DINITRATE D’ISOSORBIDE RPG 10 mg comprimés sécables (arrêt de commercialisation)

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DINITRATE D’ISOSORBIDE RPG 10 mg comprimés sécables (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 22/10/1996
Dernière mise à jour : 28/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : RPG AVENTIS

    Produit(s) : DINITRATE D’ISOSORBIDE RPG

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 15/4/1996
    2. mise sur le marché 19/10/1996
    3. publication JO de l’AMM 25/10/1996
    4. arrêt de commercialisation 7/2/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 340725-1

    6
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. inscription SS 12/10/1996
    2. mise sur le marché 19/10/1996
    3. agrément collectivités 1/12/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 340726-8

    10
    plaquette(s) thermoformée(s)
    12
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. inscription SS 12/10/1996
    2. mise sur le marché 19/10/1996
    3. agrément collectivités 1/12/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VASODILATATEUR ANTIANGOREUX (DERIVE NITRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01D-A08.
      Le dinitrate d’isosorbide possède les effets suivants :
      – une vasodilatation veineuse entraînant :
      . une réduction de la précharge ventriculaire (diminution des pressions de remplissage et du volume des ventricules droit et gauche),
      . une diminution de la pression télédiastolique du ventricule gauche.
      Ceci conduit à une amélioration du travail cardiaque sans modification de la fréquence et de l’index cardiaque.
      – une vasodilatation coronarienne entraînant une meilleure perfusion des zones ischémiques sous-endocardiques;
      – une action antispastique;
      – une vasodilatation artériolaire, à forte dose, entraînant une réduction des résistances vasculaires périphériques donc de la postcharge ventriculaire.
      Ces effets contribuent à l’amélioration de l’état hémodynamique avec diminution des besoins en oxygène ; ceux-ci sont à l’origine des indications dans l’angor et dans l’insuffisance cardiaque gauche congestive.
      Dinitrate d’isosorbide RPG 10 mg se caractérise par la persistance d’une concentration plasmatique efficace (baisse du travail cardiaque, baisse de la pression capillaire pulmonaire ‘PCP’) de la molécule mère et de ses métabolites mononitrés :
      – après administration par voie orale, les taux plasmatiques de dinitrate d’isosorbide sont égaux ou supérieurs à 1 ng/ml pendant 120 minutes avec le comprimé à 10 mg et jusqu’à 150 minutes avec le comprimé à 20 mg;
      – après une dose de 5 mg de DNIS marqué au 14C, administré par voie orale, les taux sanguins obtenus sont de l’ordre de 15 ng/ml pour le 2-mononitrate d’isosorbide et de 61 ng/ml pour le 5-mononitrate d’isosorbide.
      . Paramètres hémodynamiques :
      L’intensité et la durée d’action sur la pression capillaire pulmonaire (PCP) sont proportionnelles à la dose utilisée : pour 10 mg par voie orale en prise unique, la baisse moyenne de la PCP est de 25%; pour 20 mg par voie orale en prise unique, la baisse moyenne de la PCP est de 50%. Cette diminution apparaît entre la 15ème et la 30ème minute et persiste pendant 3 heures.
      . Paramètres ergométriques :
      L’étude de la tolérance à l’effort chez les malades coronariens montre que le maximum d’amélioration apparaît au bout d’une heure et se maintient pendant 5 heures.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      Dinitrate d’isosorbide RPG se présente sous forme de comprimés à libération instantanée mais de durée d’action prolongée. Les taux plasmatiques relevés après 30 minutes sont de : 9 ng/ml pour 10 mg oral et 17 ng/ml pour 20 mg oral.
      Le dinitrate d’isosorbide est un nitrate organique rapidement et totalement métabolisé par les glutathion-S-transférases. La demi-vie plasmatique d’une dose orale unique sous forme de comprimé standard est de 40 minutes chez l’homme.
      Toutefois, ce produit se transforme en 2 métabolites, le 2-mononitrate d’isosorbide et le 5-mononitrate d’isosorbide présents à plus forte concentration que la molécule mère, doués d’une nette activité, quoique moindre, et dont la demi-vie excède celle de la substance mère : 4 à 5 heures.
      Des travaux, aux moyens de traceurs radioactifs, ont montré qu’une dose orale de dinitrate d’isosorbide était totalement absorbée par l’organisme.
      L’élimination du dinitrate d’isosorbide marqué chez l’homme se fait pour 99% de la radioactivité, par voie urinaire.

    1. ***
      – Traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine.
      – Traitement adjuvant de l’insuffisance cardiaque gauche congestive.
      Remarque : les dérivés nitrés sont couramment utilisés dans l’insuffisance cardiaque chronique sévère; leur intérêt thérapeutique, établi pour des traitements de courte durée, a été récemment démontré pour des traitements prolongés (utilisés seuls ou en association avec un vasodilatateur artériel).
    2. ANGOR(TRAITEMENT DE FOND)
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE

    1. CEPHALEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Survenant en début de traitement, mais disparaissant le plus souvent progressivement.

    2. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Baisse tensionnelle pouvant s’accompagner de sensations vertigineuses, voire de lipothymies, exceptionnellement de syncopes (surtout chez les personnes âgées et lors d’association avec d’autres vasodilatateurs).
    3. VERTIGE
    4. LIPOTHYMIE
    5. SYNCOPE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      ASSOCIATION AUX VASODILATATEURS
    6. METHEMOGLOBINEMIE
      Eventuelle, sans traduction clinique aux doses thérapeutiques, mais de degré appréciable lors de traitements à doses très élevées.
    7. VASODILATATION PERIPHERIQUE
      Avec érythème.
    8. TROUBLE DIGESTIF

    1. MISE EN GARDE
      En cas d’utilisation à doses élévées, il est recommandé de ne pas arrêter brutalement le traitement.
    2. RECOMMANDATION
      La posologie efficace devra être atteinte progressivement, en raison du risque d’hypotension artérielle et de céphalées violentes chez certains sujets.

      La posologie quotidienne doit être répartie et ajustée en fonction de l’efficacité et de la tolérance du patient.
    3. CYANOSE
      Si, exceptionnellement, il apparaît une cyanose sans pneumopathie intercurrente, faire doser la méthémoglobinémie (les méthémoglobinémies surviennent plus volontiers lors de traîtements à doses élévées).
    4. ALCOOL
      Les effets vasodilatateurs de l’alcool se conjuguent à ceux des dérivés nitrés : l’association risque de majorer l’action hypotensive.
    5. GROSSESSE
      En l’absence d’études chez l’animal et de données cliniques humaines, le risque n’est pas connu ; l’utilisation est donc déconseillée pendant la grossesse.
    6. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    1. HYPERSENSIBILITE
      Aux dérivés nitrés.
    2. CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE
      Risque de décompensation.

    Signes de l’intoxication :

    1. VASODILATATION PERIPHERIQUE
    2. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    3. CYANOSE
    4. METHEMOGLOBINEMIE

    Traitement

    En cas d’absorption massive accidentelle, les manifestations sont de deux types :
    – vasodilatation généralisée avec collapsus,
    – cyanose par méthémoglobinémie.
    A partir de 0,8 g pour 100 ml de méthémoglobinémie, le traitement consistera en bleu de
    méthylène IV à 1% : 1 à 2 mg/kg, ou per os : 50 mg/kg dans les cas les moins sévères.
    Le traitement en centre spécialisé est recommandé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Les comprimés sont à avaler sans sucer ni croquer.
    Les dérivés nitrés s’administrent de façon discontinue sur le nycthémère en aménageant un intervalle libre quotidien afin d’éviter le phénomène d’échappement thérapeutique, bien
    établi lorsque les dérivés nitrés sont administrés de façon continue.
    Cet intervalle libre sera choisi dans la période où le patient ne présente pas de crise. L’horaire des prises du traitement antiangineux associé (bêta-bloquant et/ou inhibiteur
    calcique) devra être choisi pour assurer une couverture thérapeutique pendant l’intervalle libre. Les modalité d’administration sont les mêmes dans le traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine et dans le traitement de l’insuffisance
    cardiaque gauche.
    Dans le traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine, le phénomène d’échapppement est bien établi. Une maîtrise des modalités de prescription respectant un intervalle libre assure aux dérivés nitrés une efficacité
    thérapeutique reconnue. Dès le début du traitement, les formes les plus adaptées sont celles à libération prolongée (Dinitrate d’isosorbide RPG LP 20 mg ou LP 40 mg). Les formes conventionnelles (Dinitrate d’isosorbide RPG 5 mg,10 mg et 20 mg) peuvent
    être utilisées si la posologie n’excède pas soixante milligrammes par jour.
    Dans l’insuffisance cardiaque, le phénomène d’échappement est également présent et justifie une administration discontinue en aménageant un intervalle libre. Toutefois, son
    intensité peut être limitée par une parfaite adaptation des doses de dérivés nitrés ainsi que des traitements associés.
    – Prophylaxie de la crise d’angine de poitrine :
    * Dose initiale : il est conseillé de commencer le traitement par les dosages les
    plus faibles de Dinitrate d’isosorbide RPG. La spécialité sera administrée deux à trois fois par vingt quatre heures en respectant un intervalle libre d’au moins douze heures (par exemple à huit heures, douze heures, dix huit heures).
    * Dose d’entretien
    : la dose sera ensuite ajustée en fonction de l’effet clinique souhaité et de la réaction individuelle de chaque patient. La dose usuelle varie de dix à soixante milligrammes par vingt quatre heures répartie en deux ou trois prises, en respectant un
    intervalle libre d’au moins douze heures.
    – Insuffisance cardiaque gauche congestive :
    * Dose initiale : il est conseillé de commencer le traitement par les dosages les plus faibles de Dinitrate d’isosorbide RPG. La spécialité sera administrée deux à
    trois fois par vingt quatre heures en respectant un intervalle libre d’au moins douze heures (par exemple à huit heures, douze heures, dix huit heures).
    * Dose d’entretien : la dose sera ensuite ajustée en fonction de l’effet clinique souhaité et de la
    réaction individuelle de chaque patient. La dose usuelle varie de dix à soixante milligrammes par vingt quatre heures répartie en deux ou trois prises, en respectant un intervalle libre d’au moins douze heures.
    – Insuffisance cardiaque réfractaire :

    En raison de l’équilibre hémodynamique précaire de ces patients, les doses devront être augmentées très progressivement jusqu’à la dose maximale de deux cent quarante milligrammes par vingt quatre heures. Les doses élevées s’adressent à des cas
    exceptionnels de patients en général hospitalisés et donc sous surveillance clinique étroite.
    Les formes à libération prolongée sont particulièrement adaptées à ce type de patients car elles permettent d’atteindre les concentrations plasmatiques
    efficaces de manière très progressive.


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