JOSIR LP 0.4 mg microgranules à libération prolongée en gélule

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JOSIR LP 0.4 mg microgranules à libération prolongée en gélule

Introduction dans BIAM : 30/9/1996
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES (MICROGRANULES A LIBERATION PROLONGEE)

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE

    Produit(s) : JOSIR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/12/1995
    2. publication JO de l’AMM 5/5/1996
    3. mise sur le marché 23/9/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 339982-4

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    alu/polypropylène
    orange/vert clair

    Evénements :

    1. inscription SS 21/9/1996
    2. agrément collectivités 23/10/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 157.78 F

    Prix public TTC : 187.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE (ALPHABLOQUANT) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G04C-A02.
      C’est un antagoniste sélectif des récepteurs alpha1-adrénergiques post-synaptiques.
      Des études de pharmacologie sur prostate humaine ont confirmé les résultats des études chez l’animal et indiquent que le chlorhydrate de tamsulosine, isomère lévogyre pur optiquement actif R (-) :
      – est un antagoniste des récepteurs alpha1-adrénergiques post-synaptiques.
      – a une sélectivité pour les sous-types de récepteurs alpha-1A prépondérants dans la prostate humaine.
      Ces propriétés se traduisent par une relaxation des muscles lisses de la prostate et de l’urètre et, en conséquence, par une amélioration des principaux paramètres urodynamiques.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Les microgranules contenus dans la gélule de chlorhydrate de tamsulosine libèrent le principe actif de façon progressive et programmée.
      Cette propriété permet de maintenir à l’équilibre des taux plasmatiques efficaces pendant tout le nycthémère, autorisant ainsi la prise unique d’une gélule par 24 heures.
      – Absorption : Le chlorhydrate de tamsulosine est rapidement et totalement absorbé (99 %) au niveau du tractus intestinal.
      La biodisponibilité du chlorhydrate de tamsulosine est diminuée au moment des repas, mais peut être rendue uniforme par la prise régulière à la fin du petit déjeuner.
      La pharmacocinétique des microgranules de chlorhydrate de tamsulosine est linéaire. Après administration d’une dose unique au moment d’un repas standard, le pic plasmatique (Cmax) est atteint 6 heures après la prise. Après administrations réitérées, l’état d’équilibre plasmatique est atteint au 5 ème jour et la concentration maximale est environ supérieurede 2/3 à la concentration maximale initiale.
      Il existe une importante variation interindividuelle des concentrations plasmatiques atteintes, que ce soit après prise unique ou prises répétées ; les taux sanguins sont généralement inférieurs à 20 ng/ml, ils peuvent cependant parfois dépasser 30 ng/ml.
      – Distribution : Chez l’homme, le chlorhydrate de tamsulosine est presque totalement lié aux protéines plasmatiques et a donc un faible volume de distribution (environ 0,2 l/kg).
      – Biotransformation : L’effet de premier passage du chlorhydrate de tamsulosine est faible ; la molécule est présente en grande quantité dans le plasma sous forme inchangée et est métabolisée lentement au niveau du foie. Aucun des métabolites obtenus n’est plus actif ou plus toxique que la molécule initiale.
      – Elimination : Le chlorhydrate de tamsulosine et ses métabolites sont principalement éliminés dans les urines.
      Environ 9 % de la dose absorbée sont excrétés sous forme inchangée.
      Chez les patients, après prise unique d’une gélule de tamsulosine au moment d’un repas, d’une part, et à l’état d’équilibre plasmatique, d’autre part, la demi-vie d’élimination est respectivement d’environ 10 et 13 heures.
      La demi-vie terminale après prise unique de tamsulosine est en moyenne de 22 heures.
      Populations particulières : Chez le sujet âgé, l’insuffisant rénal (clairance de la créatinine > 10 ml/min) et l’insuffisant hépatique (classes A et B de Child-Pugh), il existe une augmentation modérée des taux sanguins de chlorhydrate de tamsulosine, qui ne justifie pas l’adaptation de la posologie. Cependant, la prudence s’impose lors d’un traitement chez ce type de patients.
      * Sécurité préclinique
      Les essais de toxicité aiguë permettent d’évaluer une DL 50 per os d’environ 700 mg/kg chez le rat et 1100 mg/kg chez la souris.
      Les principaux risques d’intoxication sont de nature neurovégétative.
      Les doses sans effet toxique chez le rat sont de :
      – 70 mg/kg/jour pour 3 mois de traitement,
      – 5 mg/kg/jour pour 12 mois de traitement.
      Les systèmes et organes cibles sont de 3 ordres :
      – effets proprement pharmacologiques,
      – effets sur la sphère génitale,
      – effets fonctionnels hépatiques.
      Les essais de génotoxicité se sont révélés négatifs.
      Les fonctions de reproduction ne sont pas altérées.
      Les études de cancérogénèse montrent une hyperplasie des glandes mammaires en rapport avec l’hyperprolactinémie provoquée par le chlorhydrate de tamsulosine chez le rat.

    1. ***
      Traitement de certaines manifestations fonctionnelles de l’hypertrophie bénigne de la prostate notamment :
      – dans le cas où la chirurgie, pour une raison ou pour une autre, doit être retardée;
      – au cours des poussées évolutives de l’adénome ou la symptomatologie est augmentée.
    2. ADENOME PROSTATIQUE(MANIFESTATIONS FONCTIONNELLES)

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Les effets indésirables suivants ont été les plus fréquemment observés (par ordre décroissant).
    2. SENSATION DE VERTIGE
    3. TROUBLE DE L’EJACULATION
    4. CEPHALEE
    5. ASTHENIE
    6. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    7. PALPITATION
    8. SYNCOPE
    9. NAUSEE
    10. VOMISSEMENT
    11. DIARRHEE
    12. CONSTIPATION
    13. ERUPTION CUTANEE
    14. PRURIT

    1. MISE EN GARDE
      Risque d’hypotension orthostatique :
      Comme avec d’autres antagonistes des récepteurs alpha-1 adrénergiques, une hypotension peut être observée chez certains patients traités par la tamsulosine et conduire, très rarement, à une syncope.
      En cas de symptômes prémonitoires (sensations vertigineuses, fatigue, sueurs), le malade devra être allongé jusqu’à disparition complète des symptômes.
      Ces phénomènes, en général transitoires, devraient permettre la poursuite du traitement.
      Le malade devra être clairement informé de la survenue de ces incidents.
      L’administration de la tamsulosine est déconseillée chez des patients ayant déjà présenté des syncopes mictionnelles.
    2. ASSOCIATION AUX ANTIHYPERTENSEURS
      La prudence s’impose chez les sujets traités par des médicaments antihypertenseurs et notamment avec les antagonistes du calcium qui peuvent provoquer des hypotensions sévères.

      Il convient de tenir compte de la potentialisation qui peut en résulter et de réduire la posologie des antihypertenseurs en conséquence.
    3. ANGOR
      Chez les coronariens, le traitement spécifique de l’insuffisance coronarienne peut être poursuivi, mais en cas de réapparition ou d’aggravation d’un angor, le traitement par la tamsulosine devra être interrompu.
    4. SUJET AGE
      Chez le sujet âgé de plus de 65 ans, il convient de plus particulièrement prendre en compte la survenue d’hypotension orthostatique.
    5. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      Chez l’insuffisant rénal chronique : l’insuffisance rénale entraîne une augmentation modérée des taux sanguins sans qu’une incidence accrue des effets indésirables ait été relevée lors des études cliniques. Il ne semble pas nécessaire d’adapter la posologie de la tamsulosine chez les sujets dont la clairance de la créatinine est supérieure à 10 ml/min.
      En revanche, la prudence s’impose chez l’insuffisant rénal sévère.
    6. GROSSESSE
      L’indication thérapeutique ne concerne pas la femme.
      L’innocuité du chlorhydrate de tamsulosine au cours de la grossesse n’est pas connue.
    7. ALLAITEMENT
      L’indication thérapeutique ne concerne pas la femme.

      Le passage du chlorhydrate de tamsulosine dans le lait maternel n’est pas connu.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Une prudence particulière devra être observée par les conducteurs automobiles et les utilisateurs de machine en raison des risques d’hypotension orthostatique, surtout en début de traitement par la tamsulosine.

    1. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE(ANTECEDENTS)
    2. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité connue au chlorhydrate de tamsulosine ou à l’un des composants.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Classe C de la classification de Child-Pugh qui implique la présence simultanée et d’expression marquée d’au moins quatre des cinq signes suivants : encéphalopathie, ascite, hypoalbuminémie, allongement du temps de prothrombine ; elle indique un risque opératoire élevé lors du traitement chirurgical de l’hypertension portale).

    Traitement

    Un surdosage pourrait donner lieu à une hypotension systémique.
    Dans ce cas, mettre le patient en position déclive afin de restaurer la pression artérielle et normaliser le rythme cardiaque et, éventuellement, mettre en place une surveillance des
    paramètres cardio-vasculaires et rénaux avec restauration de la volémie et utilisation de sympathomimétiques.
    En cas de surdosage, la résorption digestive du médicament peut être diminuée par des vomissements provoqués, unn lavage gastrique,
    l’utilisation de charbon activé et par un laxatif osmotique tel que le sulfate de sodium.
    Il semble inutile, par contre, de procéder à la mise sous dialyse, compte-tenu de la liaison pratiquement totale de la tamsulosine aux protéines plasmatiques.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Une gélule par jour .
    .
    Mode d’emploi :
    – A prendre à heure fixe, de préférence à la fin d’un petit déjeuner consistant (ou à défaut à la fin d’un autre repas)
    – La gélule doit être avalée avec un verre d’eau sans être ni croquée
    ni machée.


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