SPIRONOLACTONE ALTIZIDE RPG comprimés enrobés

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SPIRONOLACTONE ALTIZIDE RPG comprimés enrobés

Introduction dans BIAM : 18/10/1996
Dernière mise à jour : 16/2/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : RPG AVENTIS

    Produit(s) : SPIRONOLACTONE ALTIZIDE RPG

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 18/3/1980
    2. publication JO de l’AMM 3/12/1980
    3. mise sur le marché 14/10/1996
    4. rectificatif d’AMM 14/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 340458-3

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 11/8/1999
    2. inscription SS 11/8/1999
    3. mise sur le marché 16/9/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 24.55 F

    Prix public TTC : 37.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DIURETIQUES ASSOCIES (THIAZIDE OU APP. ET EPARGNEUR K) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C03E-A04.
      L’association altizide (diurétique apparenté aux thiazidiques) et spironolactone (diurétique épargneur de potassium à action anti-hormone) permet d’obtenir une faible natriurèse avec un effet d’épargne potassique diminuant ainsi la perte de potassium induite par l’altizide.
      L’altizide agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l’excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l’excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
      La spironolactone est un antagoniste compétitif de l’aldostérone au niveau des récepteurs de l’hormone minéralocorticoïde.
      En bloquant l’échange sodium potassium au niveau du tube rénal, elle réduit la réabsorption des ions sodium et l’excrétion des ions potassium.
      *** Propriétés pharmacocinétiques :
      – Altizide :
      Le métabolisme de l’altizide s’apparente à celui des diurétiques thiazidiques : son absorption intestinale est rapide; il se distribue à tout le secteur extracellulaire et franchit la barrière placentaire; son élimination est rénale.
      Passage dans le lait maternel.
      – Spironolactone :
      La spironolactone est absorbée au niveau gastro-intestinal.
      Elle est rapidement transformée en métabolites sanguins, dont les deux principaux sont :
      . la canrénone (ou aldadiène),
      . le bêta OH thiométhyl dérivé, et plusieurs autres métabolites non identifiés.
      L’élimination de la spironolactone se fait par voie urinaire (31% en 5 jours) et dans les fécès (22% en moyenne en 5 jours).
      Les principaux métabolites urinaires sont :
      . la canrénone,
      . l’ester glucuronide de canrénoate,
      . le 6 bêta OH sulfoxide,
      . le 6 bêta OH thiométhyl dérivé,
      . le 15 alpha hydroxycanrénone.
      L’effet maximal antiminéralocorticoïde de la spironolactone s’obtient au bout de 24 heures, son effet diurétique se prolonge de 24 à 48 heures.
      La spironolactone ou ses métabolites peuvent traverser la barrière placentaire ou apparaître dans le lait maternel.
      * Données de sécurité précliniques :
      La spironolactone est transformée dans l’organisme en canrénone ou aldadiène et en de nombreux métabolites, dont les plus actifs sont la spironolactone inchangée, le 7- alpha thiospironolactone et le 7- alpha thiométhylspironolactone.
      Les tests de mutagenèse ont fourni des résultats divergents.
      Certaines études de cancérogenèse réalisées avec la canrénone ont montré l’existence d’anomalies, sans qu’il soit possible d’extrapoler les résultats à l’espèce humaine. Les études réalisées avec la spironolactone sont négatives.

    1. ***
      – Hypertension artérielle.
      – Oedèmes d’origine rénale, cardiaque et hépatique.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. OEDEME RENAL
    4. OEDEME CARDIAQUE
    5. OEDEME DES CIRRHOSES

    1. GYNECOMASTIE
      Effet lié à la spironolactone.
      Une gynécomastie peut apparaître lors de l’utilisation de la spironolactone. Son développement semble être en relation aussi bien avec la posologie utilisée qu’avec la durée de la thérapeutique ; elle est habituellement réversible à l’arrêt de l’administration de la spironolactone, mais peut persister dans de rares cas.
    2. IMPUISSANCE (RARE)
      Effet lié à la spironolactone, généralement réversible à l’arrêt du traitement.
    3. TROUBLE MENSTRUEL (RARE)
      Effet lié à la spironolactone, habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    4. INTOLERANCE DIGESTIVE (RARE)
      Effet lié à la spironolactone, généralement réversible à l’arrêt du traitement.
    5. ERUPTION CUTANEE (RARE)
      Effet lié à la spironolactone, généralement réversible à l’arrêt du traitement.
    6. SOMNOLENCE (RARE)
      Effet lié à la spironolactone, généralement réversible à l’arrêt du traitement.
    7. CRAMPE (RARE)
      Des membres inférieurs.
      Effet lié à la spironolactone, généralement réversible à l’arrêt du traitement.
    8. KALIEMIE(AUGMENTATION)
      Effet lié à la spironolactone.
      Sous spironolactone, la kaliémie peut augmenter modérément. Des hyperkaliémies plus marquées sont rapportées chez l’insuffisant rénal et chez les patients sous supplémentation potassique ou sous IEC : bien que dans leur grande majorité, ces hyperkaliémies soient asymptomatiques, elles doivent être rapidement corrigées. En cas d’hyperkaliémie, le traitement par la spironolactone sera arrêté. Ce trouble est habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    9. DEPLETION POTASSIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.
      Une déplétion potassique avec hypokaliémie, notamment en cas de diurèse intensive, et particulièrement grave dans certaines populations à risque.

    10. NATREMIE(DIMINUTION)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.
      Hyponatrémie avec hypovolémie à l’origine d’une déshydratation et d’une hypotension orthostatique. La perte concomitante d’ions chlore peut secondairement entraîner une alcalose métabolique compensatrice : l’incidence et l’amplitude de cet effet sont faibles.

    11. URICEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
      GOUTTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.
      L’emploi des diurétiques thiazidiques sera soigneusement discuté chez les goutteux.

    12. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
      DIABETE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.
      L’emploi des diurétiques thiazidiques sera soigneusement discuté chez les diabétiques.

    13. THROMBOPENIE (TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    14. LEUCOPENIE (TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    15. AGRANULOCYTOSE (TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    16. APLASIE MEDULLAIRE (TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    17. ANEMIE HEMOLYTIQUE (TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    18. CALCEMIE(AUGMENTATION) (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    19. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSUFFISANCE HEPATIQUE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide :
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    20. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TERRAIN ALLERGIQUE
      ASTHMATIQUE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Il peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    21. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    22. PURPURA
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    23. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE(AGGRAVATION)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Cet effet peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    24. NAUSEE (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Il peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.
      Il cède le plus souvent à une réduction de la posologie.

    25. CONSTIPATION (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Il peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.
      Il cède le plus souvent à une réduction de la posologie.

    26. VERTIGE (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Il peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.
      Il cède le plus souvent à une réduction de la posologie.

    27. ASTHENIE (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Il peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.
      Il cède le plus souvent à une réduction de la posologie.

    28. PARESTHESIE (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Il peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.
      Il cède le plus souvent à une réduction de la posologie.

    29. CEPHALEE (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Il peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.
      Il cède le plus souvent à une réduction de la posologie.

    30. PANCREATITE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Effet dû à l’altizide.
      Il peut être réduit par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l’hypertension artérielle.

    1. MISE EN GARDE
      – Insuffisance hépatique :
      Risque d’encéphalopathie hépatique en cas d’atteinte hépatique, surtout quand la natrémie est inférieure à 125 mmol/l et les sujets susceptibles de présenter une acidose. Dans ce cas, l’administration de cette association diurétique doit être immédiatement interrompue.
      – Diabète :
      En cas de diabète, l’hyperglycémie favorise le risque d’hyperkaliémie.
      – Sportifs :
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une récation positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    2. EQUILIBRE HYDROELECTROLYTIQUE
      – Kaliémie :
      L’association d’un diurétique épargneur de potassium et d’un natriurétique n’exclut pas la survenue d’une hyperkaliémie ou d’une hypokaliémie.
      Le risque de survenue d’une hypokaliémie (< 3.5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ces cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
      Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, que l’origine en soit congénitale ou iatrogénique. L’hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères (en particulier des torsades de pointes potentiellement létales).
      Le risque de survenue d’une hyperkaliémie (> 5.5 mmol/l), paraît plus faible, mais il doit néanmoins être présent à l’esprit, notamment chez le sujet âgé et/ou polymédiqué et/ou diabétique (en particulier lorsque la glycémie est mal contrôlée); le risque est substantiel chaque fois que la fonction rénale est altérée.
      Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
      – Natrémie :
      Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite plus particulièrement chez les sujets âgés et les cirrhotiques chez lesquels l’administration est déconseillée lorsque la natrémie est inférieure à 125 mmol/l.
      – Calcémie :
      Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l’excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et souvent transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue (interrompre le traitement avant d’explorer la fonction parathyroïdienne).
    3. DIABETE
      En cas de diabète, l’hyperglycémie favorise le risque d’hyperkaliémie.
      Il importe de contrôler la glycémie.
    4. GOUTTE
      Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      La spironolactone et l’altizide ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l’ordre de 25 mg/l, soit 220 micromoles/l pour un adulte). Chez le patient âgé, la valeur de la créatininémie peut être faussement rassurante quant à la fonction rénale; celle-ci peut être mieux évaluée par un ionogramme ou une formule comme celle de Cockroft qui tient compte de l’âge, du poids et du sexe :
      Clcr = (140 – âge) x poids/0.814 x créatininémie
      avec l’âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en micromol/l.
      Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en mulitpliant le résultat par 0.85.
      L’hypovolémie, secondaire à la perte d’eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
    6. ANESTHESIE
      Prudence au cours de l’anesthésie : la sensibilité à la noréphédrine peut être diminuée, celle à la tubocuraine peut être augmentée.
    7. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une récation positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    1. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Notamment anurie, dysfonctionnement rénal à évolution rapide.
    2. HYPERKALIEMIE
    3. STADE TERMINAL DE L’INSUFFISANCE HEPATIQUE
    4. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
    5. HYPERSENSIBILITE AUX SPIRONOLACTONES
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Associations contre-indiquées :
      Associations à d’autres diurétiques hyperkaliémiants, aux sels de potassium (sauf en cas d’hypokaliémie).
      – Associations déconseillées :
      Associations avec le lithium, les IEC (sauf s’il y a une hypokaliémie), le tacrolimus et les médicaments non antiarythmiques donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine).
    7. HYPONATREMIE (relative)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CIRRHOSE

      Quand la natrémie est inférieure à 125 millimoles par litre.

    8. ACIDOSE (relative)
      Sujet susceptible de présenter une acidose.
    9. GROSSESSE (relative)
      L’administration de ce produit est déconseillée pendant la grossesse.
      Les diurétiques peuvent entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d’hypotrophie foetale.
      – Liée à la spironolactone :
      Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène, toutefois à fortes doses, une féminisation des foetus mâles a été décrite lors de l’administration de la spironolactone pendant toute la vie foetale, c’est à dire après l’organogénèse.
      En clinique, le risque n’est pas connu ; cependant, à ce jour, aucun cas de féminisation des foetus mâles n’a été rapporté.
      En l’absence de données cliniques, la spironolactone est déconseillée pendant toute la grossesse et ne doit être réservée qu’aux indications où il n’existe aucune alternative thérapeutique.
      En particulier, le traitement des oedèmes, de la rétention hydrosodée ou de l’HTA gravidique ne constituent pas une indication au traitement par diurétiques au cours de la grossesse car ceux-ci peuvent entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d’hypotrophie foetale.
      – Liée à l’altizide :
      En règle générale, l’administration des diurétiques thiazidiques et apparentés doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais constituer le traitement des oedèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent en effet entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d’hypotrophie foetale.
      Par ailleurs, dans de rares cas, des thrombocytopénies néonatales sévères ont été rapportées.
      Les thiazidiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d’origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
    10. ALLAITEMENT (relative)
      * Lié à la spironolactone :
      La spironolactone est excrétée en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, elle ne doit pas être utilisée en période d’allaitement en raison :
      – d’une diminution voire d’une suppression de la sécrétion lactée,
      – de ses effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie).
      * Lié à l’altizide :
      Les thiazidiques sont excrétés en faible quantité dans le lait maternel.
      Néanmoins, ils ne doivent pas être utilisée en période d’allaitement en raison :
      – d’une diminution voire d’une suppression de la sécrétion lactée,
      – de ses effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie),
      – de leur appartenance aux sulfamides avec risques d’allergie et d’ictère nucléaire.
    11. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

    Signes de l’intoxication :

    1. NATREMIE(DIMINUTION)
    2. KALIEMIE(DIMINUTION)
    3. NAUSEE
    4. VOMISSEMENT
    5. HYPOTENSION ARTERIELLE
    6. CRAMPE
    7. VERTIGE
    8. SOMNOLENCE
    9. CONFUSION MENTALE
    10. POLYURIE
    11. OLIGURIE
    12. ANURIE

    Traitement

    Les signes de l’intoxication aiguë se manifestent surtout par des désordres hydroélectrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie).
    Au plan clinique, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, état
    confusionnel, polyurie ou oligurie allant jusqu’à l’anurie (par hypovolémie).
    Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé, puis à restaurer l’équilibre
    hydroélectrolytique dans un centre spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Hypertension artérielle :
    1/2 à 1 comprimé par jour. Le traitement est initié à la dose d’ un demi comprimé par jour. En cas d’inefficacité, après 6 à 8 semaines de traitement, la posologie est augmentée à 1 comprimé/jour.

    Oedèmes d’origine cardiaque ou rénale :
    * traitement d’attaque : 3 à 4 comprimés par jour. Ces doses seront ensuite abaissées en fonction de la réponse du malade.
    * traitement d’entretien : 1 à 2 comprimés par jour.
    – Oedèmes d’origine hépatique :
    *
    traitement d’attaque : 4 à 6 comprimés par jour.
    * traitement d’entretien : 1 à 2 comprimés par jour.
    Dans le cas des oedèmes, ces doses seront adaptées à la réponse obtenue (diurèse, poids) et au bilan électrolytique du malade.


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