des associations à des produits ototoxiques.

    1. INSUFFISANCE RENALE
      La néphro-toxicité et l’ototoxicité de la gentamicine imposent les précautions d’emploi suivantes :

      En cas d’insuffisance rénale, n’utiliser la gentamicine qu’en cas de stricte nécessité. Les taux sériques de l’antibiotique seront contrôlés, afin d’éviter de dépasser de façon prolongée le seuil toxique de l’appareil cochléo-vestibulaire que l’on situe à 10-12 mcg/ml. Les taux sériques résiduels supérieurs à 2 mcg/ml sont à éviter. En cas de dépassement, procéder à l’ablation des billes.
    2. TRAITEMENTS ASSOCIES
      Eviter d’associer la gentamicine aux diurétiques très actifs et en général à tout produit ototoxique et néphrotoxique.
    3. GROSSESSE
      L’innocuité de la gentamicine pendant la grossesse n’a pas été établie.
    4. ALLAITEMENT
      L’innocuité de la gentamicine pendant l’allaitement n’a pas été établie.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      La gentamicine peut potentialiser l’action des curares, des myorelaxants et des anesthésiques généraux.
    6. ANESTHESIE GENERALE
      en cas d’intervention chirurgicale proche de la mise en place des billes, informer l’anesthesiste-reanimateur de la presence du dispositif.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX AMINOSIDES
      Allergie à la gentamicine et aux antibiotiques de la famille des aminosides et sensibilité particulière aux excipients, notamment au fil chirurgical contenant du chrome et du nickel.
    2. MYASTHENIE
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Traitement par la céfaloridine. Ne pas administrer simultanément ou successivement à court terme par voie générale ou par voie locale, sauf cas exceptionnels, de la gentamicine ou d’autres aminosides.
      Prendre en compte toute prescription plus ancienne d’aminosides (risque d’ototoxicité cumulative).

    Voies d’administration

    – 1 – IMPLANTATION

    Posologie & mode d’administration

    Mode d’emploi :
    L’intervention commence toujours par une phase d’évidemment du foyer osseux infecté, précédée de la toilette des parties molles et de l’ablation du matériel d’ostéosynthèse.
    Apres l’excision, il est souvent nécessaire de renforcer le
    foyer fragilisé ou d’immobiliser le membre par un fixateur externe.
    Le temps opératoire suivant consiste alors en un comblement par des billes en nombre suffisant (de dix à deux cents) pour obtenir un remplissage complet de la cavité osseuse. Quand la
    perte de substance est peu importante et la consolidation de bonne qualité, on utilise un ou plusieurs chapelets qui pourront être retirés précocement. Dans ce cas on a intérêt à laisser dépasser quelques billes de chacun des chapelets par une petite
    contre-incision, ce qui facilite le retrait progressif du ou des chapelets sur une période de trois semaines par simple traction.
    Il convient de mobiliser le chapelet, de lui donner un peu de jeu par traction entre le quatrième et le huitième jour, puis
    de retirer progressivement le ou les chapelets entre le douzième et le vingtième jour. Passé ce délai l’ablation par simple traction et sans anesthésie s’avère impossible. si une greffe osseuse ultérieure est prévue, des chapelets completement enfouis
    peuvent être également utilisés. Leur ablation ne sera effectuée qu’au moment du comblement spongieux, environ deux mois après.
    Pour la fermeture, il est indispensable d’obtenir une suture cutanée étanche sans tension, sous couvert d’un ou plusieurs
    drains de rédon non aspiratifs qui devront être retirés assez rapidement (entre le deuxième et le quatrième jour post-opératoire), pour empêcher une perte trop importante des secrétions imbibées de gentamicine et pour obtenir ainsi des concentrations
    valables d’antibiotique dans le foyer. Si l’on ne peut obtenir la fermeture cutanée, la méthode des billes est inapplicable et doit faire place à une autre méthode.
    Une antibiothérapie complémentaire par voie générale est le plus souvent inutile, sauf,
    si très peu de billes ont été introduites.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts