DECAPEPTYL LP 11.25 mg poudre et solvant pour suspension injectable (IM) à libération prolongée sur 3 mois
DECAPEPTYL LP 11.25 mg poudre et solvant pour suspension injectable (IM) à libération prolongée sur 3 mois
Introduction dans BIAM : 19/2/1997
Dernière mise à jour : 4/12/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : MICROSPHERES ET SOLVANT POUR SUSPENSION INJECTABLE LP
Etat : commercialisé
Laboratoire : IPSEN BIOTECHProduit(s) : DECAPEPTYL
Evénements :
- octroi d’AMM 25/6/1996
- publication JO de l’AMM 12/12/1996
- mise sur le marché 17/2/1997
- rectificatif d’AMM 15/9/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 341256-5
1
ampoule(s) de solvant
2
ml
verre
1
flacon(s) de lyophilisat
4
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 2/2/1997
- inscription SS 2/2/1997
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel complémentaire : 1 seringue + 2 aiguilles
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
100 %
Prix Pharmacien HT : 2380.73 F
Prix public TTC : 2661.80 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- TRIPTORELINE 11.25 mg
Compte-tenu des caractéristiques de la forme pharmaceutique, chaque flacon contient une quantité de pamoate de triptoréline correspondant à 15 mg de triptoréline.
- POLYMERE DL-LACTIDE COGLYCOLIDE excipient
- CARMELLOSE SODIQUE excipient
- MANNITOL excipient et excipient du solvant
- POLYSORBATE 80 excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- HORMONE ANTINEOPLASIQUE (ANALOGUE DE LA GNRH) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : L02A-E04.
– La triptoréline est un décapeptide de synthèse analogue de la GnRH naturelle (hormone de libération des gonadotrophines).
– Les études conduites dans l’espèce humaine comme chez l’animal ont montré que, après une stimulation initiale, l’administration prolongée de triptoréline entraîne une inhibition de la sécrétion gonadotrope, supprimant par conséquent les fonctions testiculaire et ovarienne.
– L’administration de Décapeptyl LP 11,25 mg peut entraîner une élévation initiale des taux sanguins de LH et de FSH, ce qui a pour corollaire une augmentation initiale du taux de testostérone («flare-up»). La poursuite du traitement entraîne une diminution des taux de LH et de FSH conduisant la testostérone à un taux de castration dans un délai d’environ 20 jours et aussi longtemps que le produit est administré.
* Propriétés pharmacocinétiques :
Après injection intramusculaire de Décapeptyl LP 11,25 mg chez des patients présentant un cancer de la prostate, on observe un pic plasmatique de triptoréline, environ 3 heures après l’injection. Puis, après une phase de décroissance qui se poursuit pendant le premier mois, les taux de triptoréline circulants se maintiennent en plateau au moins jusqu’à J90. La testostéronémie atteint le niveau de castration environ 20 jours après l’injection et demeure nettement en dessous de ce seuil pendant toute la période de libération du principe actif correspondant au plateau de concentration.
* Données de sécurité précliniques :
Les études de toxicologie animale n’ont pas montré de toxicité spécifique de la molécule. Les effets observés sont liés aux propriétés pharmacologiques du produit sur le système endocrinien.
La résorption du produit est complète en 120 jours. - HORMONE HYPOTHALAMIQUE (GNRH) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H01C-A10.
- ***
Traitement du cancer de la prostate avec métastases.
Un effet favorable du médicament est d’autant plus net et plus fréquent que le patient n’a pas reçu auparavant un autre traitement hormonal. - CANCER DE LA PROSTATE METASTASE
- SYNDROME PROSTATIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMME
DEBUT DE TRAITEMENTUne exacerbation des symptômes urinaires est parfois observée lors de l’augmentation initiale et transitoire du taux plasmatique de la testostérone en début de traitement. Ces symptômes disparaissent en 1 à 2 semaines
- DOULEUR OSSEUSE
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMME
DEBUT DE TRAITEMENTDes douleurs osseuses d’origine métastatique sont parfois observées lors de l’augmentation initiale et transitoire du taux plasmatique de la testostérone en début de traitement. Ces symptômes disparaissent en 1 à 2 semaines
- COMPRESSION NERVEUSE
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMME
DEBUT DE TRAITEMENTDes symptômes relatifs à une compression médullaire par métastase vertébrale sont parfois observés lors de l’augmentation initiale et transitoire du taux plasmatique de la testostérone en début de traitement. Ces symptômes disparaissent en 1 à 2 semaines.
- BOUFFEE DE CHALEUR
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEEffet indésirable le plus fréquemment rapporté en cours de traitement, lié à l’abaissement des taux plasmatiques de la testostérone, conséquence de l’action pharmacologique du produit, et similaire à ceux observés avec les autres analogues de la GnRH.
- LIBIDO(DIMINUTION)
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEEffet indésirable le plus fréquemment rapporté en cours de traitement, lié à l’abaissement des taux plasmatiques de la testostérone, conséquence de l’action pharmacologique du produit, et similaire à ceux observés avec les autres analogues de la GnRH.
- IMPUISSANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEEffet indésirable le plus fréquemment rapporté en cours de traitement, lié à l’abaissement des taux plasmatiques de la testostérone, conséquence de l’action pharmacologique du produit, et similaire à ceux observés avec les autres analogues de la GnRH.
- REACTION ALLERGIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEDes réactions allergiques à type d’urticaire, de rash, de prurit et d’exceptionnels oedèmes de Quincke ont été signalés.
- RASH
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEDes réactions allergiques de rash ont été signalées
- PRURIT
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEDes réactions allergiques de prurit ont été signalées
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMED’exceptionnels oedèmes de Quincke ont été signalés
- NAUSEE
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEQuelques cas de nausées ont été rapportés.
- VOMISSEMENT
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEQuelques cas de vomissements ont été rapportés.
- POIDS(AUGMENTATION)
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEQuelques cas de prise de poids ont été rapportés.
- HYPERTENSION ARTERIELLE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEQuelques cas de hypertension artérielle ont été rapportés.
- TROUBLE DE L’HUMEUR
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEQuelques cas de troubles de l’humeur ont été rapportés.
- TROUBLE DE LA VISION
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEQuelques cas d’anomalies visuelles ont été rapportés.
- DOULEUR AU POINT D’INJECTION
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEQuelques cas de douleur au point d’injection ont été rapportés.
- FIEVRE
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMMEQuelques cas de fièvre ont été rapportés.
- TROUBLE DE L’OSSIFICATION
Condition(s) Exclusive(s) :
CHEZ L’HOMME
UTILISATION PROLONGEE– L’utilisation prolongée des analogues de la GnRH peut induire une perte osseuse, facteur de risque d’une éventuelle ostéoporose.
- MISE EN GARDE
Lors de l’initiation du traitement :
– Des cas isolés d’aggravation, le plus souvent transitoire, des symptômes cliniques (douleurs osseuses en particulier) ont été rapportés lors de la mise en route du traitement. Ils justifient une surveillance médicale particulièrement attentive durant les premières semaines du traitement, notamment chez les patients porteurs d’une obstruction des voies excrétrices et chez les malades présentant des métastases vertébrales (cf Effets secondaires).
– Pour la même raison, la mise en route du traitement chez les sujets présentant des signes prémonitoires de compression médullaire doit être soigneusement pesée.
– Une élévation transitoire des phosphatases acides en début de traitement peut être observée. - SURVEILLANCE MEDICALE
Il peut être utile de vérifier périodiquement la testostéronémie, qui ne doit pas être supérieure à 1 ng/ml. La réponse thérapeutique peut être évaluée au niveau osseux par examen scintigraphique et/ou scanographique ; au niveau prostatique, la réponse sera appréciée (outre l’examen clinique et le toucher rectal) par échographie et/ou par examen scanographique. - SPORTIFS
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie :
Une injection intramusculaire renouvelée tous les trois mois.Mode d’emploi :
La mise en suspension de la poudre dans le milieu spécifique doit être effectuée immédiatement avant l’injection, en agitant le flacon doucement jusqu’à
l’obtention d’un mélange laiteux.